La « loi Immigration » de Darmanin, destinée à régulariser en masse des envahisseurs dits « sans-papiers » travaillant dans les « métiers en tension » et à faciliter l’attribution du droit d’asile aux envahisseurs appelés « migrants » a été – temporairement ? – retoquée à l’Assemblée nationale. Les médiats ont beaucoup glosé – frauduleusement – sur un projet de loi que le Sénat aurait « durci » contre l’immigration par rapport au texte initial du gouvernement. Pour autant, cette loi n’aurait rien changé à une des filières d’immigration majeure vers la France : celle des Algériens dont l’entrée et le séjour ne sont pas régis par la loi mais par un accord franco-algérien du 27 décembre 1968 qui leur accorde « un droit quasi-automatique à l’immigration » vers notre pays…
En effet, les lois françaises successives sur l’immigration ne concernent jamais les Algériens, alors même qu’ils constituent la première nationalité étrangère en France. Rappelons que l’accord de 1968 est issu des accords d’Évian de trahison de l’Algérie française en 1962. Et très précisément, de ses annexes : l’article 2 des dispositions générales de la Déclaration des garanties :
« Sauf décision de justice, tout Algérien muni d’une carte d’identité est libre de circuler entre l’Algérie et la France »,
et de l’article 7 de la Déclaration relative à la coopération économique et financière, selon lequel :
« les ressortissants algériens résidant en France, et notamment les travailleurs, auront les mêmes droits que les nationaux français, à l’exception des droits politiques »
Une tentative récente a donc eu lieu, à l’initiative de députés LR à l’Assemblée nationale, de faire voter une résolution réclamant du gouvernement de mettre fin à cette supercherie en dénonçant l’accord hérité du règne gaulliste. Mais, le 7 décembre dernier, l’Assemblée nationale a voté contre (par 151 voix contre 114) la dénonciation de ces accords passés avec l’Algérie et organisant l’immigration sans restriction des Algériens vers la France. Horizon (le groupe macroniste) a très majoritairement refusé de réclamer à l’exécutif la dénonciation de l’accord, avec leurs députés d’origine algérienne en tête pour le défendre…
« Tant que l’accord franco-algérien de 1968 ne sera pas dénoncé, nous ne retrouverons jamais une capacité totale à maîtriser les flux migratoires », affirmait Michelle Tabarot (LR), qui a rappelé que l’accord « instaure un droit quasi-automatique à l’immigration. »
L’occasion d’un petit retour en arrière qui donne l’occasion de contrebalancer les fameux – et fumeux ? – propos prêté à de Gaulle contre l’immigration extra-européenne en France et son « vœu » que Colombey-les-Deux-Eglises ne se transforme en « Colombey-les-deux-mosquées ».
L’accord franco-algérien de 1968, un accord hérité du général De Gaulle
« Alors que se succèdent crises et rebondissements dans les relations franco-algériennes sous l’égide d’Emmanuel Macron et de son homologue Abdelmadjid Tebboune, l’ancien ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, a jeté en mai dernier un pavé dans la mare en révélant, dans une note destinée à la Fondapol (Fondation pour l’innovation politique), l’existence d’un traité international dont l’opinion française ignorait tout : celui qui lie depuis le 27 décembre 1968 la France à la République algérienne et institue pour ses ressortissants un système préférentiel de séjour et d’immigration.
Destiné à favoriser l’immigration de travailleurs algériens en France, celui-ci a institué en effet un titre de séjour qui leur est propre et qui n’a jamais été, à ce jour, remis en question : le certificat de résidence administrative, valable dix ans pour tout immigré algérien titulaire d’un visa de plus de trois mois ; il a dans le même temps facilité pour les mêmes Algériens le regroupement familial en les dispensant de l’exigence d’intégration dans la société française.
Permettant aux étudiants de transformer leur visa en titre de séjour permanent, il prévoit en outre la régularisation de tout Algérien sans papier pouvant attester de 10 ans de résidence en France.
Toutes dispositions exorbitantes du droit commun mais impossibles à changer par la loi puisque, en vertu de la hiérarchie des normes, les traités internationaux, dans l’ordre juridique français, l’emportent sur la législation.
