LE SAMEDi 24 mai, jour de la fête de Notre-Dame Auxiliatrice, les députés ont voté un « délit d’entrave à l’aide à mourir » à l’instar du « délit d’entrave à l’interruption volontaire de grossesse » qui existe dans le code pénal depuis 1993 et dont feu le docteur Xavier Dor a été souvent victime, au point même de croupir en prison pendant plusieurs mois. La loi Neiertz créant ce délit d’entrave à l’avortement avait été votée par le Parlement dix-huit ans après la loi Veil du 17 janvier 1975 dépénalisant le meurtre des innocents dans le ventre de leur mère. Cette fois-ci on n’attend même pas que la proposition de loi dépénalisant le suicide assisté et l’euthanasie — qui doit en principe être votée en première lecture par les députés ce mardi 27 mai, après l’envoi de cette édition à l’imprimerie —, soit adoptée, on crée avant même le vote et la promulgation de la nouvelle législation un nouveau délit d’entrave. Et pour faire bonne mesure les députés ont doublé les sanctions pénales initialement prévues dans le texte : les peines encourues seront de deux ans de prison ferme et de 30 000 euros d’amende (les rapporteurs avaient prévu 1 an de prison ferme et 15 000 euros d’amende), exactement comme pour le « délit d’entrave à l’IVG ». Non seulement on légalise, on promeut le crime de masse, en s’en prenant aux deux bouts de la vie — les bébés avortés et les anciens euthanasiés ou suicidés — mais on veut empêcher tous ceux qui s’y opposent, ou ont des réserves ou des réticences, de s’exprimer et d’agir activement contre cette abomination sans nom. Car il est bien évident que les familles hésiteront beaucoup à inciter un proche désespéré et tenté par l’euthanasie ou le suicide assisté à renoncer à cette conduite mortifère si elles savent qu’elles risquent la ruine et la claustration : vingt-quatre mois derrière les barreaux (ou au mieux sous bracelet électronique) et 30 000 euros d’amende, sans compter d’éventuels dommages et intérêts.
On mesure la profondeur et l’étendue du mal dans notre monde sans Dieu, sans repères, sans boussole. On veut, dans le cadre d’une participation citoyenne et républicaine, que chacun apporte activement sa pierre à l’édifice d’une société de mort et de destruction, de crime et de désolation. Plus que jamais, c’est Satan qui mène le bal. Il ne faut en effet se faire aucune illusion : lorsque la loi sera votée, promulguée et appliquée, tout changera très vite. Comme on l’a vu pour les pays s’étant dotés de cet arsenal législatif, notamment le Québec, la Belgique, le Pays-Bas. Les demandes explosent, le nombre d’euthanasie se multiplient et il y a même un marché de la mort. Au Québec des packs sont proposés où l’on vous offre dans une salle, avec un fond musical, des madeleines et du café pendant que la personne de votre famille, dont des photos sont affichées sur les murs, est euthanasiée juste à côté. On ne le dira jamais assez : les lois bouleversent les mœurs et les mentalités, font sauter des verrous et des tabous moraux que l’on croyait autrefois infranchissables.
SANS DOUTE cette évolution législative n’est devenue possible que dans le cadre d’une profonde déchristianisation de l’homme et d’un athéisme de masse. « Si Dieu n’existe pas, tout est permis » écrivait déjà Dostoïevski. Il n’est alors plus aucune certitude, aucune solidité, le sol se dérobe sous nos pieds : on peut changer de sexe, d’orientation sexuelle, comme ils disent, se grimer, se transformer, se suicider, plus rien n’a de sens, plus rien n’est permanent, n’est stable, n’est solide, ni les engagements, ni les couples, ni les familles, ni le travail, ni la vie, ni les convictions, ou ce qui en tient lieu. Nous vivons plus que jamais l’ère du néant, du vide et du chaos. Et cette loi légalisant bientôt, sauf miracle, l’euthanasie et le suicide assisté va aggraver encore la perte des liens sociaux, amicaux et familiaux, l’égoïsme, l’individualisme, l’égocentrisme, l’irresponsabilité criminelle. Et comme pour l’avortement naguère, tous les prétendus et hypocrites garde-fous (condition de détresse, entretien préalable, délai légal à respecter, etc.) disparaîtront les uns après les autres. Bientôt, comme aux Pays-Bas, les mineurs eux-mêmes pourront être euthanasiés. Déjà, la piqûre létale pourra être injectée aux personnes victimes de souffrances physiques ou psychologiques — ce qui permet tout, une simple dépression passagère peut suffire — et aux patients dont la maladie — non définie — est « à un stade avancé ou terminal ». Or, personne ne sait définir de manière objective et incontestable ce qu’est un « stade avancé ». C’est la porte ouverte aux pires abominations, y compris au chantage à l’héritage, à la méchanceté pour conduire au suicide assisté celui dont on veut se débarrasser.
