Jean-Christophe Lagarde, secrétaire général de l’UDI (Union des démocrates indépendants), est un activiste libéral. Favorable à la légalisation des drogues, il fut un ardent défenseur de la loi de destruction du mariage imposée par l’extrême gauche à la France.
Il a montré à plusieurs reprises sa complaisance envers les religions étrangères, l’islamisme – il a voté contre la loi sur les signes religieux dans les écoles publiques et a caché à ses administrés la construction d’une mosquée-cathédrale, qu’il a confiée à « l’imam des Juifs » Hassen-Chalghoumi – comme le judaïsme. S’il compose avec les différentes colonies étrangères à Drancy, dont il est le député-maire, et reste prêt à toutes les compromissions – il avait justifié les émeutes de 2005 durant lesquels les occupants avaient notamment assassiné trois Français, Jean-Jacques Le Chenadec, Jean-Claude Irvoas et Alain Lambert – Jean-Christophe Lagarde est avant tout sioniste. Membre du groupe d’amitié France Israël à l’Assemblée “nationale”, il s’était déclaré en 2012 opposé à la proclamation d’un État palestinien.
Libéral, anti-français, agent de l’invasion et d’Israël, Jean-Christophe Lagarde est également corrompu : il a été condamné en décembre 2012 à 5 000 euros d’amende pour attribution illégale de marché public, échappant de justesse à d’autres condamnations.
Il a tissé sa toile à travers la Seine-Saint-Denis, singulièrement dans la région de Drancy, ville qu’il a prise au Parti communiste en 2001. Il a aidé à la conquête de la ville voisine de Bobigny lors des dernières élections municipales, et a mis la main sur la communauté d’agglomération de l’aéroport du Bourget (CAAB) grâce à Vincent Capo-Canellas, maire du Bourget et membre de l’UDI. Il a installé partout ses hommes liges, comme son premier adjoint à la tête de la CAAB ou, à Bobigny, son ancien assistant parlementaireKianoush Moghadam, nommé à la direction du développement territorial de la nouvelle municipalité UDI et Christian Bartholmé, cumulant les fonctions de premier adjoint au maire de Bobigny et de directeur de cabinet du maire de Drancy.
Tous les deux se retrouvent impliquées dans un scandale qui pourrait conduire à la chute du système Lagarde, dont les opposants dénoncent depuis longtemps les pratiques clientélistes auprès des populations occupantes. Sabrina Saidi, adjointe au maire déléguée à la petite enfance de Bobigny, a porté plainte pour menaces de mort et séquestration. Elle affirme avoir été séquestrée par plusieurs membres de l’équipe municipale nouvellement installée en mars, dont le premier adjoint au maire. Des hommes du nouveau maire UDI Stéphane De Paoli l’auraient attaquée, car ils la soupçonnent d’avoir diffusé un tract dénonçant le recrutement par la mairie de Lynda Benakouche, compagne de Jean-Christophe Soumbou, membre de l’équipe de Youssouf Fofana purgeant actuellement 18 ans de prison dans l’affaire Ilan Halimi. Outre son rôle d’épouse d’un complice de Fofana, la nouvelle recrue a elle-même été condamnée par deux fois pour violences dans le passé, notamment pour avoir séquestré et violenté une femme enceinte.
Convoquée dans le bureau du premier adjoint, Sabrina Saidi s’est retrouvée le 8 juillet face à quatre, homme : le premier adjoint Christian Bartholmé, le directeur du développement territorial Kianoush Moghadam, le président de l’office HLM Jonathan Berrebi et le directeur de l’animation du territoire Ramdan Ould-Ahmed.
« Tu es rentrée sur un terrain qui est dangereux pour toi… […] Ferme ta gueule, ferme-la, ta gueule, tu crois que tu parles à qui ? Tu crois que tu parles à qui, ici ? Tu parles à Kianoush, là ! Réveille-toi, y a personne qui me parle comme ça dans cette ville ! »
déclare Kianoush Moghadam l’ancien assistant parlementaire de Jean-Christophe Lagarde, dans un enregistrement diffusé par Marianne (« Comment la droite confie Bobigny à des petits caïds »). De façon un peu plus civilisée, le premier adjoint de Bobigny et directeur de cabinet de Jean-Christophe Lagarde ajoute quelques menaces :
« J’ai 50 ans, je ne fais pas beaucoup confiance aux gens, entame Bartholmé. En revanche, il faut que je tienne compte de ce qu’on me dit… Je vais te dire un truc : des fois, il faut que tu te contrôles. Tu dis des choses… Il faut que tu fasses attention. […] Tu ne te rends pas compte de la connerie que tu racontes, alors réfléchis bien. […] Je suis un peu loin, mais je suis quand même lié à Lynda. On est passés par des trucs compliqués avec Lynda, avant qu’on ne te connaisse. C’est une fille que j’aime bien. […] C’est vachement dangereux pour elle. […] Super dangereux pour la cohésion du groupe, pour la municipalité, pour la réputation de chacun d’entre vous. Donc, si tu as la moindre info, crache-la. […] Parce que c’est aussi dangereux pour tes miches… À toi, maintenant. »
Il y a un groupe d’amitié France-Israël à l’Assemblée « Nationale »? J’appelle ça une trahison de la Nation. L’assemblée est antinationale, et les députés qui jouent ce jeu là sont des traîtres.