Gilbert Minassian, un criminel étranger qui avait quitté la France pour échapper à une lourde condamnation en 1989, a osé saisir la justice française pour pouvoir revenir dans notre pays. Ce braqueur de banque arménien, doublé d’un agitateur communiste est devenu, après sa fuite, mercenaire, combattant comme partisan contre l’Azerbaïdjan dans la région du Haut-Karabagh. Il a fini par intégrer l’armée arménienne et à en devenir un officier supérieur. L’ancien communiste devenu colonel, qui affirme vouer sa vie à l’Arménie voulait donc revenir en France – dont il possède par les papiers la nationalité – malgré sa condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité.
Le 26 juin 2013, la justice, par la voix de la Cour de cassation, a donné raison à ce criminel qui contestait l’application d’un décret concernant la prescription. La Cour a estimé que seule une loi peut déterminer les cas qui interrompent la prescription alors que le gouvernement, en 2004, n’avait pris qu’un décret. Cette erreur a donc permit à cet indésirable de revenir triomphalement hier en France et sans avoir effectué le moindre jour de prison pour son crime.
Nicolas, Samuel, Esteban et les autres apprécieront. Les Français seront ravis d’apprendre que tout ce qui touche aux – prétendus notamment – crimes contre l’humanité est imprescriptible, tandis que les meurtriers de Français comme les violeurs d’enfants peuvent compter sur la clémence de la justice, adoucie encore par l’incompétence des ministres de la République…
Suite à cette décision, des milliers d’autres criminels ont demandé à ce que soit réexaminé leur cas et obtenir que leur procès soit cassé pour les mêmes raisons. Officiellement, vingt délinquants et criminels ont déjà été remis en liberté ; 17 autres ont vu l’un de leur jugement cassé, mais restent en prison parce qu’ils purgent d’autres peines.
Cette affaire intervient alors qu’à Dreux il y a quelques jours, un policier écœuré a officiellement et publiquement dénoncé la décision d’un magistrat qui a fait relâcher trois racailles – étrangères cela va sans dire, Charly, Brahim et un troisième natif de la Martinique – prenant comme prétexte que la prison de Dreux était pleine. Dans un courrier adressé à sa hiérarchie et aux syndicats notamment, un commandant de police précise :
« Au moment de l’avis à M. le substitut de permanence et après avoir vérifié que ces mises sous écrou étaient toujours valides, quelle ne fut pas la surprise de l’OPJ de se voir signifier par le magistrat de libérer sans délai les mis en cause, sans suites judiciaires, au prétexte que la maison d’arrêt de Chartres était pleine et qu’il ne fallait plus mettre en exécution le moindre écrou jusqu’au moins au 1er septembre. »
et ajoute :
« Outre le sentiment d’impunité que peuvent avoir ces délinquants, chevronnés pour la plupart, lorsqu’ils franchissent la porte du commissariat moins de deux heures après avoir été interpellés, les conséquences sur le moral et la motivation des fonctionnaires de police sont immenses. »
D’autant plus que ce cas de remise en liberté n’est pas limitée qu’à Dreux ; les remises en liberté par les juges d’extrême gauche seraient devenues courantes. Et le tout sans le moindre décision judiciaire écrite, ce qui permettrait le cas échéant de remettre les éventuelles suites de cette libération sur le dos des policiers.
« Quel message d’encouragement adressé aux délinquants ! » note le responsable du syndicat Synergie Officiers Patrice Ribeiro.
Exprimant clairement la défiance des policiers vis-à-vis de l’indépendantiste guyanaise qui sert de ministre de la Justice, le syndicaliste poursuit :
« Je ne suis pas étonné. Place Vendôme, la ministre, Christiane Taubira, passe son temps à professer que c’est la prison qui fait la délinquance et non le délinquant qui devrait faire de la prison. Certains se hâtent de mettre en application cette doctrine insensée, alors que la délinquance monte objectivement partout en France. […] la situation en matière de sécurité ne peut aller qu’en se dégradant ».
Les délires d’une africaine anti-française qui se complaît à pourrir la vie des Français et à faciliter celle de ses congénères délinquants arrivent aujourd’hui à leur paroxysme, provoquant de (bien timides hélas) réaction des policiers.
Face à ce travail de sape de la police française par l’anti-France, aucune réaction n’a été notée du côté de Manuel Valls. Il est vrai que celui-ci est déjà en guerre ouverte contre l’Africaine, comme l’illustre une lettre écrite le 25 juillet par le ministre de l’Intérieur à François Hollande contre le projet de réforme pénale. Rendue publique aujourd’hui, elle met en lumière le divorce définitif entre les deux ministres, illustrant le naufrage du gouvernement Ayrault – qui sagement a montré hier aux Français qu’il préparait sa reconversion en joueur de tam-tam africain…
Voici quelques extraits de cette lettre du gazeur d’enfants :
« J’attire votre attention sur les désaccords mis en lumière par le travail interministériel qui s’est engagé récemment autour du projet de réforme pénale présenté par le ministère de la justice […] la quasi-totalité des dispositions de ce texte a fait l’objet de discussions, voire d’oppositions du ministère de l’intérieur, qui a toutefois tenu à proposer des alternatives. […]
1. Des désaccords sur la méthode
[…] Je dois souligner le bref délai dans lequel est conduite la réflexion sur un projet de loi, techniquement dense et politiquement sensible, tant au sein de notre propre majorité que vis-à-vis de l’opposition. Cette brièveté du temps d’échanges, d’expertises conjointes et de débats pose notamment problème en ce qui concerne l’étude d’impact reçue tardivement. […] En outre, ce projet de loi repose sur un socle de légitimité fragile, la conférence de consensus. […]
2. Des désaccords sur le fond
– Ce projet de loi part d’un premier postulat que je ne peux intégralement partager : la surpopulation carcérale s’expliquerait exclusivement par le recours “par défaut” à l’emprisonnement, et par l’effet des peines planchers. Pour mémoire, nous disposons de 57 235 places de prison (pour plus de 68 500 détenus). La construction de 6 500 places supplémentaires est prévue. L’Espagne compte presque 76 000 places de prison pour une population d’un peu moins de 50 millions d’habitants, le Royaume-Uni, environ 96 200 pour une population identique à la nôtre. […]
– Ce texte avance un second postulat que je partage (l’efficacité de la prévention de la récidive passe par l’individualisation de la sanction, et par des politiques d’insertion et de probation améliorées) mais sur lequel je diverge quant à la façon d’atteindre l’objectif poursuivi. […] C’est la raison pour laquelle nous avons alerté, dès le mois de février, sur les dangers d’une stratégie qui faisait de la loi pénale un vecteur de communication politique, au risque de provoquer un débat passionné et irrationnel, reproduisant en cela les méthodes de l’ancien gouvernement, alors mêmes que nous les dénonçons. […]
– Enfin, ce projet de loi repose sur un troisième postulat ; la pertinence de traiter de la récidive en général, à charge pour le juge d’individualiser, alors que je soutiens, partant de la réalité criminologique, que nous devons traiter dans la loi plus finement des récidivistes, qui obligent, pour certains, à une exigence accrue de prévisibilité et de fermeté de la loi pénale. […] »