Qu’on le veuille ou non, la vie est faite de souffrances physiques et psychologiques. La grandeur de l’homme est d’y faire face, de les surmonter. Cette noble idée est au cœur du christianisme. La souffrance généreusement acceptée et vécue est rédemptrice. Le refus de toute souffrance ici-bas est à la fois illusoire et immature. La détresse est en effet inséparable de la condition humaine. Mais précisément c’est l’amour que l’on donne et que l’on reçoit, les soins et attentions que l’on prodigue, notamment à ses enfants, à ses vieux parents, à des proches dans le besoin, à toute personne nécessiteuse, qui rend la vie si belle, si précieuse, si attachante, et crée une solidarité mystérieuse mais vivifiante entre les êtres humains créés à l’image et à la ressemblance de Dieu. Un sourire sur un visage, une main qui se tend, un cœur qui bat, un regard tendre et doux, un mot qui console, une caresse qui apaise, un geste généreux qui illumine, une accolade qui réchauffe, une présence qui rassure, un proche qui écoute et comprend, voilà tout ce qui fait le prix de la vie ici-bas et voilà ce qui aide à supporter les infirmités de l’âge, les inconforts des maladies, la chaleur et le froid, les difficultés, épreuves, vicissitudes et amertumes de l’existence. Que l’on soulage autant qu’on le peut les grandes souffrances, notamment en fin de vie, qui peut s’opposer à cela ? Mais en aucun cas on ne peut donner ou se donner la mort, la vie ne nous appartenant pas. Et avec l’euthanasie et le suicide assisté il suffira pour en finir une fois pour toutes d’un chagrin d’amour, de la perte d’un emploi, d’un être cher, d’une dépression, d’une maladie, d’un échec, d’une disgrâce, d’un sentiment de désespoir — et qui, dans la vie, n’a pas eu parfois l‘impression, quand tout va mal, que le sort semble s’acharner, d’être au fond du trou, au bout du rouleau ? — alors même que demain est un autre jour, que, comme le dit la chanson, le plus noir nuage a toujours sa frange d’or.
LA PROPOSITION DE LOI dépénalisant l’euthanasie et le suicide assisté va déboucher sur des crimes de masse, sur la mort industrielle, la mort toujours recommencée. Après le mariage pour tous, c’est la piqûre létale pour tous. Leur République judéo-maçonnique — les loges sont à l’origine de cette proposition de loi — ne sait décidément proposer que la seringue de la drogue et du suicide. Elle est un régime essentiellement, intrinsèquement criminel et mortifère. Nous parlons d’une mort industrielle en France, mais que dire alors de ce qui se passe à Gaza ? La Palestine est ensanglantée. Ce qui s’y passe chaque jour est une horreur absolue. L’actualité confirme d’ailleurs, s’il le fallait, le caractère délibéré du ciblage du corps médical palestinien. Ce 25 mai, l’organe de presse des classes dirigeantes française, Le Monde, titrait : « À Gaza, une pédiatre palestinienne perd neuf de ses dix enfants dans le bombardement de sa maison ». L’usage du verbe “perdre” mérite de retenir l’attention car il sous-entend l’intervention d’une fatale fatalité et suggère même — pour qui sait lire — que la pédiatre serait encore en vie. Un accident en quelque sorte ! Une sorte d’euphémisation. « Les seuls survivants, son mari et l’un de ses dix enfants, sont blessés. Un à un, les secouristes palestiniens ont extirpé des petits corps carbonisés, certains démembrés, minuscules silhouettes noircies, recroquevillées…Tous étaient frères et sœurs, neuf au total, retrouvés dans les décombres encore fumants de leur maison, à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, vendredi 23 mai dans l’après-midi » Comme si l’entité sioniste n’était pas responsable de cette abominable tuerie.
