Le dégénéré Paul McCarthy, tristement célèbre pour ses « œuvres » zoophiles, scatophiles et même pédocriminelles, a été l’objet lui-même d’un happening artistique hier. Alors qu’il installait une souillure dans la capitale, un objet publicitaire pour des « jouets » sexuels, un individu l’a sensibilisé à répétition avec une radicalité postmoderne désacralisatrice. Bref : il l’a frappé à trois reprises.
Une juste récompense pour un individu spécialisé dans la provocation – notion qui, il faut l’espérer, bénéficiera à l’auteur de la correction qui lui aussi peut se targuer de « création artistique ».
« C’est une bouffonnerie. Je ne prononcerai même pas le nom de l’intéressé, car c’est lui faire de la publicité. Je l’appellerai “le Monsieur qui pollue la place Vendôme”. Il souhaite que l’on parle beaucoup de lui et que cela lui rapporte beaucoup d’argent. Ceux qui réagissent à son œuvre rentrent dans son jeu. C’est un bouffon. Au début de sa carrière, pour se faire connaître, il s’humiliait en public […].
D’ailleurs, de manière générale, les prétendus “artistes contemporains” sont des bouffons interchangeables, auteurs de bouffonneries interchangeables. Ceci pour une raison très simple: il n’y a en réalité pas d’œuvre, pas d’art. L’art contemporain repose sur deux dogmes : le remplacement de l’art par l’artiste sacralisé ; le remplacement de l’œuvre par n’importe quoi. On devrait parler de non-art contemporain (NAC).
Depuis la cuvette d’urinoir présentée par Duchamp comme «sculpture» voici un siècle, n’importe quoi peut servir d’œuvre. On prétend que derrière cela se cache une idée géniale, une pensée prodigieuse, que ces soi-disant artistes communiquent avec l’âme du monde, le sacré, nous disent quelque chose de l’être, de la vie. »
a justement rappelé Jean-Louis Harouel au Figaro.
Addenda [samedi 19/10/2014, 14h50]
L’immondice a été en partie dégonflé dans la nuit par des justiciers nocturnes.
Cet homme est de toute évidence fou. Il a sa place dans un asile et ceux qui le soutiennent également.
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