« La franc-maçonnerie est la principale responsable de nos malheurs actuels, c’est elle qui a appris aux Français le mensonge et c’est le mensonge qui nous a menés où nous sommes. » (Philippe Pétain)
La loi du 31 Août 1940 sur les « associations secrètes » avait mis en place un arsenal juridique anti-maçonnique en déclarant la nullité des associations visées. Ainsi étaient concernées La Grande loge de France, Le Grand Orient de France, puis en Février 1941 la Grande Loge Nationale Indépendante, la Fédération française du Droit Humain et la Société Théosophique de France. Outre leur idéologie cosmopolite et anti-chrétienne, ces « associations » établissaient des liens secrets et des hiérarchies parallèles au cœur de l’État et de la société.
Cette loi donnait un cadre juridique à la confiscation des biens de ces associations et imposait aux fonctionnaires de s’engager par une déclaration formelle de n’avoir pas appartenu ou d’avoir rompu toute attache avec lesdites associations…
L’article 5 stipulait :
« Nul ne peut être fonctionnaire, agent de l’État, des départements, communes, établissements publics, colonies, pays de protectorat et territoires sous mandat français, nul ne peut être employé par un concessionnaire de service public ou dans une entreprise subventionnée par l’État ou par une des collectivités publiques ci-dessus désignées :
1° S’il ne déclare pas sur l’honneur, soit ne jamais avoir appartenu à l’une des organisations définies à l’article 1, soit avoir rompu toute attache avec elle ;
2° S’il ne prend l’engagement d’honneur de ne jamais adhérer à une telle organisation, au cas où elle viendrait à se reconstituer.
La déclaration et l’engagement prévus par le présent article sont constatés par écrit. »
La loi du 11 août 1941 viendra compléter celle de 1940 en énumérant les fonctions et mandats interdits aux francs-maçons et en publiant au Journal officiel les noms et rangs des dignitaires et hauts gradés de la franc-maçonnerie. 18 000 noms de francs-maçons seront publiés. Un bilan approximatif du Service des sociétés secrètes fait état de 170 000 fiches établies.
Mais, depuis Alger, le 15 décembre 1943, une ordonnance du pseudo Comité Français de Libération Nationale (CFLN) signée du Général de Gaulle(1) et des Commissaires François de Menthon, André Le Troquer, Louis Jacquinot et Massigli, affirmait « annuler » la loi du 13 août 1940 et ces dispositions relatives aux « sociétés secrètes ». Dans le texte de cette ordonnance, le qualificatif « Associations dites secrètes » remplace celui de « Sociétés secrètes » utilisé par Vichy pour qualifier les Associations de francs-maçons.
Après leur « Libération », l’ordonnance du 31 mars 1945, rétablissant « la légalité républicaine », rendra exécutoire en métropole l’ordonnance d’Alger du 15 décembre 1943 couronnant le retour aux pratiques politiciennes et aux infiltrations de la IIIe République maçonnique.
Note :
(1) Charles de Gaulle avait précisé : « Nous n’avons jamais reconnu les lois d’exception de Vichy, en conséquence la franc-maçonnerie n’a jamais cessé d’exister en France. »






























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