TOUT UN SYMBOLE ! L’annuelle Gay Pride, rebaptisée désormais Marche des Fiertés LGBT, dont la première édition parisienne, alors squelettique, date de 1977, s’est ébranlée dans la capitale le samedi 24 juin, jour d’une des plus grandes fêtes de l’année liturgique puisqu’il s’agit de la célébration de la Naissance de Saint Jean-Baptiste. Autrefois, cette solennité qui s’assimilait à une véritable Noël d’été, prélude de la naissance du Christ et tout entière orientée vers elle, donnait lieu à de vastes réjouissances populaires. On y célébrait trois messes comme à Noël et c’était fête chômée. De très nombreuses églises en France portent le nom du Précurseur et les parents chrétiens aimaient autrefois donner le nom de Jean-Baptiste à leur aîné ou, à tout le moins, à l’un de leurs garçons. Les traditionnels feux de la Saint-Jean, allumés sur les hauteurs des villages, des bourgs, des hameaux, des cités, complétaient heureusement la solennité liturgique en soulignant le symbole de la lumière qui paraît dans la nuit. Saint Augustin, mieux que tout autre, a analysé subtilement dans les situations respectives du 24 juin et du 25 décembre le symbole d’un rapport essentiel entre les deux solennités : la naissance de Saint Jean se célèbre au moment où les jours commencent à diminuer et celle du Christ au moment où ils s’allongent, image touchante et pénétrante de l’humilité du Précurseur qui s’efface devant Celui qu’il annonce et dont l’influence ne fera que grandir : « Il faut qu’il croise et que moi je diminue ; je ne suis pas digne de délier la courroie de sa sandale » s’écriait celui qui disait aux Juifs : « je suis la voix qui crie dans le désert ». Vox clamantis in deserto.
Aux magnifiques feux de la Saint-Jean qui réchauffaient les cœurs et dilataient les âmes se substituent dans nos métropoles déchristianisées et apostates les feux de l’Enfer avec l’exhibitionnisme vomitif et répulsif de toute une population dégénérée, décérébrée, souvent très jeune et de souche, ayant perdu tout sens moral, toute élévation spirituelle, toute pudeur, tout bon sens et tout bon goût. Aux cantiques populaires que chantaient de tout leur cœur les paroissiens réunis autour d’un feu chaleureux au point culminant du village font place les borborygmes des musiques (ou prétendues telles) modernes qui consistent à émettre des bruits dissonants et non à élever l’âme. Là où on se réunissait jadis autour du feu au sommet des collines ou des montagnes pour exprimer sa foi, son espérance, sa charité, pour unir symboliquement le Ciel et la Terre, pour agir en enfants de lumière, on descend aujourd’hui dans les bas-fonds des backrooms et autres caves souterraines et sordides pour se livrer dans le noir aux pires dépravations, pour se complaire dans le vice et la laideur. Là où on pensait à nos fins dernières, à l’éternité, à la vision béatifique, au dépassement de soi, là où l’on sentait son cœur brûler, à l’instar des pèlerins d’Emmaüs entendant le Christ leur expliquer les Ecritures le long du chemin, il ne s’agit que de la satisfaction d’un instant, d’une jouissance fugace ne débouchant au final que sur la tristesse, la morbidité, le mal-être et le remords. Autres temps, autres mœurs !
CONTRAIREMENT aux manifestations dites d’extrême droite ou d’ultra-droite qui sont interdites les unes après les autres par la préfecture de police, sur ordre du ministère de l’Intérieur, contrairement à notre banquet rivarolien qui devait se tenir précisément le 24 juin à Paris et qui n’a pu avoir lieu à cause de la tyrannie en marche, alors qu’il était prévu depuis près de six mois et que tout était prêt, les efforts pour l’organiser ayant été fort nombreux et ayant hélas été réalisés en vain, contrairement à tant de manifestations de la mouvance nationale et nationaliste interdites constamment depuis près de deux mois maintenant, tant à Paris qu’en province (la dernière en date est celle organisée par le Parti de la France le samedi 24 juin Place Beauvau pour protester contre la répression en cours et qui a été interdite par le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, la veille même de l’événement (lire en page 2 l’interview de Thomas Joly, Président du Parti de la France dont le recours a été rejeté, hélas sans surprise, par le tribunal administratif de Paris), la Marche des Fiertés LGBT est, elle, autorisée et subventionnée par les pouvoirs publics.
