J’ai récemment assisté, le 3 octobre à Toulon, avec une délégation de la section toulonnaise des Nationalistes, à une conférence organisée par la Cocarde Étudiante, animée par une jeune militante brillante, Clarisse, qui a su aborder avec rigueur et passion un sujet trop souvent négligé : celui des polluants et des perturbateurs endocriniens.
Son exposé était très clair, précis, référencé et convainquant face à un public jeune peu familier de ces thématiques. Dans une époque où l’on parle sans cesse d’écologie sans jamais évoquer le vivant réel, il est réconfortant de voir de jeunes militantes nationalistes s’emparer de la question de la santé hormonale, du patrimoine génétique et de la fertilité.
Grâce à son travail, Clarisse contribue à éveiller les consciences et à rappeler aux jeunes nationaux qu’il est devoir sacré de protéger le corps, le sang, la semence, bref, la vie même. Transmettre ce que nous avons reçu de nos aînés est un impératif, mais transmettre un héritage affaibli, pollué, stérilisé serait une trahison.
Les nationalistes doivent non seulement préserver, mais améliorer ce qu’ils ont reçu. Or, dans un monde saturé de toxiques, cette mission passe aujourd’hui par une bataille biologique, sanitaire et culturelle.
Depuis un siècle, la société industrielle a inondé notre environnement de substances artificielles. Chaque jour, nous respirons, mangeons, buvons, portons et absorbons des milliers de molécules étrangères à la nature. Plastiques, pesticides, additifs, cosmétiques, détergents, médicaments, vêtements : la chimie moderne a infiltré tous les aspects de notre existence.
À cela s’ajoutent les résidus pharmaceutiques, les vaccins mal évalués, les pesticides persistants, les colorants alimentaires, les conservateurs, et les nanoparticules ajoutées sans étude d’impact sérieuse.
Nous vivons désormais dans un brouillard chimique permanent, une exposition continue à des cocktails de substances dont les effets combinés sur le système endocrinien, immunitaire et neurologique sont quasi impossibles à évaluer.
Or, c’est précisément cette synergie toxique, lente et cumulative, qui mine la santé, érode la fertilité et affaiblit la vitalité du peuple.
Les perturbateurs endocriniens, en particulier, imitent ou bloquent les hormones naturelles, faussant les mécanismes subtils qui régulent la croissance, le métabolisme, la reproduction et l’immunité.
En s’attaquant à notre système hormonal, ils désorganisent le vivant à sa racine. Leur danger ne se limite pas à l’individu : ils affectent la fécondité du peuple tout entier, compromettant son avenir biologique.
Les scientifiques les plus lucides tirent la sonnette d’alarme depuis des décennies. Les phtalates et bisphénols, omniprésents dans les plastiques, dérèglent la production hormonale et altèrent la qualité du sperme. Les pesticides, les composés perfluorés (PFAS), les retardateurs de flamme, les parabènes des cosmétiques, les résidus hormonaux issus de la pilule contraceptive ou de l’élevage industriel : tout concourt à une intoxication lente et cumulative.
Ces poisons se transmettent de la mère à l’enfant dès la grossesse. Ils perturbent le développement du fœtus, modifient l’expression des gènes, et laissent leur marque dans la lignée. C’est une hérédité toxique, une forme d’empoisonnement transgénérationnel.
Les conséquences sont visibles : la concentration spermatique des hommes occidentaux a chuté de plus de 50 % en quarante ans, comme l’a démontré la chercheuse Shanna Swan.
Si la tendance se poursuit, la majorité des couples seront infertiles d’ici 2045.
Chez les femmes, l’augmentation spectaculaire de l’endométriose, du syndrome des ovaires polykystiques, des fausses couches inexpliquées et de la stérilité fonctionnelle traduit le même désastre.
L’humanité occidentale, autrefois féconde, est progressivement rendue stérile par son propre mode de vie.
De plus en plus de jeunes couples n’arrivent plus à enfanter et se voient contraints de recourir à la médecine reproductive, à la stimulation hormonale ou à la PMA, signe d’un effondrement silencieux de la fertilité naturelle.
Là où la vie coulait de source, il faut désormais l’arracher à la technique : un peuple qui ne conçoit plus seul se met à la merci du système qui le soigne.
Ce drame biologique se reflète désormais dans la démographie nationale.
Pour la première fois dans l’histoire moderne, la France enregistre plus de décès que de naissances.
Notre peuple s’éteint doucement, non pas par manque d’amour ou de désir d’enfant, mais parce qu’il est affaibli, empoisonné, stérilisé.
Une nation qui ne se renouvelle plus se condamne à disparaître.
Or, derrière les chiffres froids, il y a une vérité brûlante : c’est notre patrimoine génétique, fruit de millénaires de vie, de lutte et de foi, qui est aujourd’hui menacé.
Cette stérilisation silencieuse n’est pas un hasard. Elle résulte d’un système économique qui privilégie le profit immédiat à la survie du vivant.
