Certains verdicts, conformes à la justice et à la morale, rendus à des milliers de kilomètres, font enrager Christiane Taubira. D’autres, aussi immoraux qu’injustes, rendus dans le pays où elle est ministre, n’ont pas ce pouvoir. Celui-ci devrait même ravir cette ennemie des Français. Deux criminels cap-verdiens, reconnus coupables d’agressions, de vols avec violences, et d’agressions sexuelles ont été remis en liberté par un juge rouge à Évreux.
Sur les trois individus ayant participé aux agressions, seuls deux, âgés de 21 et 25 ans, étaient jugés en comparution immédiate.
Ils avaient dans un premier temps attaqué un jeune Blanc de 14 ans qui sortait du lycée. En pleine rue, ils avaient exigé qu’il leur donne son téléphone ; devant son refus, ils l’avaient frappé. Le jeune Français leur avait échappé, mais il avait été rattrapé. Les deux criminels africains l’avaient à nouveau frappé, lui volant de l’argent et sa montre, avant de partir en le menaçant.
Le jeune homme, courageusement, mais hélas bien inutilement, a porté plainte et reconnu les criminels. Ils ont été arrêtés par les policiers peu après. Ils ont été alors confondus pour une autre agression, commise quelques jours plus tôt.
Ce jour-là, les congénères de Christiane Taubira s’infiltrent sans être inquiétés au sein d’un établissement scolaire. Ils y agressent sexuellement deux jeunes filles. Les deux victimes réussissent à s’enfuir. La première a été touchée et la seconde a été plaquée contre un mur et violemment maintenue pendant que les individus se livraient à des attouchements.
« Je l’ai caressée juste pour rigoler »
a lancé l’un des criminels à l’audience, sûr par avance de l’impunité que lui offrirait leur République. Il a été soutenu par son avocate, Christelle Beauvalet, qui a osé minimiser l’agression « il faut redonner aux faits leur juste dimension », a-t-elle affirmé.
Le parquet avait requis une très faible peine : huit mois ferme. Le juge rouge a été encore plus clément : ils s’en tirent avec 10 mois avec sursis. Comme une incitation à recommencer dès que l’occasion s’en présentera.