Le comité ministériel israélien pour les affaires législatives a jugé recevable un projet de loi en trois volets présenté par Almog Cohen, député du parti Otzma Yehudit, Oded Forer, député du Israël Beytenu, et Moshe Passal, député du Likoud.
Le premier volet prévoit l’expulsion des familles de terroristes, de ceux qui les soutiennent ou qui expriment de la sympathie pour le Hamas, de ceux qui avaient eu connaissance des projets du Hamas pour le 7 octobre.
Le deuxième volet prévoit des indemnisations financières pour les membres de la Zaka en raison de leur investissement matériel et moral après les événements du 7 octobre. Pour rappel, la Zaka, c’est cette organisation à laquelle on doit les histoires les plus éculées de la propagande d’atrocités: bébés décapités ou tués dans le ventre de leur mère, viols (Voir : L’ONG israélienne Zaka a inventé des atrocités après le 7 octobre pour sa récolte de shekels).
Le troisième volet prévoit rien moins que 5 ans de prison pour déni ou minimisation du 7 octobre, une formulation qui rappelle volontairement celles concernant la Shoah, d’après le Jerusalem Post:
Le projet de loi défendu par Oded Forer, député du parti Israël Beytenu, prévoit l’interdiction de la négation du massacre du 7 octobre. Selon la proposition, toute personne qui, par écrit ou oralement, tient des propos qui nient le massacre ou le minimisent, qui fait l’apologie, exprime de la sympathie ou s’identifie aux actions commises par le Hamas lors des événements de ce jour-là – sera condamnée à cinq ans de prison.*
Le fondement du projet de loi est le suivant : « La négation du massacre constitue d’ores et déjà une tentative de réécrire l’histoire dans le but de cacher, de minimiser et de faciliter les crimes commis contre le peuple juif et l’État d’Israël ».
La loi vise «quiconque », on peut alors se demander si même les journalistes qui, comme ceux du Haaretz, ont contribué à faire s’effondrer une grande partie de la propagande d’atrocités diffusée par Israël après le 7 octobre, seraient susceptibles de tomber dans son champ d’application ; et quid de ceux qui relaient les informations du Haaretz ?
La semaine dernière, le Times of Israel a publié un article affirmant que la remise en en cause de la version israélienne du 7 octobre est une forme de « négation de l’Holocauste » et appelle les Big Tech à faire preuve de vigilance face à des propos « inacceptables ».
Aux États-Unis, on assiste à des pressions du même genre. Claire Finkelstein, professeur de droit à l’université de Pennsylvanie, s’est fendue d’une tribune dans le Washington Post le mois dernier, demandant à l’Amérique d’éliminer le premier amendement pour ménager la sensibilité des étudiants juifs, les enfants chéris de l’Ivy League.
Avec une propagande d’atrocités démontée en temps réel et les prétextes pour le génocide qui tombent avec, les Israéliens exigent maintenant ouvertement la censure de tous ceux qui dénoncent leurs mensonges.
Traduction : Jeune Nation
N.D.L.R. : Après le 7 octobre, la France s’est particulièrement distingué par sa tentative à l’intérieur de faire taire toute opinion non alignée sur le narratif israélien d’une « nouvelle shoah » par les « nouveaux nazis du Hamas ». Pour ça, le pouvoir a lancé des centaines (peut-être des milliers) de poursuites tous azimuts pour « apologie du terrorisme » (de l’article 421-2-5 du Code pénal créé par la loi du 13 novembre 2014). Un délit punit de 5 ou 7 ans de prison pour quiconque « provoque directement à des actes de terrorisme » ou « fait publiquement l’apologie de ces actes » et qui a permis de faire poursuivre par exemple un tel propos : « Qui n’a pas mené des guerres ? Qui n’a pas exterminé des peuples ? Qui n’a pas colonisé ? Le Hamas, c’est un mouvement politique avec une branche armée qui défend la Palestine »…
On observera aussi la similarité lexicale de la rédaction du projet de loi israélien avec les termes de l’article 24 bis introduit dans la loi du 29 juillet 1881 (dite loi sur « la liberté de la presse ») par les scélérates loi Mitterrand-Rocard-Gayssot du 13 juillet 1990 et celle du 27 janvier 2017. Ces textes incriminent véritablement des opinions plus que larges en permettant de poursuivre des propos même particulièrement fuligineux ou évasifs. Quiconque a quelque notion ou expérience des tribunaux correctionnels pourra comprendre l’ignominie qu’il y a à faire comparaître et à condamner pénalement pour des paroles ou des écrits dont le caractère de « minoration » ou de « banalisation » ou d' »outrance » sont complètement et absolument relatifs et subjectifs.
« Seront punis d’un an d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende ceux qui auront contesté, par un des moyens énoncés à l’article 23, l’existence d’un ou plusieurs crimes contre l’humanité tels qu’ils sont définis par l’article 6 du statut du tribunal militaire international annexé à l’accord de Londres du 8 août 1945 et qui ont été commis soit par les membres d’une organisation déclarée criminelle en application de l’article 9 dudit statut, soit par une personne reconnue coupable de tels crimes par une juridiction française ou internationale.
Seront punis des mêmes peines ceux qui auront nié, minoré ou banalisé de façon outrancière, par un des moyens énoncés à l’article 23, l’existence d’un crime de génocide autre que ceux mentionnés au premier alinéa du présent article, d’un autre crime contre l’humanité, d’un crime de réduction en esclavage ou d’exploitation d’une personne réduite en esclavage ou d’un crime de guerre défini aux articles 6,7 et 8 du statut de la Cour pénale internationale signé à Rome le 18 juillet 1998 (…) »
Maintenant , ils décident de ce qu’il faut minimiser ou pas! Rebelote peut on dire puisque à la fin de la 2eme guerre mondiale il fallait minimiser les bombardements alliés sur les civils des villes allemandes, ou les bombes atomiques au Japon, ou les camps de la mort d’Eisenhower entre autres atrocités.
Faut dire aussi que la SHOAX a tellement bien marché, ils auraient tort de se gêner.