
ET VOILÀ QUE désormais le pouvoir veut s’en prendre aux héritages, alors même que la France a déjà la taxation de la transmission la plus lourde ! Yaël Braun-Pivet, la présidente macroniste et israélite de l’Assemblée nationale, a osé déclarer le 15 octobre sur France 2 qu’il fallait « taxer davantage les héritages », « ce truc qui tombe du ciel » (sic !) On voit là le mépris de la détestable Braun-Pivet, qui est de surcroît d’un sionisme tellement incandescent qu’elle avait eu des haut-le-cœur quand un député avait agité quelques instants un drapeau palestinien dans l’enceinte du Palais-Bourbon.
Parler avec condescendance de « truc qui tombe du ciel » à propos de la transmission d’un bien à ses enfants ou à ses petits-enfants est une infamie. Combien en effet de nos compatriotes se saignent aux quatre veines pour pouvoir entretenir, conserver, embellir et transmettre un bien immobilier, l’appartement ou la maison où ils ont passé leur enfance et leur jeunesse, où parfois habitaient déjà leurs parents ou leurs grands-parentsc Et quoi de plus légitime, de plus naturel que de transmettre ce bien à sa progéniture ? Même si c’est hélas de plus en plus rare, il est magnifique et émouvant de voir des maisons, des fermes, des villas, des manoirs, des châteaux, des domaines qui sont restés depuis plusieurs générations, voire parfois depuis plusieurs siècles, au sein de la même famille. Il est tellement de souvenirs attachés à une propriété depuis longtemps acquise. Cela favorise le sentiment d’enracinement dans un terroir, d’appartenance à une lignée. Toutes choses que détestent les macronistes, un homme nomade comme Alain Minc, une planétarienne comme Braun-Pivet, un banquier d’affaires comme Macron, un mondialiste comme Attali pour lequel une nation est un hôtel. Tous ces gens vont d’un tarmac à un autre dans le village planétaire et n’ont aucun attachement à une terre, à une contrée, à une nation, si ce n’est à l’entité sioniste qui est un Etat artificiel qui n’a ni frontières ni Constitution et qui n’est que le fruit pourri de la finance internationale, de la puissance des Rothschild.
VOULOIR TAXER davantage les héritages est une folie mais qu’on présente comme une nécessité pour réduire la dette et les déficits abyssaux. On peut d’ailleurs se demander si l’on n’a pas fait exprès de creuser la dette pour précisément pouvoir s’en prendre aux héritages et, n’en doutons pas, à l’épargne des Français qui sont les deux derniers domaines où les rapaces de la finance anonyme et vagabonde peuvent espérer récupérer des centaines voire des milliers de milliards d’euros. Ainsi, du fait de la gestion volontairement suicidaire de la crise covidesque — alors que ce virus dont l’origine est très suspecte n’avait qu’une létalité très faible —, la dette a augmenté sous Macron de mille milliards d’euros supplémentaires. Ce qui était parfaitement évitable. Il n’y avait aucune nécessité de mettre le pays à l’arrêt. N’oublions pas non plus les propos cyniques de Klaus Schwab, fondateur du Forum économique mondial de Davos : « En 2030, vous n’aurez rien et vous serez heureux ».
Il s’agit ni plus ni moins que de déposséder, de ruiner notre pays et notre peuple. Cela participe aussi du Grand Remplacement et de la Grande Réinitialisation dont le covid a été le prétexte et le prélude. Au nom de la sacro-sainte lutte contre la dette et les déficits publics, ils vont tout prendre, il faut en avoir conscience. Les bas de laine des Français. Leurs maisons et leurs appartements. Certes, cela ne se fera pas en un jour mais de manière graduelle. Toutefois l’objectif est bien là. Et gageons qu’après la présidentielle de 2027, quel que soit l’élu, on s’en prendra massivement à l’épargne et au patrimoine des Français, car, on nous le dit assez, il faut que les riches paient, qu’ils rendent gorge.
Mais qu’entend-on précisément par riche ? Disposer d’un appartement ou d’une maison qu’on a passé quasiment toute sa vie à rembourser à la banque, après avoir payé de forts intérêts, est-ce être riche ? Est-ce abuser ? Non, Madame Braun-Pivet, ce bien « ne tombe pas du ciel ». Il est le fruit de la sueur et des larmes, d’un dur labeur. Il a souvent exigé des sacrifices, une renonciation à des loisirs, à des voyages. Mais, on l’a compris, on ne veut plus de propriétaires, on ne veut que des locataires survivant avec de modestes allocations, une maigre pitance. C’est toujours la même haine révolutionnaire contre la propriété privée, la même jalousie contre le “possédant” qui en réalité a souvent dû travailler une grande partie de son existence pour obtenir enfin un petit chez soi qu’il souhaite, avant de quitter ce monde, transmettre à ses enfants.
