Délégation PNF et Jeune Nation aux commémorations de Jose Antonio Primo de Rivera
Une délégation du PNF et du cercle Franco-Hispanique, constituée d’une vingtaine de militants venus des quatre coins de France s’est rendue en Espagne. Invités par nos camarades Phalangistes à l’occasion des cérémonies et manifestations du 20 novembre, commémorant les morts de José Antonio Primo de Rivera et Francisco Franco. Cette année fut marquée par le quatre-vingtième anniversaire de la mort de José Antonio le 20 novembre 1936.
Le vendredi matin, la délégation se retrouva pour une visite historique du temple de Debod, temple offert sous la présidence de Gamal Abdel Nasser en 1972 à Franco.
En contrebas, à l’emplacement de la caserne madrilène : le Cuartel de la Montaña ou a été érigé un monument en mémoire du siège tenu bravement par le Général Fanjul, où tombèrent 500 à 900 hommes comprenant des cadets et des phalangistes.
Conviés à un déjeuner à « La Légion » aux côtés de nos camarades espagnols nous partageons un moment de convivialité autour de spécialités espagnoles. Le vendredi soir, se tient la grande manifestation qui débute par les discours des divers représentants. Avec notamment, Udo Voigt l’ex-président du NPD allemand, Yvan Benedetti chef envers et contre tout de l’Œuvre Française, pour finir sur celui de Manuel Andrino, chef national de la Phalange.
Benedetti prenant la parole devant une foule attentive.
Le défilé suit son traditionnel parcourt, au départ de la rue Génova (la maison natale de José Antonio) jusqu’à l’Arc de la Victoire, monument célébrant la victoire du camp nationaliste pendant la guerre civile.
De là, se forme deux colonnes distinctes, en tête les étendards et drapeaux flottent, juste derrière eux le Catafalque que couvre le drapeau de la Phalange. Rappelant le transfert du cercueil de José Antonio d’Alicante – où il fut tué – au monastère de Saint-Laurent de l’Escurial par les phalangistes en 1939, qui se fit à dos d’hommes pendant dix jours. La marche à la couronne commence au rythme du tambour et des flambeaux, c’est bras tendu que les espagnols saluent les colonnes.
Départ de la marche à la couronne.
Quatre militantes phalangistes portant le Catafalque.
À la sixième et avant-dernière étape, les Français eurent l’honneur de commander la colonne et de porter la couronne.
C’est à l’issue d’une quarantaine de kilomètres, marqués par le pas espagnol dans un silence poignant, que la colonne s’arrête aux portes de la Valle de los Caïdos, au petit jour. Les portes nous sont fermées, à l’initiative du gouvernement traître.
La couronne de fleur est déposée devant les grilles. Après une prière, un abbé bénit les participants. La marche s’achève sous un soleil radieux, l’hymne phalangiste s’élève au loin. Le « Cara el Sol ».
Une partie de la délégation du PNF, comprenant plusieurs Caryatides a pu visiter la Valle de los Caïdos le samedi après-midi.
En soirée, nous sommes tous invités au dîner des nations, organisé au siège de la Phalange pour les délégations étrangères. Durant le repas, les responsables des différentes délégations prirent tour à tour la parole.
S’ensuivirent des échanges de camaraderies autour du « vin nouveau » espagnol.
Reprenant ainsi les mots de Saint Loup : « Lorsque la jeunesse française avait repris la route de la vie libre et de l’amour fraternel, elle avait éprouvé le besoin de chanter. (…) Et les chants achevèrent de créer l’unité » les chants rythmèrent la soirée.
Le dimanche en début d’après-midi, nous rejoignons la Place de l’Orient, ou le rassemblement du 20 novembre rend hommage à José Antonio Primo de Rivera et Francisco Franco décédé le 20 novembre 1975. De très nombreux patriotes étaient présents. Ainsi que les mouvements : de Fuerza Nueva, le Movimiento Católico Español, la Falange et Democracia Nacional. Hélène Grimaldi entama le premier discours au nom du Cercle Franco-Hispanique.
Le lundi, une partie de la délégation du PNF a organisé une visite de Tolède. Notamment de l’Alcázar de Tolède où les franquistes résistèrent héroïquement pendant deux mois face aux républicains, jusqu’à la délivrance par l’arrivée des troupes du Général José Enrique Varela et le lendemain, du Général Franco.
C’est le cœur emplit de courage et de volonté pour le combat qu’il nous reste à mener, que nous sommes rentrés en France. Le nationalisme est un socle immuable, une famille, qui porte les peuples et les lient par une amitié dépassant tout entendement.
Arriba Espana ! Qui vive ? France !