Le criminel avait pris en otage de nombreuses personnes dans un café Lindt, dans un quartier d’affaires du centre de la métropole australienne. Il avait contraint des otages à mettre un drapeau islamiste à la fenêtre de l’établissement. Selon une chaîne locale, il y avait au total 21 otages au commencement de l’attaque. Cinq otages avaient réussi à s’enfuir dans l’après-midi, suivie de sept autres. Neuf otages auraient été présents lors de l’assaut de la police, dont deux ont été tués selon les médiats.
Le preneur d’otage, Man Haron Monis, était un islamiste iranien, ayant bénéficié du statut de « réfugié » après son arrivée en Australien en 1996. Il avait annoncé son ralliement à l’État islamique (ÉI). Il était bien connu par la justice pour d’innombrables crimes et délits. D’une part, il avait été signalé aux autorités par des actes à caractère islamiste, par exemple des lettres d’insultes aux familles de soldats australiens tués au combat. Cela lui avait valu une peine dérisoire qui l’a incité à poursuivre ses provocations.
Plus incroyable encore : il était en liberté sous caution malgré l’existence d’une quarantaine de charges pesant contre lui pour agressions à caractère sexuel. Il était de plus soupçonné d’avoir commandité le meurtre de son ancienne épouse, poignardée à Sydney.
C’est une fois encore un régime libéral qui est directement responsable d’un crime commis contre la population qu’il était censé défendre et qu’il a mis en danger par ses aventures militaires comme par sa politique criminelle d’ouverture des frontières et son « multiculturalisme » imposé et son laxisme judiciaire.
L’Australie est l’un des plus importants alliés des États-Unis dans le cadre de la coalition qui tente de lutter contre l’État islamique (ÉI) au Levant. Les autorités australiennes ont annoncé ces derniers mois avoir empêché plusieurs actes terroristes ; c’est la première fois qu’un acte était commis sur le sol australien, quelques semaines après des crimes similaires commis au Canada.