Mort de Castro, fin d’un mythe !
La jeune génération nationaliste, qui est patriote, pour le dire simplement, sans la connotation jacobine qui travestissait ainsi son propre terrorisme, ignorera avec juste raison le montage de cette sorte de révolution orange, à la sauce de ce Schwarz dit Sorros, que fut le castrisme de Cuba, soit la mainmise par un ancien élève des Jésuites, Fidel Castro né dans une riche famille de planteurs, mais, n’ayant jamais interdit l’activité de la secte, maçonnique, à l’exemple du créateur du nationalisme cubain Jose Marti, que l’on voit sur une place de Santiago statufié avec l’équerre et le compas, et, pour revenir à Fidel, d’ascendance marrane galicienne ,a-t-on dit, comme il est le cas souvent dans l’hispanité américaine, mainmise, disons-nous, sur un mouvement d’indépendance et de révolte constante contre l’emprise américaine sur l’île.
Cette emprise avait, ceci dit pour mémoire, débuté par un crime commis par l’administration de Théodore Roosevelt qui avait cherché un conflit avec l’Espagne en faisant sauter, comme il est avéré, un de ses propres bâtiment de marine, un cuirassé,le 15 février 1898, le USS Maine, dans la baie de la Havane. Il convient de noter que le plus féroce journaliste à répandre la fable du coulage du cuirassé Maine par les Cubains,avec son slogan que vous pouvez lire sur Wikipedia, Remember the Maine, to Hell with Spain ! « Souvenez vous du Maine, en enfer avec les Espagnols », fut aux États-Unis l’ignoble Joseph Politzer transformé en Pulitzer, né en Hongrie en 1853, fils de riche marchand de grains, et dont le nom est popularisé par un prix. Que de sang son mensonge contre l’Espagne a fait verser! La guerre initiée fin avril 1898 contre ce morceau de l’Empire espagnol, où était établie la famille du futur leader nationaliste espagnol José Antonio Primo de Rivera, visait plus lointainement l’Asie, à savoir la possession de la colonie espagnole des Philippines, où la répression contre les indigènes fut féroce, et fit apparaître dans l’histoire américaine, le nom de Mac Arthur, gouverneur militaire, père du général ayant occupé le Japon, et comme son fils haut- dignitaire de la maçonnerie US.
Il en résulta, pour ce qui est du Castrisme appuyé sur l’Union Soviétique, un despotisme, avec ses camps d’épuisement, les granjas, soutenue paradoxalement par les milieux que la rhétorique révolutionnaire entend par réactionnaires, et qui visaient le même but : attacher le mouvement d’indépendance américaine à une idéologie qui le rende à la longue impopulaire et ruineux pour sa nation, afin que le peuple hispanique entre plus soumis que jamais dans le giron du désordre mondial !
Il suffit pour s’en convaincre et démasquer ainsi une imposture ayant duré deux générations, de lire ces quelques lignes d’un Cubain voyageur, exilé juif volontaire qui fait l’éloge funèbre de Castro en rappelant les faits suivants: tout d’abord, quel était cet affreux régime, à lire la presse mainstream, de ce prétendu monstre de Fulgencio Batista auquel sont toujours attachés les exilés cubains de Floride qui ont refusé d’accorder naguère leurs voix au Parti Démocrate dont ils formaient la clientèle et enclenché la mécanique de la défaite de la dame Clinton, la reine d’Halloween, comme on la plaisante, qui riait aux éclats de la mort de Khadafi!
« En 1947 », écrit l’universitaire juif cubain de l’université du Texas, Arturo Lopez Levy, soit avant la prise de pouvoir par les communistes, « le gouvernement de Cuba, travaillé lourdement par le Comité Arabo Cubain et », ajoute grotesquement ce propagandiste, pour bien impressionner les lecteurs naïfs par les restes du « parti nazi cubain » (sic, c’est un parti imaginaire) fut le seul en Amérique latine à avoir voté contre la résolution 181 des Nations Unies qui divisait le Mandat britannique de Palestine en ce qui devait être un État Juif et un État Arabe. La gauche cubaine était du côté des Sionistes ; « The Cuban left was on the side of the Zionists ».
Interrompons ici la traduction de l’article pour rappeler à nos lecteurs que ce fut une initiative du tyran Djougachvili dit Staline, qui fit proposer par son ambassadeur auprès des Nations Unies Gromyko (encore un surnom révolutionnaire) la création d’un État juif, alors qu’il n’en avait diplomatiquement jamais été question !
Retournons à l’article du Cubain sioniste :
« Durant ces années, Castro et certains de ses plus proches sectaires ont noué des amitiés très importantes avec des membres de la branche de Hashomer Hatzair, mouvement Sioniste-socialiste. Plus tard, immigrés en Israël, certains de ces kibbutzniks d’Hashomer Hatzair deviendraient les plus empressés avocats du rétablissement des liens diplomatiques entre Cuba et Israël interrompus par Castro en 1973 ».
Cette rupture avait été une des conditions de la nomination de Cuba et de son Chef à la tête du mouvement des non-alignés. Elle était donc hypocrite. L’histoire éternelle du cheval de Troie !
