Les premiers ministres ne changent pas plus que les méthodes dans le petit État criminel. Le député français au Parlement européen Édouard Martin a annoncé avoir, ainsi que trois de ses collègues, danois, irlandais et chypriote, été empêché de se rendre à Gaza. Arrivés mardi dans l’entité sioniste, les députés avaient programmé un voyage à Gaza puis en Cisjordanie et à Jérusalem-Est avec l’accord des autorités d’occupation juives. Elles avaient validée et accepté le programme depuis plusieurs semaines.
« L’État [sic] israélien nous refuse l’accès à Gaza sans explication. Nous serions considérés comme des “ennemis d’Israël”. […] Nous avons prévenu le président du Parlement européen Martin Schulz, et j’ai alerté les autorités françaises sur ce problème »
a-t-il précisé sans susciter la moindre réaction officielle.
« La question, c’est : “Que cache l’État d’Israël en nous refusant l’accès à Gaza”. On nous dit ce matin, “circulez, y a rien à voir”, alors que nous sommes venus ici aussi pour constater les dégâts des bombardements. »
Ce n’est pourtant ni les meurtres de masse commis par l’armée israélienne en août dernier, ni la détention d’un terrible arsenal nucléaire menaçant non seulement la paix dans la région, mais également la paix mondiale, hélas connus de tous, que veulent cacher les autorités de l’entité sioniste.
Édouard Martin n’a pourtant rien d’un extrémiste : ce syndicaliste de la Confédération française démocratique du travail (CFDT) s’était fait connaître à l’occasion de la fermeture des hauts-fourneaux en Lorraine. Il est membre du Parti socialiste (PS) et, au niveau, européen appartient au groupe parlementaire de l’Alliance progressiste des socialistes et démocrates au Parlement européen (dit S&D) aux côtés de douze élus PS et un du Parti radical de gauche (PRG) pour la France, de 23 élus du Parti social-démocrate d’Allemagne (SPD, Sozialdemokratische Partei Deutschlands), de 20 autres du Parti travailliste (LP, Labour Party) britannique, etc.