Cette année, une délégation de militants nationalistes français, autour du journal JEUNE NATION, s’est rendue le 14 JANVIER en Espagne, pour honorer la mémoire des Héros de la Garde de Fer, Ion MOTA et Vasiliu MARIN, tombés dans les faubourgs de MADRID, après être venus de leur lointaine Patrie roumaine lutter aux côtés de leurs frères latins contre la monstruosité communiste apatride.
Après avoir rencontré nos vieux camarades de combat de la FALANGE espagnole, nous pûmes assister aux côtés de nos amis de la fondation OGORANU à la cérémonie, toujours aussi émouvante, organisée devant l’arc de triomphe élevé en 1970 aux deux héros, sur le lieu même où ils tombèrent le 13 FEVRIER 1937, selon le rite de cette Eglise d’orient, en leur mémoire.
S’élevèrent ensuite dans l’air hivernal les vieux chants roumains, tout d‘abord, celui, d’une sublime tristesse, en l’honneur du légionnaire tombé, puis le requiem pour MOTA et MARIN et enfin, les hymnes « Sfanta Tinerete Legionara » et « Cara al Sol ».
Nous assistâmes ensuite à plusieurs interventions, organisées par nos camarades roumains et espagnols, après avoir pris en commun le repas de l’amitié nationaliste.
Le lendemain, en compagnie des camarades roumain de la Fondation OGORANU, nous visitâmes le superbe musée privé de la « Division Azul », dédié à ces héroïques combattants espagnols partis lutter en RUSSIE contre le communisme aux côtés de leurs camarades européens.
Car, comme le dit leur superbe hymne, « pour un monde sombre, nous apportons le soleil, dans un ciel vide, nous apportons Dieu ».
A ce chant répond celui en l’honneur des martyrs Ion MOTA et Vasiliu MARIN :
« Partout des bûchers et l’Espagne est en cendres,
Les balles sifflent dans les nefs..
Dans les fossés noirs de fumée et de sang,
Pleuvent des obus en jets de braise.
Sous la mitraille, le feu et les bombes,
Les légionnaires restent de roc.
La croix du Christ à l’horizon saigne,
Et le ciel caresse leur front.
Sous la pluie, les légionnaires,
Priant dans la nuit des tranchées,
Rêvent par-delà les frontières,
Au pays où la Légion brille !
En songe, ils voient le Capitaine,
Avec son destin de Légionnaire…
Sans fin, le canon gronde et crache l’acier,
Des chars débouchent de l’enfer,
MOTA est debout, MARIN près de lui,
Rouges, éclatent les grenades !
Sur les barbelés, mines et Schrapnells,
S’battent en une pluie de fer…
Frappés au front, les bras arrachés,
Tombent les Légionnaires du Christ.
Comme une ultime prière,
MOTA murmure en expirant :
La mort nous prend dans ses bras,
Pour une Légion glorieuse :
Forge, capitaine, un pays,
Pareil au soleil du firmament ! »
Ion MOTA ? PREZENT !
Vasiliu MARIN ? PREZENT !
Traiasca Legiunea si Capitanul !
Arriba Espana !
Qui vive ? France !
Pour en savoir plus sur Mota Marin je conseille le livre de Sylvain Roussillon
Les brigades internationales de Franco