« Nous avons fait notre devoir de nationalistes, d’Européens et de révolutionnaires. » Saint Loup
Marc Augier est né le 19 mars 1908 à Bordeaux.
Après son bac, il suit des études de droit à l’université de Bordeaux. Parallèlement, il apprendre à piloter. Il effectuera ainsi une vingtaine de vols avant un atterrissage en catastrophe suite à une panne de carburant. Il se passionne également pour la moto, créant en 1928 le moto-club de Bordeaux. Il abandonne alors ses études pour se consacrer à sa passion : Dunkerque-Perpignan en moins de 24 heures, rallye de Monte-Carlo, raid Paris-Athènes, traversée de l’Atlas marocain, etc. Il découvre en parallèle l’alpinisme et la montagne.
Grand sportif, skieur et alpiniste, il s’illustre dans les années 1930 par des expéditions en montagne et en Laponie.
Il est l’un des co-fondateurs et responsables des Auberges de la jeunesse en France. Il entre en 1936 dans le cabinet de Léo Lagrange, sous-secrétaire d’État aux Sports dans le gouvernement du Front populaire.
C’est lors d’un voyage à New York, pour le Congrès mondial de la jeunesse de 1938, que s’amorce la transformation politique de Marc Augier. Il est Stupéfié par l’hostilité déclarée à l’égard de l’Allemagne et des accusations mensongères portées contre elle et ses alliés. A contrario, il est charmé par l’Allemagne lors d’un voyage effectué en 1939, ce sympathisant socialiste, journaliste à La Dépêche du Midi et à Sciences et voyages, passe au national-socialisme après la lecture du livre La Gerbe des forces, d’Alphonse de Châteaubriant, juste avant la guerre. Le national-socialisme apparaît à Augier comme le retour des peuples européens et l’unité raciale.
Voyageant en Grèce lorsque la guerre éclate, ce pacifiste pourrait se tenir à l’écart du conflit. Il choisit pourtant de rentrer en France. Durant l’Occupation, Marc Augier dirige le mouvement Jeunes pour l’Europe nouvelle, l’organe de jeunesse du Groupe Collaboration, et devient rédacteur en chef de l’hebdomadaire collaborateur La Gerbe, dont le directeur de publication est Alphonse de Châteaubriant.
A nouveau déçu par la politique et ses intrigues, il quitte Paris pour répondre à l’appel de la montagne, et rencontre les membres des Chantiers de jeunesse, dont il s’inspirera pour Face Nord : « Une minute de paix, c’est toujours bon à prendre… »
Intégrant le Bureau politique du Parti populaire français (PPF) de Jacques Doriot, il suit ensuite la LVF, en juillet 1942.
Dans son ouvrage Les Partisans, le sergent Augier raconte en effet ses propres faits d’armes. Correspondant de guerre pour La Gerbe, il combat le bolchevisme en participant à des « commandos de chasse » contre les partisans russes. Après plusieurs opérations, c’est la blessure et le rapatriement ; pour lui, la guerre sur le front russe est terminée. Qu’à cela ne tienne, il servira autrement ! Rapidement, il prend en charge la conception du Combattant européen, organe de la LVF.
Il retourne en Allemagne en 1944 auprès de la Waffen-SS française sur le front de l’est, en tant que correspondant de presse attitré. À la fin de la guerre, il transite par le centre de formation de l’Allgemeine-SS allemande à Hildesheim ; il est également responsable de la publication Devenir, organe officiel de la Waffen SS française. Il est en avril 1945 en Italie.
Clandestin après 1945, condamné à mort par contumace le 15 novembre 1948, sans argent, sans papiers, sans logement, et sans épouse puisqu’il a divorcé, il est caché par des moines rue de la Source. Il publie un roman, Edité chez Arthaud, Face Nord sous le pseudonyme de M-A de Saint-Loup, afin de payer son voyage pour l’Argentine, via le Brésil. Là-bas, il est professeur de ski pour Eva Perón et instructeur dans l’armée argentine, avec le grade de Colonel.
