Tribune libre de Pierre Dortiguier : Brexit et Frexit, deux faces de la même pièce
Le dilemme de la contestation française de la mauvaise gestion nationale et européenne se formule ainsi, comme dans les propos électoraux de la Présidente du Front National : hors de l’euro est le salut, ou vous cessez l’Union européenne oui vous coulez davantage ! Ce cri de ralliement des énergies semble être un programme, or il n’en a que l’apparence, car la formule devrait être : pour ou contre une juste coopération et un lien solide franco-allemand. Car la demande de l’euro fut en effet, on ne l’oublie que trop, imposée à l’Allemagne de Kohl par Mitterrand après le recouvrement de son unité, le pays étant considéré comme la vache à lait de la prairie européenne et plus loin encore jusqu’aux Polonais ou Biélorusses du Proche Orient qui se veulent nos croisés modernes. On serait alors plus loyal, et les économistes d’avertir que la sortie de l’euro et la faiblesse du franc ressuscité et bientôt dévalué, au bout de la première année, de 15%, comme le rapporte le quotidien parisien les Echos du mercredi 22 février, qui reposerait sur notre économie en perte de vitesse, que nous soyons ou non en Europe politique, serait catastrophique.
Il y a un langage à tenir aux Français, que tout mouvement patriotique doit avoir et la franchise efficace consiste à éclairer la France sur sa faiblesse intrinsèque. On distrait les électeurs en leur faisant croire qu’à elle seule, dans sa francophonie surtout africaine, par exemple, en excluant d’elle, j’en avertis, le Québec sous couronne anglaise, elle pourrait se développer, comme l’entend M. Asselineau avec bonne foi : c’est la même illusion que celle de la colombe, dans la fable de Platon, qui croit que le vent contraire une fois aboli, elle se mouvrait plus aisément. La France, à cet égard, est la colombe illusionnée, qui voit l’Europe comme un abaissement alors qu’elle a été son moteur d’avancement malgré le parasitisme de Bruxelles qui n’est que la suite ou la transposition de notre propre corruption démocratique, une Assiette au Beurre inhérente à toute forme représentative appuyant son incapacité sur une technocratie .A cet égard Bruxelles et un Palais Bourbon.
Notre faiblesse n’est en effet pas conjoncturelle, mais historique, sinon habituelle, plongeant ses racines au milieu du siècle dernier : tel candidat, Macron, dans son livre bien écrit, au style mieux soigné que celui de ses concurrents, en ancien élève, comme nous-mêmes, -là s’arrête la comparaison, rassurez vous- des Jésuites, ceux de la Providence d’Amiens et khâgneux du lycée Henri IV, mais fort monotone, mi figue mi raisin et qui tient son lecteur en haleine, sans vouloir le heurter, use de tous les moyens de la séduction jésuitique, et laisse néanmoins, en les noyant par ailleurs, passer quelques faits, pour montrer son sérieux ou son poids politique possible, comme le ferait un candidat à un concours, quand il rapporte que notre chère France s’est faite distancer par l’Allemagne dans la robotisation, cinq fois moins développée chez nous. Que les raisons soient psychologiques ou sociales, comme il le relève avec raison, il ressort que la comparaison avec notre voisine est en notre défaveur, au point que, à forger un néologisme politique, l’Allxit , après le Frexit, serait envisageable pour elle, car ne plus nous soutenir ni les pays de l’Est européen, pourrait être un allègement du fardeau pour un État diminué ou estropié par la guerre, contraint par la conjuration du spéculateur et révolutionnaire professionnel hongrois Schwarz dit Soros manœuvrant le tiers monde, comme ses ancêtres bolchevistes de Budapest le prolétariat, d’accueillir un million de gens dont la majorité restera à charge, sans dynamiser le pays. Mais l’Allemagne peut le digérer avec des troubles graves et même expulse déjà par la fenêtre, par dizaines de milliers ceux à qui elle a ostensiblement et précipitamment, on ne le remarquera jamais assez, sous contrainte donc ouvert, sous pression financière internationale, la porte, alors que notre seule manière française, conforme à une tradition révolutionnaire aussi brutale qu’inefficace, serait la violence de la guerre civile, d’abord larvée puis générale, sans lendemain, comme le fut en petit la Commune de Paris, que plusieurs observateurs sentent inévitable et dont Dieu nous préserve !
Est-ce que le Frexit peut freiner ou au contraire aggraver le désordre d’une mauvaise gestion ou d’une frivolité politique ?