Ce qui se passe actuellement en Palestine, là où le Christ a vécu il y a deux mille ans, est une boucherie innommable. C’est tout un peuple innocent que l’on assassine froidement, à commencer par les enfants qui paient le plus lourd tribut. S’il est un endroit au monde où les mots de génocide et d’extermination ont un sens, c’est bien à Gaza. Et le monde entier laisse faire ce massacre. Pourquoi ? On ne répond jamais à cette question pourtant essentielle. La réponse est simple. Elle tient en trois mots : « propter metum Judaeorum » (par crainte des Juifs). Cette expression que l’on retrouve des dizaines de fois dans les quatre Evangiles s’applique parfaitement à la situation présente. En deux mille ans, les choses n’ont pas tellement changé. On retrouve toujours les mêmes à la manœuvre. Toujours la même haine homicide. La même volonté d’anéantissement, d’éradication. « Tolle, tolle, crucifige eum » criait à Pilate la foule ivre de haine et de sang le Vendredi Saint. C’est-à-dire ôte-le de terre, enlève-le, supprime-le, fais-le disparaître, crucifie-le. Comme aujourd’hui il s’agit d’anéantir, d’’exterminer, de faire disparaître à tout jamais un peuple qui dérange par sa seule présence le sionisme assassin. Du déicide au génocide il y a une continuité diabolique. Et ceux qui s’opposent à ce crime sont considérés comme des antisémites, ce qui, on le sait, sous nos latitudes, est le crime suprême.
Avec l’horreur perpétrée quotidiennement à Gaza, les masques tombent. Tout est parfaitement clair pour qui veut voir. Ce sont ceux qui affirment avoir subi des déportations, une extermination méthodique, un génocide planifié, une barbarie sans nom, des crimes contre l’humanité qui sont les génocidaires, les exterminateurs, les criminels contre l’humanité, les barbares. Il faut les lire en miroir. Ce sont les maîtres de l’inversion accusatoire. Au nom d’un génocide qu’on n’a pas le droit de contester se commet un génocide que l’on n’a pas le droit de dénoncer. Le stade suprême, ultime, de la lutte contre l’antisémitisme, c’est la perpétration d’un génocide. Quand ils brûlent, éventrent, mutilent, écrasent des bébés palestiniens, ils luttent contre l’antisémitisme. De même que, quand ils condamnent des centenaires allemands en fauteuil roulant ayant été ouvriers agricoles dans des camps en 1942 ou 1944, quatre-vingt ans après, ils luttent contre l’antisémitisme. De même, quand ils condamnent à la prison et à la ruine les révisionnistes qui ont osé regarder ce qui se trouvait dans « la boîte noire de l’Holocauste », ils luttent aussi contre l’antisémitisme. Quand le ministre Aurore Bergé prépare une loi visant à criminaliser toute critique de l’entité sioniste et à faire sortir la loi sur la presse les délits dits de négationnisme et d’incitation à la haine raciale, ils luttent encore contre l’antisémitisme. Ah que notre monde se porterait mieux si l’on cessait enfin de lutter contre l’antisémitisme ! […]
RIVAROL, <[email protected]>
Source : Éditorial de Rivarol
Réinfo; attention de ne pas toujours présenter les mêmes infos que la grosse presse en se contentant de les mettre au format « non ».
Il y a des tas de gens à droite, nationalistes, qui sont pour cette loi, en déplorant même sa lenteur et sa très faible portée.
Quant aux catholiques qui n’ont qu’une peur, celle de rejoindre leur créateur, et qui se ruent sur tous les traitements – et là personne pour critiquer Big Pharma et ses plaques d’anticancéreux à 6000 euros (payés par la sécu) – je leur pose une question: mort naturelle, soit, et tous les médicaments que vous prenez pour mourir le plus tard possible, c’est naturel?
Donc, si des gens veulent du Pentobarbital à la place des anticancéreux, ça les regarde.
–> politiquement, nous perdons suffisamment de bataille pour ne pas nous enferrer dans un autre combat perdu d’avance.