En vacances, Manuel Valls ne réagit pas quand des maires se font agresser par des Gitans, quand des policiers se font attaquer par ces ‘migrants’ que salue amicalement son ministre de l’Intérieur ou se font renverser par ces colons afro-maghrébins qu’il apprécie tant.
Mais il prend le temps de défendre l’opération de propagande de l’État criminel d’Israël à Paris, dénommée « Tel-Aviv-sur-Seine ». Celle-ci doit se tenir ce jeudi sur les bords de Seine et comporte de très graves risques de débordements. Plusieurs centaines de policiers ont d’ailleurs été mobilisés. Mais le même qui, inventant des risques de débordement, faisait interdire les manifestations des nationalistes, sur leur terre, alors que de vrais risques de trouble à l’ordre public existent ici, a tenu à apporter son soutien à l’entité criminelle et sa manifestation provocatrice.
« Soutien total à l’initiative de la Ville de Paris et à #TelAvivsurSeine. Halte au déferlement de bêtise »,
a-t-il lancé. Quant au déferlement de racisme antiblanc, d’attaques contre les policiers, de chômage, il peut continuer sans risquer de provoquer l’intervention du chef du gouvernement d’occupation.
Les sionistes de gauche sont d’ailleurs unanimes sur cette question, comme le montre la réaction de Florian Philippot :
« Ce n’est pas une opération religieuse, ce n’est pas une opération politique, c’est une opération festive ou touristique. Je ne peux pas être contre »,
a-t-il lancé, espérant peut-être, après d’autres égéries de l’extrême droite antifrançaise dégénérée, séduire un soldat de Tsahal sur la plage artificielle d’un événement hérité de sa consœur Betrand Delanoë…
Outre la gauche libérale, l’extrême droite mariniste n’est pas en reste :
« Israël est un pays comme un autre. Je ne vois absolument aucun inconvénient à ce que cet événement festif ait lieu. Bien au contraire ! »,
a lancé Wallerand de Saint-Just inversement proportionnellement habitué, il est vrai, aux défaites dans les prétoires qu’il est coutumier des analyses politiques pertinentes et des positions honorables.
Outre Florian Philippot et Wallerand de Saint-Just, la succursale droitière de la loge et de la synagogue a encore fait intervenir dans le débat l’antiraciste et antifrançais Gilbert Collard, qui s’est attaqué lui à Alexis Bachelay.
Ce dernier avait reconnu, timidement mais c’est un premier pas :
« Au vu de ce qui se passe en Palestine, le régime de Pretoria était peut-être plus doux que l’extrême droite qui gouverne en Israël »,
évoquant le sain régime d’apartheid. Il aurait pu rappeler à ce sujet que le terrorisme aveugle du Congrès national africain (ANC, National Congress) de Nelson Mandela – l’inventeur du « supplice du pneu » – n’avait d’ailleurs rien à envier aux pratiques terroristes d’Israël (depuis l’assassinat de soldats anglais à l’hôtel King David et le meurtre du diplomate suédois Folke Bernardote jusqu’aux bombardements aveugles aujourd’hui).
Ce n’est évidemment pas au néo-FN – Marion Maréchal-Le Pen, sans doute éduquée politiquement et historiquement par Wallerand de Saint-(très)-Just(e) avait osé déclarer que l’Afrique du Sud livrée au racisme antiblanc et à la sauvagerie socialiste ethnicisée était « un exemple de réconciliation des communautés » – que ce genre de propos sera tenu1. Il faut rappeler le lourd héritage de Marion Maréchal-Le Pen dont le père s’est prostitué pour de l’argent à l’entité sioniste…
À propos d’incultes et de sionistes, il serait tragique d’oublier dans cette affaire Christian Estrosi. Alors que Marion Maréchal-Le Pen suivait la gauche bien-pensante et pro-immigrée en attaquant le maire de Nice qui dénonçait – pour une fois justement – l’instrumentalisation par les tueurs de l’État islamique (ÉI) de l’invasion de l’Europe, ce dernier rejoignait le FN dans la défense de Tel-Aviv-sur-Seine. Ce qui lui a valu d’Alexis Bachelay ce commentaire un brin menaçant :
« Attention Christian, je suis à Nice en ce moment. Donc je vais passer à la mairie te rappeler la longue liste de tes propos racistes, d’incitations à la haine ou carrément xénophobes, qui tu as tenus depuis des années et des années avec constance. Je n’ai fait que reprendre le propos d’un certain John Kerry, dont tu n’as sans doute jamais entendu parlé. Serait-il antisémite aussi ? […] Mais si je viens à la mairie demain, te connaissant tu resteras en planque dans ton bureau. Nice mérite mieux que ça ! »