Le 14 juin 1980, à l’occasion du cent cinquantième anniversaire du débarquement des troupes françaises à Sidi Ferruch en Algérie, Maurice Arreckx, maire de Toulon, inaugurait un monument construit en pierre et dû au sculpteur Pierre Cartereau, « à la mémoire des martyrs de l’Algérie française« , honorant « ceux qui voulaient conserver un empire à la France« .
Un bas-relief représente un parachutiste couché, dont les épaulettes sont arrachées, et on lit la formule “ Pour une parole donnée ” (allusion à la promesse de garder l’Algérie française). Beaucoup ont reconnu dans ce parachutiste Roger Degueldre, lieutenant du 1er régiment étranger de parachutistes, créateur des commandos Delta de l’O.A.S., condamné à mort en 1962 par la Cour de sûreté de l’Etat et fusillé au fort d’Ivry, le 6 juillet 1962. Sur le monument figurent les mots : “A tous ceux, européens et musulmans, qui, souvent au prix de leur vie, ont pacifié, fertilisé et défendu sa terre. 1830 – 1962.”
Le monument, dont le financement avait été assuré par souscription, était détruit par l’explosion d’une charge de plastic le 8 juin 1980.
Vingt ans plus tard, après son élection à la Mairie de Toulon, Jean-Marie Le Chevalier avait fait adopter, le 20 décembre 2000, en séance publique du Conseil municipal, une délibération attribuant le nom de « Général Raoul Salan, libérateur de Toulon » au carrefour situé à l’intersection du boulevard Sainte Anne et du boulevard du Faron. Et le « Carrefour Général Raoul Salan, Libérateur de Toulon » était inauguré le 3 Mars 2001.
Régulièrement, l’ADIMAD, l’association « Les amis de Raoul Salan », l’Association des combattants de l’union française (ACUF), le Cercle National des Rapatriés (CNR) et l’Association pour la Mémoire de l’Empire Français (AMEF) ont organisé là les commémorations en l’honneur de celui qui fut un des libérateurs de la ville : le colonel Salan. Il commandait le sixième Régiment des Tirailleurs Sénégalais (RTS) qui combattit à La Valette contribuant ainsi à prendre Toulon le 28 août 1944.
Salan fut également le général Français le plus décoré mais aussi un des conjurés du putsch d’avril 1961 et il devait ensuite prendre la tête de l’OAS (« Je suis le chef de l’OAS. Ma responsabilité est donc entière. » devait-il déclarer en mai 1962, lors de son procès), ce que ne pouvait supporter les sectaires ligues de vertus « ripoublicaines » telles que la Ligue des droits de l’homme et Hubert Falco, nouveau Maire de Toulon.
Ce carrefour fut alors ignominieusement débaptisé le 24 juin 2005 sous leur pression, pour ne plus le nommer que : « Carrefour Colonel Salan, libération de Toulon »…
Merci à Jeune Nation de nous remémorer cette épisode de notre combat pour que vive l’Histoire de France.
Cependant, concernant le monument dont l’inauguration eut le 14 juin 1980, une erreur de date apparaît
dans le texte concernant sa destruction par une charge de plastic – ce que l’on ne peut oublier !
« Le monument, dont le financement avait été assuré par souscription, était détruit par l’explosion d’une charge de plastic le 8 juin 1980″…
Et un certain pseudo-général De Gaulle , lui, ne verra jamais ses innombrables plaques dans les rues françaises débaptisées. La Ripoublique fidèle à elle même.