Pedro Varela Geiss (né le 9 octobre 1957 à Barcelone) est libraire, écrivain et historien espagnol. Il est devenu le président du CEDADE (Cercle espagnol des amis de l’Europe dont ont été entre autres membres Léon Degrelle et Otto Skorzeny) en 1978 jusqu’à sa dissolution en 1993.
En 1992, il a passé trois mois en détention provisoire en Autriche pour avoir prononcé « un discours nazi », mais a été acquitté.
Après la fin de la CEDADE, il a ouvert une librairie à Barcelone. En 1998, il a été condamné à cinq ans de prison pour diffusion de textes révisionnistes, en vente dans sa librairie. En 2010, il a été condamné à deux ans et neuf mois de prison pour la « diffusion d’idées génocidaires ». Il a été libéré de prison le 8 mars 2012.
En juillet 2016, sa bibliothèque a été fermée suite des accusations affirmant que ses discours incitent à la haine et à la discrimination raciale. Pedro Varela a purgé une nouvelle peine de prison de deux mois, d’avril à juin 2018, pour la publication de « Mein Kampf ».
Le procureur a requis 12 ans de prison contre le néonazi historique Pedro Varela pour avoir glorifié, justifié et nié l’Holocauste et pour des crimes d’incitation à la haine contre les juifs, les immigrés, les musulmans et les homosexuels, entre autres, ainsi que la fermeture définitive de la Librairie Europa de Barcelone.
Le Parquet provincial de Barcelone pour les crimes de haine et la discrimination demande dans son acte d’accusation cette condamnation de Varela, déjà condamné en 2010 pour des faits similaires, pour avoir continué à diffuser et distribuer entre 2006 et 2016 des contenus « massifs et aveugles » basés sur la « culture de la haine suprémaciste ».
Dans son acte d’accusation, le Parquet met également en cause cinq autres personnes, membres de la direction de l’Association Culturelle EO dont dépend la Librairie Europa, pour lesquelles il requiert une peine de huit ans de prison pour avoir promu et diffusé cette idéologie qui nourrit « la haine et discrimination ».
Selon le Parquet, tous faisaient partie d’un « cadre organisationnel parfaitement structuré » appelé l’Association culturelle EO, dont Varela est « l’idéologue » et le « principal responsable de toute sa structure commerciale et de la diffusion du national-socialisme », via la Librairie Europa ou depuis son siège virtuel.
Cette association, soutient le Ministère public, avait pour objectif de diffuser « massivement et sans discernement » une « ligne de pensée fondée sur la culture de la haine et de l’hostilité suprémacistes et de la ségrégation raciale contre ce qu’elle considère comme étant des races inférieures ».
Parmi ces « races inférieures », les prévenus évoquent notamment les personnes d’ascendance africaine, asiatiques, musulmanes, juives et homosexuelles, puisqu’ils « prônent la pureté de la race blanche » et affirment que « l’intégration raciale est le génocide de la race blanche par du mélange », indique le Parquet.
Le Ministère public souligne que les prévenus ont diffusé des textes au « langage non seulement à caractère discriminatoire, mais surtout humiliant pour des raisons de couleur de peau, d’origine, de religion, d’idéologie ou d’orientation sexuelle pour étayer leurs thèses discriminatoires particulièrement racistes et antisémites ».
De plus, affirme le Parquet, les prévenus « vantaient, louaient et justifiaient » les « crimes atroces » du IIIe Reich, voire niaient l’Holocauste, avec « une fixation particulière sur le peuple juif, qui est dénigré par des expressions de nature offensante et humiliante dans le but de créer un sentiment de haine, d’hostilité, d’animosité et de violence » à leur encontre.
Pour le Procureur, la Librairie Europa est le « centre névralgique » de l’activité de l’association, et par elle les « accusés ont vendu et diffusé » l’idéologie national-socialiste en Espagne et dans d’autres pays du monde, à travers différents médias tels que des livres ou des DVD.
En outre, selon le mémoire du procureur, les accusés ont organisé entre 2006 et 2016 jusqu’à 260 conférences qui ont propagé des idéologies « fascistes, racistes, antisémites, homophobes et négationnistes ». Source : lavanguardia.com via Bocage Info
Son seul crime : penser et parler…
Honneur et soutien au combattant Pedro Varela Geiss !
Pour aller plus loin :
quel homme! il relève à lui tout seul le niveau de son pays.