Nos actes nous suivent – L’idée de l’ethnie et la philosophie nietzschéenne dans le roman historique de Saint Loup » – Cercle des amis de Léon Degrelle, Paris, 2010, pp.206
L’année de publication de ce travail académique n’était pas indiqué sur l’édition originale mais nous l’avons trouvée quelque part sur l’Internet. Nous avons été surpris de constater que la même étude avait été publiée six ans auparavant (en 2004) par les éditions « Homme Libre », un éditeur qui n’existe plus. C’est donc très encourageant que les grands éditeurs comme CALD (Cercle des Amis de Léon Degrelle) sont toujours actifs aujourd’hui. L’auteur Myron Kok est sud-africain et né en 1932. Il a rencontré Saint Loup lorsqu’il est arrivé comme réfugié politique au Zimbabwe (ex Rhodésie) après la guerre et celui-ci était son doctorat pour l’Université du Cap en 1978.
L’écrivain Saint Loup (né Marc Augier) nous plaît beaucoup et pas seulement pour sa qualité de néo-paganiste que lui avait attribué le grand philosophe Alain DeBenoist. Dans la préface il y a cette phrase de Kok qui vise à résumer l’univers antidémocratique de Saint Loup : Alors que le national-socialisme et donc toutes les créations du national-socialisme, comme entre autres l’Ordre noir, étaient essentiellement sataniques (dans la préface, op.cit.pageVIII). Le même auteur Kok utilise des arguments écrits par Saint Loup pour se justifier : En l’an 251, luttes internes des chrétiens, disputes de Cyprien, Novate, Novatien, querelles d’investiture font deux cents morts. Pendant l’an 332 : les chrétiens assassinent l’empereur Galère, son fils, sa fille, sa femme, la suite impériale, les serviteurs. Bilan modéré: deux cents morts (op.cit.p.126).
Vient ensuite une citation d’Otto Rahn (mal orthographié Rhan dans les deux éditeurs), l’écrivain de la « Cour de Lucifer » qui est devenu pour les deux éditeurs au-dessus une référence très importante : à la page 96 pour CALD et à la page 143 pour « Homme Libre » .
Et on préfère se référer au roman peu célèbre de Saint Loup « Une moto pour Barbara » sorti en 1978. Kok y met en sous-titre « Le départ pour Thulé ». Barbara est une femme dynamique, mais des esprits étroits et sans imagination pourraient l’accuser d’antiféministe. La fille d’une Lotta (ndlr: infirmière finlandaise pendant la guerre de 1939-1945) se considère comme l’égale des hommes et une descendante des ducs de Lituanie, comme supérieure à tous ceux de son temps: j’exerce un métier stupide c’est vrai mais aucun homme ne peut me barrer la route et je suis devenu la star (op.cit.p.118). Et pour se moquer des féministes de 1978 et d’aujourd’hui : Quand je conduis, je me trouve en position dominante sur une machine dominée, je lui donne ma volonté et j’attends qu’elle se conforme (ibid. Page 118).
Cette position peut être en totale opposition avec les néo-féministes qui se considèrent encore aujourd’hui opprimées par les hommes.
Dionysos Andronis