Philippines : « pas de droits de l’homme » pour les jihadistes annonce le président Duterte
Le président des Philippines, Rodrigo Duterte, a averti lundi que les jihadistes de l’État Islamique chassés de Syrie et d’Irak pourraient tenter de s’installer dans son pays. Connu pour son franc-parler et ses décisions à l’emporte-pièce mais efficaces contre le trafic de drogue, il a prévenu que les droits de l’homme ne s’appliqueraient à eux afin de protéger sa population.
« Rappelez-vous, ces types, ils n’ont pas un iota d’idée de ce que sont les droits humains, croyez-moi. Je ne vais pas simplement laisser mon peuple se faire massacrer au nom des droits de l’homme, c’est de la connerie. »
Rodrigo Duterte est connu, d’abord, pour avoir déclenché une vraie guerre au crime organisé à travers le pays, mais aussi pour ses prises de position violentes envers les leaders mondiaux, dont Barack Obama, Ban Ki-moon et même le Pape François. Opérant récemment un rapprochement diplomatique avec la Chine, il a souhaité mettre fin à la présence militaire américaine dans son pays, qualifiant Barack Obama de « fils de pute ». En revanche, Rodrigo Duterte n’a pas caché sa joie à l’annonce de l’élection de Donald Trump à la maison Blanche :
« Tous les deux, on a tendance à proférer des obscénités à la moindre occasion. On est pareil tous les deux. Puissiez-vous vivre longtemps, Monsieur Trump. Je n’ai plus envie de me quereller avec les États-Unis parce maintenant, Donald Trump est le président ».