Mieux, elle est promue par toutes les autorités, toutes les institutions officielles. Elle est parrainée et subventionnée par la mairie de Paris, par le conseil général, par le conseil régional d’Ile-de-France. Elle est applaudie par le gouvernement, le Premier Ministre, le président de la République, qui publie chaque année des communiqués officiels pour saluer l’événement et son caractère éminemment républicain, l’Assemblée nationale qui a déjà été recouverte en son entier du drapeau arc-en-ciel, symbole de la communauté LGBT. Un organisme gouvernemental officiel, financé par les contribuables, défend ouvertement et sans limites toutes les revendications de la mafia rose, y compris les plus exorbitantes, et poursuit pénalement ceux qui s’y opposent. Il s’agit de la DILCRAH, Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT. Le ministère de l’Education nationale promeut, encourage, parraine, subventionne, généralise la venue d’associations LGBTistes, homosexualistes et transexualistes dans les établissements scolaires, dans les collèges et les lycées. Ce qui donne lieu chez les mineurs à une explosion des demandes de changements de sexe, qui ne sont en réalité que de cruelles et sordides mutilations généralement irréversibles. Les enfants des maternelles et du primaire sont également matraqués par des livres, manuels et recueils d’histoires vantant les relations homosexuelles et la transition de genre. Désormais, des mairies, des bibliothèques et des médiathèques municipales font venir de plus en plus souvent des drag queens pour que ces travestis lisent des contes à des enfants de 2, 3, 4 ou 5 ans, les maquillent, les touchent, les embrassent, les étreignent, les encouragent eux aussi à se travestir dans la vie de tous les jours. Les dessins animés, les feuilletons, les séries télévisées sur Netflix donnent à voir de plus en plus des paires homosexuelles, des transsexuels, cherchent à promouvoir et à banaliser ce qui autrefois était considéré par tous les manuels de morale et par le catéchisme comme des déviances d’une exceptionnelle gravité à proscrire absolument. On n’en parlait même pas en général tellement cela était l’objet d’une réprobation générale et unanime instinctive.
DE MÊME qu’il existe des législations d’exception pour empêcher le peuple français, ou sa composante la plus lucide, de résister au rouleau compresseur de la submersion migratoire (c’est la loi Pleven qui assimile depuis 1972 toute expression de préférence nationale, tout rejet de l’immigration de masse à du racisme, un délit condamné pénalement), et pour paralyser la libre recherche et la libre expression des révisionnistes (c’est la loi Gayssot qui punit d’un an de prison ferme et de 45 000 euros d’amende la contestation de l’existence de crimes contre l’humanité, et même depuis janvier 2017 de crimes de guerre), de même a été créé en 2004 un ahurissant délit d’homophobie qui sanctionne pénalement toute critique de l’homofolie, tout attachement revendiqué à la famille traditionnelle et à la morale naturelle.
Voilà le monde de fous et de dégénérés, de démons et de déments, dans lequel nous devons essayer de vivre. Ou plutôt de survivre. Nous avons fait le choix, quant à nous, de ne rien lâcher, de dénoncer haut et fort tous ces mensonges qui nous font tant de mal, tout ce vice, toute cette laideur, ce règne de l’inversion et de la subversion. Car l’autocensure participe de cette tyrannie, la favorise, l’accroît, l’aggrave, l’inscrit dans le marbre.
Alors que nous étouffons, que nous asphyxions, que l’air manque cruellement à nos poumons — dans quel état sera le monde, dans quel état sera notre pays, notre continent d’ici dix à vingt ans au rythme où vont les choses ? Tout cela va devenir absolument invivable tant il est vrai qu’un monde sans Dieu est totalement irrespirable —, le mieux que nous ayons à faire, et c’est d’ailleurs la seule liberté qui nous reste encore, est de ne pas se taire, de chercher, de servir et de dire humblement et sans peur la vérité. A temps et à contretemps. Dût-on crier nous aussi dans le désert.
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RIVAROL, <[email protected]>
Source : Éditorial de Rivarol
Ces illuminés de la sphère LGBT ne sont que des pantins dont les Francs Maçons en tirent les ficelles et marquent chaque points dont la stratégie LGBT mènent le pas ..!