Le même jour que Lajos Marton, le 7 décembre, nous quittait Jean-Gilles Malliarakis.
Que les temps sont durs ! La perte de nos amis, camarades ou connaissances de combat est la marque du temps qui passe, inexorable.
Quand je suis entré en militantisme à Paris, il était incontournable. Il occupait une place à la mesure de son tempérament. Je le revois dans sa Librairie française, où il avait succédé à Henry Coston, un fusil de chasse à portée de main derrière son bureau. Il est celui qui m’a conseillé la lecture d’un livre qui a marqué mes jeunes années : « Les 7 piliers de la Sagesse » de Lawrence d’Arabie. J’ai très peu milité avec lui, nous avons fait deux ou trois manifestations ensemble. Quand j’ai rejoint l’Œuvre française, le Regroupement nationaliste qui rassemblait son Mouvement Nationaliste Révolutionnaire avec celui de Pierre Sidos ainsi qu’avec le Parti Nationaliste Français venait de se dissoudre. Je me souviens aussi de ma première réunion militante en tant que spectateur à Paris, dans la salle historique des Sociétés savantes, aujourd’hui disparue. Je fus impressionné par l’éloquence et la verve du personnage politique que je découvrais.
Confronté à un choix, c’est vers Pierre Sidos et son Œuvre française que je me tournais, préférant la rigueur et la cohérence de la doctrine nationaliste de ceux de la rue Caillaux au tercérisme du condottiere « Mallia ». Nos chemins militants ensuite furent parallèles.
Un grand nom hélas trop peu connu aujourd’hui en politique s’en est allé.
Que son souvenir reste dans l’histoire de ce nationalisme de l’après-guerre d’Algérie qui reste à écrire.





























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