Son nom sonne comme celui d’un groupe de death metal. Mais si BlackRock connaît la musique, c’est avant tout celle de la finance et de la gestion d’actifs.
Cette multinationale, fondée en 1988, est même devenue leader mondial dans son domaine et le plus gros investisseur de la planète. Un mastodonte qui emploie plus de 13 500 salariés à travers le monde et s’invite dans le capital de plus de 17 000 grandes entreprises (dont 18 des 60 sociétés du CAC 40 en France). BlackRock et son omnipotent président fondateur Larry Fink ciblent également les institutionnels.
L’entreprise a déjà accès au Trésor américain, conseille la Banque centrale européenne ou s’est imposée comme un partenaire privilégié du Mexique, où elle aurait investi 85 milliards de dollars pour la seule année 2018.
Larry Fink a été reçu plusieurs fois à l’Élysée par Emmanuel Macron, désireux d’attirer les capitaux de BlackRock en Europe. Le président français l’a ainsi chargé de réfléchir « à l’impact des politiques d’investissement dans le changement climatique ». Le premier actionnaire de Total a apprécié…
Cette enquête édifiante nous plonge dans les entrailles de ce géant qui n’a ni limite ni états d’âme. « On devait rendre les riches encore plus riches », témoigne cet ancien salarié à visage caché. Une world company tentaculaire, qui brasse plus d’argent que n’importe quelle banque, infiltre et influence les gouvernements. Effrayant.
Si ce n’est pas satanique tout ça