L’Occident, entre démence et hubris
L’Occident, c’est-à-dire ces États ayant réduit leur spiritualité à la consommation compulsive et au droit de l’hommisme, cornaqués par un aréopage de financiers, de milliardaires pétris d’universalisme mâtiné de gnosticismes divers et de judaïsme politique, sombre dans la démence et l’hubris. Ils en conduisent les peuples, qu’ils n’aiment pas, largement abrutis, hébétés, vers l’abîme tel un Titanic sur lequel les lumières ne s’éteindront qu’au moment de l’engloutissement.
Depuis deux ans, prenant prétexte d’un virus à l’origine encore inconnue, une démence sans précédent s’est répandue sur la plupart des États occidentaux, activée par des gouvernements à l’unisson et dont la politique médicale a été pour nombre d’entre eux inspirée par les mêmes groupes d’intérêts. Citons le « Big pharma » avec Pifzer pour figure de proue, les manigances d’un Bill Gates et le cabinet McKinsey devenu le mentor en la matière de nombre de gouvernements dont celui de Macron.
Et les pressions dignes de pratiques de gangsters exercées pour contraindre les gens à se faire injecter des mixtures géniques douteuses, en expérimentation, ne peuvent que nous interroger sur quelque dessein malin et de porter crédit aux thèses de ceux qui affirment que l’on veut détruire les peuples Blancs. Une chose est sûre : ces mixtures ne protègent pas contre le covid, provoquent des effets secondaires graves et, si nous lisons entre autres (car il suffit de consulter les sites officiels CDC-VAERS, Eudravigilance) le ministère de la santé britannique dans son « Rapport de surveillance du vaccin Covid19 » ( semaine 42, page 23), « les niveaux d’anticorps N semblent être plus faibles chez les personnes infectées après deux doses de vaccin ». Un affaiblissement immunitaire de nos peuples les rendant vulnérables à d’autres pathologies est donc à craindre. Et si la « vraie » pandémie commençait maintenant ?
Cela dit, sans McKinsey, nous ne pouvons comprendre pourquoi nous en sommes arrivés à cette folie et cette crapulerie du pass sanitaire transformé en pass vaccinal, McKinsey qui a su conclure de juteux contrats à travers le monde, jusqu’en Australie et en Chine où l’on retrouve sa « patte », celle du contrôle social des populations. Pendant longtemps, nous avons cru que le « crédit social à la chinoise » ne concernerait que l’empire du Milieu. En réalité, Mc Kinsey est la preuve de la capacité de la Chine à utiliser des cabinets mondialisés pour diffuser ses méthodes autoritaires.., à ceci près que la Chine est excusable, en ce sens que, depuis les penseurs légistes du Ve siècle av. J.C., le fait pour l’empereur, le « Fils du Ciel », de contrôler les moindres faits et gestes de ses sujets est le rêve du pouvoir.
En fait, cette sinisation de nos pratiques politiques est rendue possible parue que toute transcendance a disparu en Europe occidentale et même plus qu’en Chine puisque l’homme s’est placé au centre du monde, écartant l’ordre universel supérieur à l’homme, principe régulateur allant de soi en Chine, même si son imprécision permet bien des désordres moraux.
Cette perte de transcendance en Occident conduit à légitimer des pratiques criminelles, l’avortement, bien sûr, mais aussi les manipulations génétiques du type PMA et GPA, qui relèvent de pratiques d’apprenti-sorciers. Nous pouvons en dire de même des faux vaccins anti covid, soupes géniques, fabriquée à l’origine sur des lignées de fœtus avortés : de l’anthropophagie qui ne dit pas son nom, puisque l’on prétend soigner l’homme à partir d’autres hommes sacrifiés, même s’ils étaient en devenir.
Mais la démence se manifeste dans l’hystérie occidentale contre la Russie à propos de l’Ukraine. Là, nous sommes face à un autre péril : celui de la destruction de ce qui reste de la « vieille Europe ». Nous vivons la troisième manche de la folie destructrice amorcée en 1914 (mais dont les prémices remontent à 1870) dont Romain Rolland, l’auteur de « Au-dessus de la mêlée » écrivait le 3 août 1914 : « Il est horrible de vivre au milieu de cette humanité démente et d’assister, impuissant, à la faillite de la civilisation ».
Les Anglo-saxons, avec force « com », veulent pousser la Russie à la faute pour la rendre responsable d’une guerre qu’elle ne veut pas. Continuant la politique d’affaiblissement de la Russie prônée par Brezinski dans son Grand Echiquier de 1998, assimilant la Russie de Poutine à l’URSS mâtinée de IIIe Reich, les Occidentaux ne voient qu’un ennemi : « l’horrible Poutine » qui veut « reconquérir » l’Ukraine. Mais qu’il pense à réunir la « Petite Russie » à la Grande Russie, quoi de plus normal, puisque Kiev est le berceau de la Russie. Qu’il soit prêt à le faire, c’est autre chose. Et ce n’est pas son cas. Le chef d’état-major de la marine allemande, l’amiral Schônbach, a résumé la situation en qualifiant « d’ineptie » l’hypothèse d’une invasion de l’Ukraine par la Russie, avant d’estimer que l’Ukraine « ne peut pas devenir un membre de l’Otan car elle ne remplit pas les conditions » pour cela. Il a payé sa franchise de son poste !
