En particulier, les antifascistes ont commis au moins deux actes terroristes en attaquant des locaux techniques sur la ligne de chemin de fer entre Dresde et Leipzig. Les incendies criminels ont conduit à la fermeture de la ligne entre les deux villes et empêché de nombreux manifestants de se rendre sur place. Par ailleurs les autorités ont détourné des lignes de transports en commun et mobilisé environ 4 000 policiers. Les autorités d’occupation ont également totalement modifié le parcours de la manifestation patriotique qui a été très fortement raccourcie, alors que les extrémistes multiplient les rassemblements illégaux à travers la ville et commettent de nombreuses exactions. Il y aurait eu environ 20 000 manifestants anti-allemands, loin des 40 000 puis des 60 000 annoncés par la presse dans la soirée.
Comme à l’accoutumée, les manifestants, réunis à l’appel de Leipzig contre l’islamisation de l’Occident (LEGIDA, Leipzig Gegen die Islamisierung des Abendlandes), scandent « Nous sommes le peuple ! » et dénoncent l’islamisation de l’Allemagne, conséquence directe de l’occupation de l’Europe depuis 1945 et de l’invasion subie par notre continent. De nombreux contre-manifestants sont présents dans la ville, antifascistes, représentants des Églises officielles, dirigeants du grand-patronat et politiciens du système et étrangers une nouvelle fois unis contre l’Allemagne.
Dès 20 heures, de nombreux incidents ont été signalés : les extrémistes ont attaqué les manifestants pacifiques ; des échauffourées se sont produites à la gare de Leipzig et ils ont également commis déjà plusieurs incendies volontaires contre du mobilier urbain et des conteneurs à poubelles. La police a reconnu que plusieurs personnes avaient été blessées par les extrémistes. Vers 20 heures, une attaque a été commise dans un tunnel ferroviaire pour empêcher les trains de passer.
Par ailleurs, Lutz Bachmann le fondateur des Européens patriotes contre l’islamisation de l’Occident (PEGIDA, Patriotische Europäer Gegen die Islamisierung des Abendlandes ou Pegida) a annoncé sa démission après l’annonce de possibles enquêtes judiciaires contre lui pour des propos de défense de la terre et du sang allemands. Il pourrait être poursuivi notamment pour sédition.
Les médiats du système ont lancé une vaste offensive contre lui, diffusant notamment une photo où il ressemble fortement au grand chef d’État allemand du XXe siècle Adolf Hitler.