L’exilé rentre en en Italie en 1950, au Val d’Aoste et profitant de l’amnistie de 1951, il revient en France le 15 mai 1953. Il publie un roman, La Nuit commence au Cap Horn, qui manque de lui valoir le prix Goncourt avant que l’identité de l’auteur ne soit révélée par Le Figaro Littéraire ; parmi les jurés, seule Colette ne rétractera pas son vote suite à la polémique.
Saint-Loup poursuit ensuite une carrière d’écrivain et de journaliste, publiant plusieurs livres consacrés à la LVF (Les Volontaires, 1963) et à la Waffen SS française (Les Hérétiques, Les Nostalgiques) ou belge (Les SS de la Toison d’or). Son œuvre est marquée par la recherche de l’aventure et du dépassement de soi ainsi que par l’hostilité à la philosophie ‘’judéo-chrétienne’’. Il se fait aussi le chantre des « patries charnelles » en publiant divers romans consacrés aux mouvements régionalistes et à la survie de l’homme en milieu sauvage.
La tentative de censure des Volontaires échoue, malgré près de 60 plaintes contre le livre. Le PC, la Lica (ancêtre de la Licra) etc…, ces différentes officines accuseront le livre d’apologie de la trahison et de crimes de guerre !
Grand amateur de moto, il s’intéresse également aux véhicules motorisés en publiant notamment des biographies des constructeurs automobiles Louis Renault et Marius Berliet et sur les Dix millions de Coccinelles.
Son dernier roman, La République du Mont-Blanc, qui est une sorte de remise a jour de son roman : La peau de l’aurochs (Plon, 1954), synthétise ses thèmes de prédilection en dépeignant la survie, en pleine montagne, d’une communauté de Savoyards fuyant le « métissage » et la « décadence ».
Saint-Loup passa les dernières années de son existence dans le village dauphinois de Vif. Sur les hauteurs du village ont été exhumés au tout début du siècle des vestiges, parmi lesquels la tombe connue sous le nom de Saint-Loup ! Très affecté par la mort de sa fille quelque mois auparavant, il s’éteint le 16 décembre 1990 à Paris.
Honneur et Fidélité, Dépassement de soi et goût de l’aventure, enracinement et identité constituent les grands enseignements de Saint-Loup.
Le 20 avril 1991 à la Maison des Mines à Paris, des milices juives agressent les participants d’une conférence sur l’écrivain organisée par l’association Les Amis de Saint-Loup, agression dont Libération du 22 avril 1991 sous la signature d’Alain Léauthier se félicita. Une femme de 71 ans succombera à ses blessures après un coma et un court réveil.
Auteur qui a été, avec Jean Mabire, mon éveilleur de conscience dans le combat social national. St Loup un « héros ». Quand les âmes bien trempées de gauche se rejoignent avec celles de la belle droite.
Vous oubliez de préciser que cette conférence sur Saint Loup du 20 avril 1991, à la Maison des Mines, fut avant tout organisée pour la présentation d’un livre : « RENCONTRES AVEC SAINT-LOUP », tiré à mille exemplaires numérotés, dont les auteurs furent (dans l’ordre des chapitres) :
– Philippe Conrad – Jean Mabire – Erik Lefevre – Henri Fenet – Erik Simon-Marienne – Jean-Paul Le Perlier – Christine Mauduit – Bruno Racouchot – Saint Loup – Jean-Jacques Mourreau – Goulven Pennaod – Jean-Claude Valla – Bernard Lugan – Savitri Devi – Philippe Randa – Myron Kok – Olivier Racouchot – Michel Marmin – Robert Dun – Pierre Vial .
Etant responsable du Service d’Ordre de la « Nouvelle Droite », Philippe Conrad m’avait chargé d’assurer la sécurité, mais s’était trompé sur l’heure d’ouverture de la salle, la confondant avec l’heure d’ouverture au public. De sorte que, lorsque je me suis présenté avec mon Service d’Ordre, l’attaque par les nervis du BETAR avait déjà eu lieu !