Les contrôles sont insuffisants, les tests de toxicité bâclés ou partiels, les seuils d’acceptabilité arbitraires, souvent fixés par les mêmes laboratoires qui commercialisent les produits.
Les coteries industrielles exercent une pression constante sur les décideurs politiques, menaçant de délocaliser, de supprimer des emplois ou d’être “moins compétitives” si une réglementation trop stricte venait à voir le jour.
Sous couvert de “réalisme économique”, on sacrifie la santé publique.
Le principe de précaution, pourtant inscrit dans notre droit, est bafoué au nom de la croissance.
On empoisonne les peuples tout en les culpabilisant de procréer, sous prétexte d’“empreinte carbone” ou de “surpopulation”.
Le discours dominant n’exhorte plus à donner la vie, il sème la peur de la maternité et présente la fécondité comme un fardeau écologique.
Hypocrisie d’un monde qui détruit la vie tout en prétendant la sauver.
Mais la question n’est pas seulement sanitaire : elle est politique et civilisationnelle.
Un peuple qui perd sa fertilité perd sa souveraineté biologique.
La survie d’une Nation ne repose pas seulement sur des frontières, mais sur la capacité de son peuple à se reproduire, transmettre, incarner.
Sans descendance saine, il n’y a ni culture, ni continuité, ni avenir.
Protéger notre patrimoine génétique, c’est défendre la Nation à son niveau le plus fondamental.
Les frontières du corps sont les premières frontières à restaurer.
Face à ce constat, nous devons agir sur plusieurs plans.
D’abord, au niveau personnel et familial, en reprenant le contrôle de notre environnement. Cela implique de réapprendre à vivre simplement, selon les lois naturelles :
– Manger sain, local, biologique, non emballé.
– Filtrer l’eau, bannir le plastique, préférer le verre, l’inox, le bois.
– Choisir des cosmétiques et produits ménagers sans parfum ni parabènes.
– Laver systématiquement les vêtements neufs avant de les porter, pour éliminer les résidus chimiques de fabrication et d’apprêt.
– Choisir des matières naturelles comme le coton et le lin, si possible d’origine biologique, plutôt que les fibres synthétiques chargées d’adjuvants et de microplastiques.
– Aérer chaque jour son intérieur, afin de chasser les composés organiques volatils émis par les meubles, peintures et textiles.
– Éviter les tissus traités, les poêles antiadhésives, les emballages chauffés.
– Soutenir les organes d’élimination (foie, reins, peau) par une hygiène de vie rigoureuse : activité physique, sauna, plantes détoxifiantes, oligoéléments.
Mais cette purification ne doit pas rester individuelle. Il faut mener le combat collectif.
Nous devons exiger des lois protectrices, des normes strictes, et dénoncer les compromissions politiques.
Ce combat ne doit pas être laissé à la gauche écologiste : c’est aussi le nôtre.
L’écologie véritable n’est pas celle des slogans mondialistes, mais celle du vivant enraciné, celle qui défend l’eau, le sol, le sang.
Elle n’oppose pas l’homme à la nature : elle réconcilie le corps avec le cosmos, la biologie avec la morale.
La bataille pour la vie est celle menée contre les vrais polluants, ceux qui empoisonnent le corps et la terre — pas contre le CO₂, comme on nous le rabâche à longueur de temps pour culpabiliser les peuples et masquer la responsabilité des puissances industrielles.
Un peuple sain ne peut naître que d’un environnement sain, d’une culture de la mesure et de la pureté.
La bataille contre les perturbateurs endocriniens est donc une bataille pour la vie.
Elle exige de redonner au politique sa finalité première : la protection du bien commun, qui commence par la santé des enfants à naître.
Un État digne de ce nom devrait faire de la fertilité un indicateur de prospérité nationale, au même titre que la sécurité ou l’instruction.
C’est la condition de notre renaissance démographique et spirituelle.
Clarisse, par son engagement, a rappelé cette vérité fondamentale : il n’y a pas de Nation sans génération.
Les jeunes militants doivent comprendre que l’avenir du peuple passe par la sauvegarde de son intégrité biologique.
Se battre pour la France, ce n’est pas seulement défendre ses frontières ou ses traditions : c’est aussi préserver la santé de ses enfants à venir.
Un peuple malade, affaibli, stérilisé par la chimie et la négligence, n’aura bientôt plus la force de résister.
C’est pourquoi nous devons encourager et saluer le travail de ces jeunes militantes et militants, qui unissent la science, la foi et le courage.
Ils montrent la voie d’une écologie intégrale et enracinée, à la fois patriotique et réaliste, tournée vers la défense du vivant et de la lignée.
C’est à cette condition que nous pourrons transmettre ce que nous avons reçu, et, mieux encore, l’embellir, l’élever, le sanctifier.
Préserver notre patrimoine génétique, c’est protéger la source même de la Nation.
C’est rendre hommage à nos ancêtres et préparer la venue de générations fortes, fécondes et libres.
Face à la chimie mortifère et à l’indifférence des puissants, notre réponse doit être claire : nous choisirons toujours la vie.