En réalité, Poutine est préoccupé du développement économique de la Russie. L’armée est puissante mais l’économie fragile. Il a besoin de la mise en service du gazoduc Nordstream 2 pour disposer de revenus qui lui permettront de lancer de grands projets de développement et attend les autorisations de Berlin et Bruxelles. Et ce gazoduc est un élément d’équilibre en Europe car il lie par des intérêts mutuels Berlin et Moscou, l’un pour disposer du gaz nécessaire à sa folle politique énergétique éolienne, l’autre pour les revenus. D’ailleurs, Biden fustige Berlin pour son manque de fermeté envers la Russie, un Berlin qui est entre deux chaises : l’Otan et le gaz.
En fait, c’est l’oligarchie occidentale qui agresse la Russie: en ayant repoussé au début des aimées 2000 les offres de Poutine de créer un espace européen incluant les deux poumons de l’Europe ; en n’ayant cessé d’étendre l’Otan, contrairement aux promesses – malheureusement « que » verbales – faites à Gorbatchev en 1990, jusqu’aux portes de la Russie et, comme l’a dit Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin en se livrant à une « invasion progressive » en Ukraine par l’envoi d’armes (offensives et défensives) et d’instructeurs militaires. Que demande Poutine ? Que l’on respecte la Russie et que les Occidentaux cessent d’instrumentaliser la mafia politique et khazare qui tient et pille l’Ukraine, contre la Russie.
Oh ! Une guerre en Ukraine pour sortir de la crise du Covid ! Vieille ficelle, mais quelle idée brillante ! Surtout que les Anglo-saxons n’engageront pas un seul homme face à une Russie préparée à la guerre alors que les Occidentaux vivent dans l’illusion de la guerre, comme la France avant 1914 et avant 1939 ce qui, en cas de malheur provoqué par eux, leur sera très douloureux. Pour le moment ils sont dépités : les Russes ne tombent dans leurs pièges, comme l’a fait un Saddam Hussein, Vladimir Poutine est un homme réfléchi. Mais il veut crever l’abcès et propose de discuter pour tenir compte des intérêts de chacun. Notamment que l’Ukraine n’intègre pas l’Otan. Demande raisonnable : rappelons que Washington reste campé sur la Doctrine de Monroe en Amérique du Sud.
Pourtant, les Russes ne peuvent diminuer leur pression sur l’Ukraine face à l’intrusion américaine : Westinghouse va vendre des centrales nucléaires à Kiev, ce qui est un camouflet pour l’industrie russe.
Il y va de leur crédibilité. Si Moscou perd l’Ukraine, les Chinois grignoteront la Sibérie et les Turcs l’Asie centrale musulmane. Les Européens ont tout à perdre à l’affaiblissement de la Russie. La Chine observe cette guerre fratricide entre Blancs et ne manquera pas d’en tirer avantage, notamment à Taïwan. Erdogan, « ami » de Poutine, soutient Kiev et mène un jeu panturc en Asie Centrale.
Or l’intérêt des peuples Blancs est de se souder, de s’entendre pour défendre des intérêts civilisationnels communs plus grands que des différences d’intérêt à court terme. Certes, des problèmes intérieurs à l’Europe sont à régler et dans le cas de l’Ukraine, se pose la question de la création d’un Etat ruthène pour la partie qui n’a jamais été russe. Et la Sibérie doit être considérée comme si elle était une marche frontière de la France. C’est de bon sens. Mais il semble que nous n’en sommes pas là, si jamais nous y avons été un jour. Alors que le pape Bergoglio fait tout sauf du catholicisme, l’Occident est aux mains d’ennemis de la civilisation européenne et n’accepte pas en fait que la Russie soit quasiment (il y a la Hongrie) le dernier État d’Europe à s’en réclamer.
Soyons réalistes : sachons que, si la crise actuelle s’apaise, il en viendra d’autres. Et les dérapages arrivent vite ! Nous devons garder la tête froide et tenir le langage de la raison : la maison Europe brûle et il faut d’urgence éteindre l’incendie pour sauver ce qui peut l’être. Et cela passe par le combat contre les incendiaires de l’atlantico-sionisme.
Éditorial de MILITANT n°745 – Février 2022
SOMMAIRE :
- L’Occident entre démence et hubris (MILITANT)
- La crise du Kazakhstan (Nicolas OUGAROV)
- Défense et illustration du nationalisme (André GANDILLON)
- Le vol des terres par les milliardaires (Maurice GUFFROY)
- Le Liban, préfiguration de l’Europe (Albert FOEHR)
- Voici dix ans, Jean Castrillo nous quittait (Charles ESCAMP)
- Le Poil à gratter