Karim Ramdane condamné pour une trentaine de cambriolages
Un brocanteur a été condamné mardi pour avoir commis une trentaine de cambriolages en Sologne. Le préjudice total se monte à plus de 210.000 euros.
Fin 2013-début 2014, les gendarmes constatent une recrudescence des cambriolages en Sologne. Les cibles : essentiellement des résidences secondaires, situées dans des endroits isolés. Les biens volés : beaucoup d’objets en lien avec la chasse, comme des animaux empaillés, des gravures, des armes, mais aussi de l’outillage, des bijoux, des meubles, des bouteilles d’alcool (194 bouteilles de vin ont notamment été dérobées dans un restaurant de Lamotte-Beuvron), de l’électroménager ou encore du matériel hi-fi. Le préjudice total se monte à plus de 210.000 euros.
Les investigations des enquêteurs vont mener à un homme en particulier, Karim Ramdane. Agé de 54 ans, il est brocanteur.
Lors des perquisitions réalisées chez lui et chez des proches, quelque 300 objets en tout genre provenant de vols sont retrouvés.
L’homme n’a pas franchement voulu s’expliquer devant les enquêteurs. Il reconnaît un seul cambriolage, à Chaon, sur la trentaine qui lui sont reprochés, entre mars 2012 et mars 2014.
Pour les objets volés retrouvés chez lui, il a plusieurs explications. Certains lui ont été donnés par une personne en instance de divorce qu’il a aidée à déménager. Des biens lui auraient été remis en échange du coup de main. D’autres objets auraient quant à eux été achetés sur des brocantes ou vide-greniers. Et l’homme d’affirmer que, dans de nombreux vide-greniers, beaucoup d’objets en vente proviennent de vols. Une dizaine de cambriolages, notamment à Chaon, Vouzon et Souvigny-en-Sologne, ont été commis avec un complice, jugé lui aussi pour vols par effraction, mardi, devant le tribunal correctionnel. L’homme explique qu’il donnait « un coup de main » pour charger le matériel mais qu’il n’a retiré aucun bénéfice de ces cambriolages. « Je n’ai jamais reçu d’argent. » « Vous faisiez ça par amitié ? », l’interroge la présidente, Anne David. « Oui, tout à fait. »
Le principal prévenu, quant à lui, dément tout cambriolage avec ce complice. « Il dit n’importe quoi ! », lance-t-il. « Je n’en ai pas fait une dizaine avec lui, peut-être qu’il en a fait tout seul… »
Mais le complice n’est pas le seul à dire que Karim Ramdane commettait bien des cambriolages. Parmi les cinq autres prévenus, poursuivis pour recel, certains disent qu’ils savaient qu’il était, en quelque sorte, « un voleur professionnel ».
La vice-procureure a requis à l’encontre de Karim Ramdane trois ans de prison ferme et, contre son complice, « au moins six mois ». Pour les autres prévenus poursuivis pour recel, elle a demandé des peines allant de jours-amende à six mois avec sursis ainsi que la relaxe pour une femme.
Le tribunal a condamné Karim Ramdane à trois ans de prison ferme et prononcé une interdiction d’exercer une activité commerciale ou de brocanteur pendant cinq ans. Le complice a écopé de six mois ferme. Quatre des cinq autres prévenus ont été relaxés, le dernier s’est vu infliger quatre mois de prison avec sursis.
Arrêté avec 56 gr de cannabis, Marouane blesse deux policiers
Un « Toulonnais » de papier de 19 ans a été interpellé mercredi sur son deux-roues qui circulait à contre sens, avec de la résine de cannabis. Lors de l’interpellation musclée, il a blessé deux policiers
«Je peux faire un dernier câlin à ma mère ? ». En l’espace de quelques secondes, le « jeune » en survêt’ Adidas et aux cheveux longs tenus par une queue-de-cheval vient de passer de l’attitude de dur à celle d’un jeune majeur perdu. À celle d’un garçon de 19 ans, accro au cannabis, cette drogue qui consume petit à petit ses chances d’être « quelqu’un de normal » et dont il ne parvient pas à se défaire.
Marouane S. vient d’être jugé devant le tribunal correctionnel de Toulon pour transport, acquisition et détention de stupéfiants, rébellion à deux fonctionnaires de police et port sans motif d’une arme.
Après quelques minutes de délibéré, le jugement est rendu par le tribunal : deux ans d’emprisonnement, auxquels il faut ajouter six mois de sursis révoqués, la confiscation d’un scooter T-Max et l’indemnisation des policiers (soit 300 euros chacun). « Je fais quoi là ? », lâche-t-il entouré par les gendarmes de l’escorte à l’énoncé du délibéré. M. Mahouachi, le président reformule la décision : « Vous partez en détention. Vous avez été condamné à deux ans de prison ferme ». Dans la salle, sa mère fond en larmes. Il n’y aura pas de dernier câlin. Le jeune homme est directement reconduit par les gendarmes vers le fourgon cellulaire. Direction la prison de La Farlède.
Son rapport avec les stupéfiants aura eu raison de sa liberté…
La police empêche la baignade d’un groupe de femmes en burkini
Cette baignade en burkini était organisée par l’Algérien Rachid Nekkaz qui paie les amendes des femmes qui ne respectent pas la législation française sur le voile intégral.
Une dizaine de femmes qui avaient l’intention de se baigner vendredi midi en burkini sur les plages de Cannes ont été interpellées par la police devant l’hôtel de luxe Martinez. Ces femmes, venues toutes de Paris par le train, sont des amies et des parentes de Rachid Nekkaz, un Algérien qui s’est fait connaître depuis 2010 en payant les amendes des femmes qui ne respectent pas la législation française sur le voile intégral. Elles étaient toujours retenues en milieu d’après-midi dans les locaux du commissariat de Cannes.
Rachid Nekkaz, 45 ans, voulait, avec ce bain en burkini, rappeler la décision du Conseil d’État qui avait cassé, le 26 août dernier, les arrêtés interdisant la baignade en burkini pris dans différentes communes du littoral, dont Cannes, après l’attentat de Nice. Après être passé lui-même au commissariat de Cannes, Richard Nekkaz s’est rendu sur la Croisette pour expliquer aux médias qu’il s’était vu signifier qu’il risquait « une amende de 7 500 euros et six mois de prison pour manifestation non-autorisée » s’il persistait dans sa volonté d’organiser cette baignade. La préfecture avait pris mercredi un arrêté interdisant toute manifestation à Cannes sur l’ensemble du littoral.
Rachid Nekkaz, qui affirme être un « légaliste », a indiqué qu’il avait pourtant pris acte de cette décision et renoncé à son projet initial de manifestation, au profit de ce qui devait être « une simple baignade avec des amies et de la famille ».