Nous évoquions il y a quelques jours Marie-Arlette Carlotti, sauvée par François Hollande du naufrage électoral du PS à Marseille par une très confortablement rémunérée place de présidente du Haut Comité pour le logement des personnes défavorisées (HCLPD). Elle vient de s’inviter dans le débat sur l’invasion en proposant que la France « mobilise » 77 310 logements sociaux pour accueillir les envahisseurs.
Alors que plusieurs dizaines de milliers de familles attendent durant des mois des logements et que nombre d’entre eux essuient des refus, le gouvernement a donc découvert comme par miracle « 77 310 logements sociaux vacants » qui peuvent « accueillir les personnes réfugiées ». Si l’organisme qu’elle dirige est voué à aider les personnes défavorisées, Marie-Arlette Carlotti est très claire : elles n’ont qu’à mourir de froid dans les rues parce que les prétendus ‘réfugiés’ disposent « d’un statut clair » et ne se sont donc « pas en concurrence avec d’autres publics en grande précarité » : ils sont prioritaires.
« Il ne fait aucun doute que notre pays a les moyens de remplir cet objectif avec dignité et responsabilité »,
ose déclarer l’ancienne ministre de François Hollande, alors que leur République est incapable de donner du travail aux Français, de simplement arrêter la hausse vertigineuse du chômage, de s’opposer à la désindustrialisation, etc.
En Allemagne « ils » ont trouvé encore mieux, « ils » vont construire aux frais du contribuable des logements pour les millions de colons qui vont envahir le pays pendant les prochaines années, où ils seront logés gratuitement, nourris et blanchis, et puis, après tout, ils toucheront peut-être également quelques « aides sociales ».