LORSQUE l’on parle d’héritage, il faut préciser que la France est hélas le pays qui taxe le plus les donations et les successions. Alors que nous avons déjà le taux le plus élevé au monde de prélèvements obligatoires (impôts et cotisations sociales), la taxation sur le patrimoine est également la plus lourde. Si l’on se concentre sur les successions en ligne directe (père, mère, enfant, petit-enfant), le taux d’imposition maximal français (45 %) est trois fois supérieur à la moyenne des pays de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) qui est de 15 %. Quant à l’abattement sur les droits de succession en ligne directe, il s’élève à seulement 100 000 euros en France, depuis la présidence du socialiste François Hollande en 2012, ce qui est une somme dérisoire pour un bien immobilier, contre 337 000 dollars au Japon, 456 000 dollars en Allemagne, 641 000 dollars au Royaume-Uni, 1,14 million de dollars en Italie et 11,5 millions de dollars aux États-Unis, selon une étude de l’OCDE.
Il faut également savoir que douze pays de l’OCDE ont purement et simplement supprimé l’impôt sur les successions — ce qui, soit dit en passant, était autrefois en toutes lettres au programme du Front national avant le détestable aggiornamento opéré par Marine Le Pen — comme la Suède, la Norvège, la République tchèque ou encore le Canada. Et, nous apprend Le Figaro, « alors qu’au sein de l’OCDE, le produit des droits de succession connaît un déclin depuis la fin des années 1960, la France fait figure d’exception, note la Cour des comptes dans un rapport de juin 2024. Dans l’Hexagone, le montant des recettes des seuls droits de succession a plus que doublé entre 2011 (7 milliards d’euros) et 2023 (16,6 milliards d’euros), selon la Cour des comptes. »
La Fondation Jean Jaurès estime, quant à elle, qu’au cours des quinze prochaines années, du fait de la disparition des boomers qui avaient profité de la croissance et du plein emploi des Trente Glorieuses pour pouvoir disposer d’un certain patrimoine, à une époque où de surcroît l’immobilier était beaucoup mois onéreux qu’aujourd’hui, la France connaîtra « le plus grand transfert de richesse de son histoire contemporaine. Plus de 9000 milliards d’euros de patrimoine détenu par les Français les plus âgés seront transmis à leurs enfants ». Et fin 2024 le niveau d’épargne réglementée des Français (livrets, plans d’épargne…) a atteint 956 milliards d’euros. De quoi susciter bien des convoitises. Rappelons que la dette publique en France au deuxième trimestre 2025 — dernier chiffre connu — était de 3416, 3 milliards d’euros, soit 115,6 % du Produit intérieur brut. S’en prendre à l’épargne des Français et à leur patrimoine immobilier est le seul moyen pour les pouvoirs publics, du moins le prétendront-ils, de réduire de manière drastique et rapide l’endettement du pays. On vous vole, on vous spolie, on vous dépouille, mais, rassurez-vous, braves gens, c’est pour la bonne cause, c’est pour réduire la dette et les déficits, c’est pour payer ce que l’on doit à des fonds de pension américains, à des groupes bancaires, à des consortiums, à des compagnies d’assurance.
Il ne faut se faire aucune illusion : dans les années qui viennent, la taxation des patrimoines, déjà parmi la plus élevée au monde, va s’accroître considérablement et va confiner à une véritable confiscation, à une totale spoliation. L’Etat cosmopolite est le plus grand voleur, le plus détestable escroc qui soit. On nous vole nos terres, nos biens, nos enfants, nos âmes. Lorsque les manifestants du 6 février 1934 criaient « à bas les voleurs ! », ce n’était pas seulement une clameur dirigée contre les corrompus qui gouvernaient le pays, c’était plus profondément encore une protestation vive et radicale, spontanée et enflammée, contre un régime oppressif reposant sur la prédation des richesses matérielles et immatérielles, la spoliation d’un patrimoine, l’assassinat de l’âme de notre pays, de sa foi, de son histoire, de ses traditions. Finalement les choses n’ont pas tellement changé depuis, même si, en près d’un siècle, elles se sont encore fortement aggravées. […]
RIVAROL, <[email protected]>
Source : Éditorial de Rivarol































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