L’article poursuit, qui dénonce à nos yeux l’hypocrisie de Castro et de tout régime communiste ou affilié, car on juge de la différence entre un médicament et un poison à sa composition ! L’attitude positive de Castro envers Israël « a eu ses meilleurs moments avec la désignation de son ami Richard Wolf, ou Richard Subirama Lobo, ainsi qu’il était connu en espagnol », comme ambassadeur de Cuba en Israël en 1960. Wolf, juif germano-cubain « had financially supported Castro’struggle against the Batist dictatorship », avait donc soutenu financièrement la lutte de Castro contre la dictature de Batista. Pendant plus de dix ans, au milieu des pressions croissantes de la Guerre Froide et alors que Cuba s’était lié au bloc soviétique, Wolf a réussi à maintenir, lit-on, les liens de son gouvernement avec Israël. Des échanges économiques, scientifiques, éducatifs, ont eu lieu en dépit de la virulence qui opposait les deux pays aux Nations-Unies !
Durant cette période Cuba a reçu de substantiels bénéfices de la coopération avec Israël dans des secteurs comme la pêche, l’industrie citronnière et l’agriculture moderne. Wolf dont la fortune venait de plusieurs brevets métallurgiques qu’il possédait, a payé de sa poche les frais de l’ambassade cubaine.
L’auteur rappelle avec raison ce fait capital que le communisme castriste avec ses expropriations massives a détruit la classe moyenne et le ressort économique indigène, et donc par la bande, affecté plusieurs juifs, « destroyed Cuba’s middle and business classes, which included many Jews », lesquels ou restèrent à la Havane, ou partirent au foyer sioniste, par un accord signé en 1961. Tout est bien qui finit bien, direz-vous !
Le reste est connu, les retrouvailles avec Shimon Perez, au début des années quatre vingt dix, et surtout est marqué, quoique les lois nous demandent la discrétion, par cet universitaire cubain sioniste ,le désaccord entre l’ancien Président de la République Islamique d’Iran et professeur d’enseignement technique M. Ahmadinejad et le dictateur défunt sur le sens de l’holocauste, que ce dernier entendait comme une justification de l’existence de cet organisme qui l’avait toujours soutenu depuis le temps de son opposition, point aussi solitaire qu’on le pourrait donc penser, au dictateur Batista, dictature regrettée, alors que celle du « leader suprême » ne le sera point, ayant avili aussi moralement une population, il y a honte à le dire, qui se vend pour subsister!
C’est dans un entretien avec le magazine sioniste US The Atlantic que Fidel Castro lança ce « cri de nature » contre le Président Ahmadinejad!
Il faut voir le sérieux avec lequel l’athée Raoul, frère supposé de Fidel, la tête coiffée, allume récemment les bougies d’Hanuka. A croire que Voltaire a bien vu le danger de l’athéisme devenu religion !
Arturo Lopez Levy nous confie qu’en 1992, certain Rafi Eitan, ancien agent du Mossad, auquel on attribue le bombardement de la centrale atomique d’ Irak, tout comme la capture d’Eichmann, -un gros bonnet donc!- et membre du Cabinet israélien a fondé une compagnie possédant plusieurs coopératives de citrons dans le pays. Il les vend en Israël. Eitan, qui a été impliqué dans le scandale d’espionnage de Washington dans les années 80 « has a personnal relationship with Fidel Castro through his company ». « Eitan s’est joint à Castro pour inaugurer le mémorial de l’holocauste de la Havane,- un grand chandelier à sept branches dans une place du centre de la ville. » « Eitan joined Castro to inaugurate Havana’s Holocaust memorial monument-a large seven-branch menorah in a central city square ! ».
Tout le « demi-monde » de la politique et de la culture gauchiste parisienne, washingtonienne et apparentée, dans ce petit village que serait devenu le monde aux yeux des spéculateurs de Wall Street et du globalisme, s’est émerveillé de Cuba, a choyé ses élites, fait avorter, avec Kennedy, comme nous l’expliquons plus bas, le débarquement des anticommunistes cubains à la Baie de Cochon en 1961; le Président US fut assassiné, mais non le tyran cubain, et l’effondrement intérieur du régime par pourrissement de ses fausses élites, est néanmoins un coup dur pour les dupeurs de la jeunesse à laquelle l’on racontait des contes à la mère l’oie, sous prétexte d’alimenter un romantisme révolutionnaire. C’est un film d’Hollywood, avec le même type de producteur.
Sur cette affaire du débarquement manqué de la Baie des Cochons, renvoyons à feu l’érudit allemand -de confession protestante- ancien membre de l’Abwehr- militant, plus qu’expert, de la lutte antimaçonnique, de nom de plume Juan Maler, qui vécut à Bariloche en Argentine, dans son livre La Grande Rébellion, Die Grosse Rebellion, (il voulait entendre contre Dieu et la nature), 525pp. Buenos Aires,1969,autoédition, qui parle de trois trahisons contre Cuba, au service des communistes: Celle d’Eisenhower interdisant en Mars 1958, toute livraison d’armes à Cuba, la seconde, plus éclatante dénoncée par le U.S. News and World Report, du 4/2.63, indiquant que Kennedy interdit dans la nuit du Lundi 17 avril la poursuite du soutien de la couverture aérienne américaine aux 1180 combattants anticommunistes ; et la conséquence en aura été, avec la réduction de l’importation de sucre, par contre coup la colonisation économique et militaire soviétique avec la construction d’une base de fusées et la présence des milliers d’instructeurs, ouvrage réalisé, voilà la troisième trahison qui revenait aux Britanniques, par l’ ingénieur anglais Alex Scott! A ceux qui parlent d’oppositions, faisons observer que le triangle maçonnique a des angles égaux !
Pierre Dortiguier
Avec la kippa svp …