Que sera le paysage français, hors d’Europe, avec sa première place en matière de déficit, et un accroissement annoncé par celle qui se voit en Trumpette, s’il nous est permis de plaisanter ainsi, française, des dépenses fruits de nouveaux emprunts, qui ne peuvent pas se substituer à la volonté et à la qualité conséquente du travail ?
Le Brexit a été la réponse naturelle d’un pays impérial et jaloux à une Europe qui est son concurrent et une Allemagne dont elle veut profiter mais sans contrepartie ; en fait ce n’est que la sortie apparente d’une puissance dont un pied était toujours resté hors du cercle européen.
Nous ne disons pas que la candidate heureuse Marine trompe ou égare son électorat, mais, pire, qu’elle se trompe, parce que le mot de France n’a pas, à lui seul ; une force magique, et qu’il s’agit plutôt d’envisager une convalescence longue avant de se donner l’illusion d’une santé à portée de main.
Ce que nous nommons le paysage français politico-économique, sera, dans le meilleur des cas, tenu de renégocier la nécessite impérative ou inévitable d’une collaboration franco-allemande, et là serait une manière réaliste et intelligente de tirer le pays du bourbier dans lequel il s’enfonce ! Si la candidate du Front national sait formuler pareille question, elle sortirait de l’utopie, et ralentirait cette décadence ou chute d’autant plus pénible et déshonorante que nous n’avons pas même la perspective de tomber de haut, comme l’observait feu Heidegger.
Pierre Dortiguier
Trump confirme que la plupart des « menaces antisemites » proviennent de la petite communaute elle-meme.
http://www.nydailynews.com/news/politics/trump-suggests-jewish-community-spreading-anti-semitic-threats-article-1.2984866
Diamond Joe Gutnick et sa famille se declarent « en faillite ».
http://www.smh.com.au/business/joe-gutnick-faces-public-examination-of-bankruptcy-20170213-guc0yp.html
« On voit que c’est une affiche qui a été faite par les Américains. Ça veut dire quoi ? Que les Français ne sont plus maîtres d’une programmation sur leur sol. »
http://www.humanite.fr/musique-les-ambitions-francaises-du-festival-lollapalooza-631944
Au Top 10 de la librairie Fnac : Audrey Carlan, E. L. James, Marc Levy, Joseph Joffo…
http://livre.fnac.com/top-10-livres-roman-et-nouvelles/ta94320
Macron rencontre Axel Kahn, Jean-Claude Ameisen, Claudine Hermann, Hubert Reeves et Cedric Villani.
https://www.sciencesetavenir.fr/politique/emmanuel-macron-debat-avec-hubert-reeves-c-hermann-cedric-villani-j-c-ameisen-et-axel-kahn_110740
Est-il vrai que la famille a touché 700 000 euros de « subventions » qui auraient pu servir de rétro-commission envers un ministre étranger ?
http://www.bvoltaire.fr/gabriellecluzel/theo-fils-dun-ministre-congolais-embarrassant-f-hollande,316404
Je partage tout à fait cette analyse. Mais peut-on miser sur la rationalité en politique?
Will Brexit halt mass Third World immigration? Will Brexit halt the promotion of the “LGBT” mental illness? Will Brexit undo the fundamental flaws of the banking and financial systems? Will Brexit halt the decline of the manufacturing industry? Will Brexit really “save” Britain?
The answer to all of these questions is, of course, no. The reality is that mass Third World immigration—which has destroyed almost all the large inner city areas of the UK, created Islamic no-go zones, and spurred on internal terrorism—are all policies which have been pursued by successive British governments, and not the European Union.
The promotion of the “LGBT” insanity and the wilful destruction of traditional family values through the promotion of homosexual marriage, was started by the “Conservative” Party, independently of the European Union.
The destruction of Britain’s manufacturing industry—and the wholesale exporting of the UK’s industrial processes to China—happened outside of the European Union.
Many other examples of policies which have—and still do—seriously damage Britain can be given. For example, the UK’s “foreign aid” budget—which next year will exceed the local government budget—has nothing to do with the European Union.
The reality is that every single major issue which is leading to the destruction of Britain, is completely independent of, and separate from whatever economic dictates are imposed upon the UK by the European Union.
Even the much-vaunted “EU immigration”—used by the “leave” camp ad infinitum—is, for the greatest part, European in origin.
In fact, all of the ills mentioned above—and many more—inflict many nations already outside of the EU. Canada is possibly the best example—a veritable lunatic asylum of political correctness devoted exclusively to destroying every last vestige of Western civilization—and the same thing is happening in the United States of America, to a very large degree.
There is no direct causal link to what many British people seem to perceive as the “ills of the EU” and the European Union as an institution, and it is a seriously mistaken delusion to think that Brexit is going to make all of these problems disappear.