Palestine occupée : décès de Shimon Peres, engagé dès 1947 dans la tentative de génocide palestinien
Décès de Shimon Peres, qualifié et salué par toute l’oligarchie, aux ordres du judaïsme politique qui se partage le monde, comme « père fondateur de l’État d’Israël ». Il est bon de rappeler que ce sioniste débute sa vie militante en s’engageant en 1947 dans la Haganah dont il deviendra un responsable dirigeant, une sorte de groupe armé violent précurseur des forces de défense de l’État juif qui occupera la Palestine.
Pour mémoire, rappelons que les Nations-Unies vote l’indépendance d’Israël le 29 novembre 1947 et que commence le lendemain une confrontation armée violente entre juifs et Arabes, en Palestine censée rester sous mandat britannique jusqu’au 15 mai 1948. Mais la Haganah met alors en œuvre le plan « Dalet » qui consiste à purifier ethniquement le futur territoire de l’État juif par une série d’offensives dans la bande côtière et autour de Jérusalem et défait les forces palestiniennes.
Le plan prévoit littéralement « des opérations contre les centres de population ennemie situés au sein de notre système de défense ou à proximité, afin d’empêcher qu’ils soient utilisés comme bases par une force armée active. Ces opérations peuvent être menées de la manière suivante : ou bien en détruisant les villages (en y mettant le feu, en les dynamitant et en déposant des mines dans leurs débris), et spécialement dans le cas de centres de population difficiles à maîtriser ; ou en montant des opérations de ratissage et de contrôle selon les lignes directrices suivantes : encerclement du village et enquête à l’intérieur. En cas de résistance, la force armée doit être anéantie et la population expulsée hors des frontières de l’État ».
Si le plan devait avoir originellement un périmètre limité, les spécialistes confirment que finalement il y eut « à partir du début avril [1948], des traces claires d’une politique d’expulsion à la fois au niveau national et au niveau local » des populations arabes par le fer et par le feu que les Palestiniens commémore sous l’appellation de la « Nakba ».