Dans un entretien au journal de gauche Le Monde, publié trois jours après celui de François Hollande, le ministre de l’Économie Arnaud Montebourg prend le contrepied de son président comme de son premier ministre.
« Il faut donner la priorité à la sortie de crise et faire passer au second plan la réduction dogmatique des déficits, qui nous conduit à l’austérité et au chômage »
a-t-il déclaré réclamant une « évolution » des choix politiques de François Hollande et Manuel Valls, fortement critiqués.
« L’Allemagne est prise au piège de la politique austéritaire qu’elle a imposée à toute l’Europe. Quand je dis l’Allemagne, je veux parler de la droite allemande qui soutient Angela Merkel. La France n’a pas vocation à s’aligner sur les axiomes idéologiques de la droite allemande. Je ne peux que remercier Sigmar Gabriel, mon homologue socialiste à l’Économie, qui pousse dans le même sens que nous »
Devant les dénonciations d’Arnaud Montebourg d’alignement de l’exécutif français sur la droite allemande et la réclamation d’un changement de cap, François Hollande a répondu depuis les Comores, laissant accroire qu’ils étaient sur la même position :
« Je souhaite que nous puissions convaincre nos partenaires européens de donner une priorité à la croissance. Tous ceux qui portent cette idée sont les bienvenus et c’est la position du gouvernement. »
Manuel Valls a utilisé la même tactique pour tenter de masquer les divisions du gouvernement :
« La donne européenne est en train de changer. Le président de la République et le premier ministre agissent dans ce sens et le premier ministre attend du ministre un engagement total sur la loi croissance et le pouvoir d’achat »
Matignon a encore affirmé que les propos d’Arnaud Montebourg n’avaient « rien de choquant », alors que Manuel Valls avait dénoncé les socialistes « irresponsables » qui remettaient en cause les choix gouvernementaux. Dimanche, interrogé sur ces attaques, celle d’Arnaud Montebourg s’ajoutant à d’autres formulées par Jean-Luc Mélenchon (« monsieur Hollande, c’est pire que monsieur Sarkozy »), Benoît Hamon (voir plus bas) et Cécile Duflot, dont le livre vient de paraître, François Hollande a préféré faire ce qu’il sait faire de mieux, l’innocent :
« Qui m’agresse ? Je ne vois pas [sic] »
Interrogé par le Parisien, le ministre de l’Éducation nationale Benoît Hamon a pourtant réaffirmé les différences entre Arnaud Montebourg ainsi que lui-même et la politique du gouvernement, précisant même :
« Arnaud et moi ne sommes pas loin des frondeurs, mais notre problème n’est pas d’en prendre la tête. Notre volonté est d’être au service d’un rassemblement de la gauche et de peser au sein du gouvernement »
se plaçant comme une force d’opposition au gouvernement. Lors d’une rencontre ce dimanche à Frangy-en-Bresse, Benoît Hamon a encore précisé, se plaçant clairement au service de « la gauche » plutôt que du Parti socialiste :
« Nous ne sommes pas dans un congrès du PS. Notre objectif c’est que la gauche réussisse. […] Il n’y a pas de courant au sein du gouvernement ».
Les quatre hommes ont pourtant les mêmes analyses, remettant l’échec total du gouvernement en matière économique – comme dans les autres domaines – sur les autres, des facteurs extérieurs, en l’occurrence l’Allemagne, tel Benoît Hamon affirmant après Hollande, Valls et Montebourg :
« Angela Merkel ne peut plus être celle qui donne le “la” de l’orientation européenne. L’Allemagne sert ses intérêts personnels, pas ceux de l’Europe ».
François Hollande, dans le Journal du dimanche, a laissé échapper ces propos tristement révélateurs :
« Si je pensais [sic] que ma politique ne marchait pas, j’en aurais changé. Je ne suis ni maniaque, ni obstiné. […] Ce n’est pas l’indice de croissance, ni même tel ou tel sondage qui va me convaincre de la non-pertinence de ma politique. »
C’est la révolution de 1789 qui a donné naissance au socialisme !!!!
Celle qui est tant attendue donnera t’elle naissance au national socialisme ?
Mr Poutine d’après les sondages remporte plus de 80% de russes très contents de sa politique !
Ce n’est pas un autocrate comme on veut nous le laisser croire !
Sa politique : du national socialisme !
Oui foutons les dehors pendant qu’il est temps.
J’ignorais ces propos de Jean Zay.
Suis dégouté .
Et Vive Le Maréchal !