Depuis 19 jours, François Veyret-Passini a entamé une grève de la faim à Ajaccio pour obtenir le retrait d’une photographie provocatrice exposée au musée Fesch. Hier, au 18e jour de sa grève, François Veyret-Passini a écrit un texte inspiré de son expérience et liée au martyr de Jésus-Christ :
« 4e station. Jésus rencontre sa très sainte mère. Dans le tumulte de cette première chute, un mouvement spontané amène la Vierge Marie face à Jésus. À un autre il sera donné de porter sa croix ; à une autre d’essuyer son visage. À elle, à eux, mère et fils, un regard. À lui, le fils aimant, la vision et le regard d’une mère bouleversée de douleur. À elle sa mère, la vision et le regard d’un fils unique, adoré, réduit à l’infamie. Regard d’amour bien sûr. Pourrait-il en être autrement à l’heure de la Rédemption ? Mais d’amour viril, bannissant toute sensiblerie. Il y a 33 ans, l’ange avait dit : « Il sera appelé le fils du très haut et rétablira le trône de David son père ». Et elle avait dit « oui », « fiat ». Aujourd’hui les hommes le disent et le traitent en « pécheur, blasphémateur, séditieux, perdu de mœurs » et, au regard de son fils, elle dit « oui », « fiat ». Elle réalise en elle le plan d’amour de Dieu pour les âmes en renonçant à sa sensibilité de mère pour accomplir sa mission de corédemptrice. À nous aussi Jésus adresse le même regard : « si quelqu’un veut venir après moi, qu’il se renonce ». N. D.du Fiat, fortifiez-moi dans ma vocation.
Piss Christ Fora! »
La mairie d’Ajaccio, dirigée par le prétendu « bonapartiste », membre du parti de l’invasion, de la décadence et de la corruption, l’UMP, refuse depuis plus de deux semaines de recevoir François Veyret-Passini qui a écrit une lettre ouverte :