Jeune Nation a déjà livré un bilan de l’action d’Emmanuel Macron pendant son quinquennat concernant l’invasion-colonisation de la France. Qu’en est-il de son projet ?
Bilan d’Emmanuel Macron
Concernant l’immigration légale, 255 675 titres de séjour ont été accordés à des immigrés non européens en moyenne chaque année entre 2017 et 2021 sous la Présidence Macron, contre en moyenne 217 463 durant la période 2012-2017 et 188 820 durant la période 2007-2012. Cela représente 1 278 374 nouveaux premiers titres de séjour attribués sous la présidence Macron. En 2021, le stock de permis de séjour atteint un niveau inégalé de 3 450 189 permis, soit 15% de plus que le stock en 2017 et 35% de plus qu’en 2012. Dans le trio de tête des pays concernés : Algérie, Maroc, Tunisie.
Concernant « l’asile », réelle nouvelle voie d’immigration ouverte aux populations du monde entier, le bilan de Macron compte une extension de la réunification familiale aux frères et sœurs pour les mineurs non accompagnés, des délais de demande d’asile écourtés à 90 jours, au lieu de 120, et les délais pour demander un aide juridictionnel raccourcis à 15 jours.
Ainsi, plus de 134 000 demandes d’asile ont été formulées en 2021 après le pic de 177 000 en 2019 : Afghanistan, Côte d’Ivoire, Bangladesh, Guinée, Turquie sont les premiers pays des demandeurs. Au total, cela représente 651 302 demandes d’asile supplémentaires sur la période.
Concernant les expulsions, le nombre moyen annuel des éloignements et départs de clandestins durant le dernier quinquennat est inférieur de 15% par rapport au quinquennat Hollande : 24 000 éloignements en moyenne contre 28 000 sous la présidence Hollande.
Concernant les « régularisations » de sans-papiers, dans le même temps, près de 30 000 clandestins au moins ont été régularisés chaque année.
Projet d’Emmanuel macron
Pour l’avenir, Emmanuel Macron s’était exprimé à Lille, jeudi 3 et vendredi 4 février dernier, évoquant les frontières européennes. Emmanuel Macron y a détaillé son projet de réforme de l’espace Schengen consistant à mieux répartir les migrants sur le territoire européen, en instaurant « un mécanisme de solidarité ». Pour la forme, il a annoncé vouloir renforcer le contrôle aux frontières en portant de 1 500 à 10 000, d’ici 2027, les effectifs de Frontex, l’agence européenne de surveillance des frontières extérieures. Il envisage également de créer un conseil de gouvernance de l’espace « pour évaluer nos vulnérabilités et mieux protéger nos frontières extérieures »
Et le 8 avril dernier, dévoilant son projet, il a affirmé : « le projet que je porte permet de renforcer la lutte contre l’immigration clandestine et de faciliter le retour vers leur pays d’origine des étrangers sans titre », se prononçant pour des « procédures d’éloignement plus rapides ».
Des vœux pieux qu’il a immédiatement démentis par des déclarations délirantes, contraire à la réalité de l’invasion-colonisation que tous les Français ont sous les yeux !
Macron a affirmé que la politique « zéro immigration » n’était pas « souhaitable » ni « réalisable » et même déraisonnable « parce qu’économiquement, elle ne tient pas la route ». Il a affirmé que la France n’est pas « submergée » par l’immigration, et il a soutenu que le pays avait, au contraire, besoin de main d’œuvre étrangère (sous-entendant aussi que les immigrés occupent des emplois que les Français ne veulent pas).
Alors, rappelons à Emmanuel Macron que c’est bien sur pression des milieux économiques et financiers qu’ont été organisées, depuis les années 1950 – 1960, les importations massives de populations extra-européennes pour venir turbiner dans les usines et les mines à la place du travailleur autochtone – et pour un moindre coût salarial.
À Macron qui brandit le manque de main d’œuvre française, nous répondons qu’on pouvait bien lancer une politique familiale d’expansion démographique, et qu’en tout cas on n’était pas obligé de mettre en œuvre tout un système de trahison du peuple français par des politiques destinés à implanter, pérenniser, enraciner le travailleur étranger en France (regroupement familial du gouvernement Giscard-Chirac-Durafour, aides sociales, régularisations de « sans-papiers », naturalisations…) !
Car oui, le patronat a fait venir massivement des immigrés qui ont accepté des tâches pour une faible rémunération qui correspond malgré tout, dans leurs pays d’origine souvent sous-développés, au pouvoir d’achat de leur classe moyenne ou aisée ! Et le travailleur français a bien été volontairement découragé d’occuper ces métiers – certes souvent peu gratifiants – à cause des trop faibles rémunérations qui ne permettent pas de vivre et faire vivre dignement sa famille…
On nous objectera encore qu’il ne s’agissait pas seulement de garantir les marges bénéficiaires des actionnaires mais que le système a peut-être été aussi imaginé pour conserver sur le territoire national productions et emplois. Certes, mais dans une économie mondialisée ultra-concurrentielle et livrée à la course à la productivité, le calcul était mauvais : les entreprises ont fini par tout délocaliser : l’outil de travail et les emplois. Laissant ici les masses de travailleurs immigrés inoccupés pesant sur les comptes sociaux et les comptes publics !
Double peine pour les Français : ils financent le système d’invasion qui les conduit à être petit à petit remplacés sur leur propre terre. Et avec Macron, c’est pas près de changer.
Est-ce que cet article est fait pour inciter à voter Marine Lepen ou pour proposer l’abstention qui fera élire Macron?
Il est publié pour informer ceux qui nous lisent. Et que chacun prenne ses responsabilités.
tiens, encore un qui va voter macron ou s’abstenir, ce qui revient au meme !!