Le 25 avril 2019, Yvan Benedetti, chef du mouvement Les Nationalistes et directeur de Jeune Nation était convoqué pour audition devant la fameuse Commission d’enquête parlementaire sur « la lutte contre les groupuscules d’extrême-droite » présidée par Muriel Resseguier (député La France insoumise), dont un des secrétaires était Meyer Habib (député UDI) et le rapporteur Adrien Morenas (député La République en Marche).
A cette occasion, en réponse à plusieurs questions, Yvan Benedetti en avait profité pour faire entendre, pour une fois, quelques vérités dans cette enceinte républicaine : «l’histoire est révisionniste par définition, mais vous utilisez le terme négationniste, qui est assez caricatural», avait-il dit avant de juger «très sérieux» les travaux du regretté professeur Robert Faurisson. Entre autres…
Mais, alors que la loi accorde aux personnes convoquées pour audition par une commission d’enquête parlementaire une quasi-immunité de parole (afin que chacun s’y exprime librement) et garantie en principe la non-publicité des auditions, celle d’Yvan Benedetti était mise en ligne sur le site internet de l’Assemblée Nationale furtivement, avant d’être retirée subrepticement quelques heures ou jours plus tard…
Deux députés, Muriel Ressiguier et Adrien Morenas, profitaient de l’occasion et de la publicité donnée à cette audition, pour signaler à la justice les propos tenus par Yvan Benedetti lors de son audition.
Conscient de la bévue – ou de la manœuvre ? – de cette publication furtive (qui n’aurait donc jamais dû intervenir car contraire à la loi et mettant peut-être en danger des responsables de l’Assemblée pour la complicité de la publicité donnée aux propos prétendument contraires à la loi Gayssot), le parquet de Paris avait classé ce signalement, considérant que les débats n’étaient pas publics car l’audition était à huis clos.
Néanmoins la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) avait fait citer Yvan Benedetti devant la 17e chambre du tribunal correctionnel pour «contestation de crime contre l’humanité».
Jeudi 20 janvier 2022, Yvan Benedetti a finalement été relaxé par le tribunal correctionnel de Paris. Dans son jugement, le tribunal a estimé que, certes, Yvan Benedetti avait contesté dans ses propos les crimes et dogmes que la loi Gayssot contraint de confesser, mais qu’il n’était pas établi qu’il ait eu la volonté de les rendre publics. D’où la relaxe. En première instance…
On retrouvera l’intégralité de ces déclarations et propos ayant remué les chastes oreilles de quelques députés dans le livre d’Yvan Benedetti :
J’ai juré de dire la vérité
(Main levée face à la Commission d’enquête sur le luitte contre les groupuscules d’extrême-droite)
Éditions du Faisceau – 2019 – 18 €
Toujours disponible dans la boutique Jeune Nation
Le 25 avril 2019, j’étais convoqué en audition devant la Commission d’enquête parlementaire de lutte contre les groupuscules d’extrême-droite constituée à l’initiative de la France insoumise et présidée par Muriel Ressiguier. Celle que les Languedociens surnomment Miss Goulag n’a pas fait honneur au nom de son parti, en laissant cette instance parlementaire qui visait à étudier tous les mouvements identitaires et nationalistes – y compris les milices juives alliées de Marine Le Pen avec lesquelles les mélenchonistes avaient eu maille à partir – passer sous le contrôle des sionistes.
Je démontre comment l’homme de Nétanyahou en France, Meyer Habib, un des terroristes condamnés pour l’attaque – à coup de barre de fer – du cortège en l’honneur de Sainte Jeanne d’Arc de 1988, au cours de laquelle j’avais été blessé, s’est, conjointement avec le rapporteur Morenas et la député Fajgeles, emparé de la Commission, écartant de son « périmètre » d’investigation le néo-FN des ultra-sionistes Collard et Le Pen et même retournant celle-ci contre la France insoumise qui l’avait initiée et qui s’est finalement retrouvée, lors des débats, accusée à mots à peine couverts d’antisémitisme en raison de son soutien aux Palestiniens.
Je dévoile ensuite l’intégralité du compte-rendu sténographique de mon audition, publié furtiveme
nt sur le site de l’Assemblée avant d’être censuré à la demande du Crif… Mes propos, rapportés dans ce verbatim, bien que tenus dans une enceinte qui, normalement, couvre de son immunité les déclarations des personnes auditionnées, sont aujourd’hui visés – au prétexte d’une remise en cause des dogmes de la religion shoatique – par une enquête préliminaire du Parquet de paris.
Les Français vont désormais pouvoir juger sur pièce si, lors de cette audition, mes propos étaient si abjects que la presse le prétend aujourd’hui en n’en citant que de courts passages…
J’ajoute, puisque mon agenda judiciaire est plutôt chargé et que mon procès en appel pour le maintien de l’œuvre française dissoute par Manuel Valls s’est déroulé à la même période, quelques textes concernant cette affaire.
Yvan Benedetti
Pour aller plus loin :
Carnet de lutte IX (vidéo) – « J’ai juré de dire la Vérité » Le livre – Yvan Benedetti
Nouvelle enquête préliminaire contre Yvan Benedetti pour s’être exprimé sans tabou ni concession !
Bientôt, il sera ajouté un crime contre l’immunité pour les non-vaxx
La lie (de l’humanité) crasse contre un Homme, un VRAI.
Force et Honneur à Yvan.
Je me réjouis de cette relaxe de Yvan Benedetti. Cette affaire révèle au grand jour des alliances politiciennes intéressantes, quoique, en fait, pas surprenantes. Quand on a compris ça, on a tout compris. Je suis né avec la répression ( 1947) qui n’a cessé de se renforcer et je « partirai », hélas, sans doute, avec toujours cette même répression, toujours plus écrasante et destructrice, contre laquelle jamais aucune voix ne s’élève.