Le pays a dès lors appris avec stupeur que les lois françaises successives sur l’immigration ne concernaient jamais les Algériens, alors même qu’ils constituent la première nationalité étrangère en France. » Henri-Christian Giraud – L’héritage secret du Général De Gaulle – Le Figaro histoire
L’Algérie cultive la haine de la France et pourtant l’État français favorise l’immigration algérienne ! Résultat ? 600 000 « certificats de résidence pour Algérien » ont été délivrés, rien qu’en 2022 !
Il est donc d’une absolue nécessité de revenir sur l’Accord franco-algérien de 1968, qui n’a aucune raison d’être et qui constitue une délétère voie d’immigration légale et discrète vers la France. Une pétition est même en ligne, lancée par l’équipe Damoclès pour réclamer l’abrogation de cette accord.
Allo le RN ? Allo Reconquête ? Merci de Gaulle ?
N.B. : Ces dispositions particulièrement généreuses d’Évian ne furent, paradoxalement, pas appliquées aux harkis – le « magma », dans la bouche du chef de l’État, qui s’opposa à leur sauvetage, allant jusqu’à ordonner de les désarmer, d’en renvoyer manu militari, et par bateaux entiers, en Algérie, et même de punir les officiers qui avaient tout fait pour les sauver…
C’est ainsi : A quelques mois de quitter un pouvoir usurpé dix ans plus tôt par de fausses promesses, la crapule de Colombey se vautrait encore dans sa fange !
Pendant des décennies encore, nous seront confrontés aux malheurs et à la honte résultant des lâchetés de ce minus politique que des imbéciles nous présentent comme un géant !
Le minus évoquait un « vent de l’histoire » pour justifier ses abandons au préjudice de notre pauvre pays. Lequel « VENT » n’existe pas, la seule dynamique de l’histoire résultant de l’énergie de certains authentiques « Hommes d’Etat » s’imposant à ceux qui sont dépourvus d’envergure et de volonté.
C’est par soumission à ce que Staline et Roosevelt avaient décidé à Yalta que le minus de Colombey a réduit à néant l’empire colonial qui faisait de la France la troisième puissance du monde, abandonnant en 1960 :
– Le Dahomey, la Côte d’Ivoire, le Soudan, la Haute Volta, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, l’Oubanghui-Chari, le Congo-Brazaville, le Gabon, le Tchad, le Togo, le Cameroun et Madagascar.
Cet abandon réduisant le France à un pitoyable trognon dépouillé de l’empire qui avait fait sa
puissance fut même imposé par le minus AUX AFRICAINS QUI S’Y REFUSAIENT.
Tel le Gabon qui s’opposant au départ des Français, demanda à être considéré comme un département Français. Ce qui fut refusé par de Gaulle !
Or, il est évident que, ne nous contentant pas de conserver les richesses du sous-sol africain, notre présence nous aurait permis de limiter l’explosion démographique en application de plans précis déjà élaborés à l’époque, notamment par l’émancipation de la femme africaine et par des allocations dégressives…
– SANS DE GAULLE, NOUS GARDIONS L’AFRIQUE ET LIMITIONS L’IMMIGRATION.
– AVEC DE GAULLE, NOUS AVONS PERDU L’AFRIQUE MAIS LES AFRICAINS SONT CHEZ NOUS !
Encenser de Gaulle, tels Zemmour, Marine Le Pen, Asselineau et tant d’autres est la signature type à la fois de l’inculte et de l’imbécile…
La seule chose que l’on doive vraiment à De Gaulle, c’est la Dissuasion nucléaire. Et encore, à mon avis son dogme d’emploi (resté inchangé) a été très mal défini dès le début.
Mais De Gaulle a eu de nombreux successeurs et il ne faudrait pas tout lui mettre sur le dos, au risque de minorer la culpabilité de tous ceux qui sont venus après lui !
Au contraire, il serait grand temps de s’occuper d’eux – sauf à accepter que notre pays ait disparu d’ici la fin du siècle !