Sur la prétendue fin des hostilités au 19 mars 1962 en Algérie :
Reconnaître la date des Accords d’Évian comme celle marquant la fin de l’Algérie est une contre-vérité. Après cette date, plus de 100 000 harkis ont disparu dans des conditions indescriptibles et un million de Français d’Algérie ont du quitter leur patrie pour fuir une mort annoncée, laissant, derrière eux, des milliers de disparus !
En commémorant cette date les autorités choisissent de nier la mémoire des harkis et des pieds-noirs et de leur infliger une forme de double peine puisque à l’injustice du déracinement et de l’exil s’ajoute l’injustice mémorielle !
Aucun Français non renié ne peut s’associer à cette commémoration de la honte qui plus est célébrée par ailleurs comme une victoire par le FLN Algérien !
Sur les insultes de Macron à l’armée française :
Février 2017 à Alger, c’est en tant que candidat qu’Emmanuel Macron déclare sur un média algérien, Echorouk News, que la colonisation avait été un « crime contre l’humanité », que la France « devait présenter ses excuses à l’égard de celles et ceux envers lesquels nous avions commis ces gestes ».
Le 6 décembre 2017, lors de son premier voyage officiel à Alger, Macron affirme ne pas être « l’otage du passé » et en même temps il dépose une gerbe au monument des martyrs de la guerre d’Algérie, le Maqam E’chahid, honorant ainsi les « chahid » du FLN (chahid étant un terme arabe à connotation religieuse défini par de nombreux hadiths).
Encore en janvier 2020 devant des journalistes dans l’avion le ramenant à Paris après sa visite en Israël il affirme que la France n’aurait pas tant que cela « assumé » son passé colonial et qu’elle «ne peut pas se permettre de ne pas revisiter ce passé-là» : « Je suis très lucide sur les défis que j’ai devant moi d’un point de vue mémoriel, et qui sont politiques. La guerre d’Algérie est sans doute le plus dramatique. Je le sais depuis ma campagne. Il est là, et je pense qu’il a à peu près le même statut que la Shoah pour Chirac en 1995 ».
Face à l’insulte de Macron à notre armée et pour dénoncer la trahison de la prétendue fin des hostilités au 19 mars 1962 en Algérie, Les Nationalistes vous convient à une :
JOURNÉE D’ACTION, le 19 MARS 2021, à 11 H 30, en ISÈRE !
Participation aux frais demandée
Renseignements et inscriptions : 06.56.78.22.30
Sans vouloir vous refaire du vals à l’envers ( éternellement lié…) Je suis très lié à l’Algérie et même à son histoire, puisque mon arrière grand père était instituteur en Algérie et s’est marié à une » indigène » comme on disait alors. Deux de mes enfants sont aussi algériens par leur maman kabyle. C’est un pays fascinant par la beauté de ses paysages, sa diversité humaine et la richesse de son histoire, dans lequel je suis allé aussi et que j’aime beaucoup. l’Algérie fait partie de notre histoire, que nous le voulions ou non, que nous l’aimions ou pas, elle ne peut laisser indifférent. Bref, beaucoup d’Algériens ont du » sang français » dans les veines et inversement, beaucoup de Français, ont du « sang algérien ». Bref, la France est toujours présente en Algérie, comme dans chaque Algérien, comme l’Algérie est présente en chacun des Français de quelque bord qu’ils soient. L’histoire de l’Algérie est un mélange de souffrances, de drames , de souvenirs et de bonheurs aussi que chacun porte en soi. Jamais je ne me suis senti étranger en Algérie. Beaucoup d’Algériens ont un attrait pour la France, même chez ceux qui vous disent le contraire ou qui auraient quelque raison de ne pas aimer la France. J’avoue que bien que « Français de souche » ( bretonne, vendéenne et picarde, plus précisément, ne pas éprouver le même attrait pour la France. Oui, à propos de l’Algérie, il y a eu de part et d’autre, des prises de position légitimes et hélas aussi, des atrocités commises. Ce que peuvent dire Macron et d’autres avant lui, et sans doute, après, sont sans intérêt, car ils ne pourront jamais ressentir les ressentis des Algériens, comme des Français touchés dans leur chair et dans leur cœur, par le drame algérien.