La chute du gouvernement Bayrou n’est pas un accident, mais le révélateur d’un système en décomposition. Entre instabilité chronique et impuissance parlementaire, la République entraîne la France vers le chaos.
La chute du gouvernement Bayrou, le 8 septembre 2025, n’est pas un simple soubresaut de la vie politique française. Avec 364 voix contre lui et seulement 194 pour lors du vote de confiance, le Premier ministre a été balayé après avoir tenté, dans un geste désespéré, de légitimer son plan budgétaire de 44 milliards d’euros d’économies. Ce n’est pas l’échec d’un homme, mais la preuve éclatante d’un régime à bout de souffle. En neuf mois, Bayrou aura incarné toute la faillite de la Vᵉ République : impopulaire dès sa nomination en décembre 2024, avec seulement 16 % de confiance selon un sondage Ifop, incapable de fédérer une Assemblée nationale éclatée en trois blocs irréconciliables (Nouveau Front populaire, Ensemble, Rassemblement national), il a joué son va-tout dans une roulette russe politique, révélant au grand jour l’impuissance chronique du système. La République, une fois de plus, a offert au monde le spectacle de son chaos et au peuple français une nouvelle humiliation.
Cette déroute n’est pas un accident. Elle est le fruit de la stratégie erratique d’Emmanuel Macron, qui, après la dissolution ratée de juin 2024, a cru pouvoir stabiliser le système en nommant Bayrou, un centriste sans majorité, à Matignon. Cette erreur de casting a précipité l’impasse, prouvant que Macron, loin d’être un stratège, est un apprenti sorcier incapable d’anticiper les dynamiques d’un Parlement fragmenté. Le parlementarisme, vanté comme la quintessence de la démocratie, s’est révélé pour ce qu’il est : un théâtre d’ombres où s’affrontent non des visions de civilisation, mais des calculs d’appareils et des égos surdimensionnés. L’Assemblée nationale, loin d’être un lieu de débat, est devenue un champ de foire où des partis que tout oppose, de la gauche radicale de Mélenchon au Rassemblement national de Le Pen, s’entendent pour renverser un gouvernement, non par conviction, mais par opportunisme.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : les deux tiers de l’Assemblée nationale sont aujourd’hui occupés par des élus qui se présentent comme les porte-voix de la colère populaire, que ce soit du côté du Nouveau Front populaire ou du côté du Rassemblement national. Rien que cela suffit à montrer l’ambiance qui règne dans le pays. La France n’est plus gouvernée par un consensus, mais traversée par une fracture profonde : d’un côté, le pays réel qui gronde et cherche des solutions radicales, de l’autre, un pouvoir central sans majorité, enfermé dans ses calculs, incapable de trancher et de décider.
Depuis 2022, quatre Premiers ministres – Élisabeth Borne, Gabriel Attal, Michel Barnier, François Bayrou – se sont succédé en trois ans, un record sous la Vᵉ République. Depuis 2017, Macron a usé six chefs de gouvernement, chacun plus éphémère que le précédent. Cette valse des Premiers ministres rappelle les pires heures de la IVᵉ République, que de Gaulle avait voulu abolir en 1958 pour restaurer l’autorité de l’État. Mais aujourd’hui, la Vᵉ République est elle-même à l’agonie, incapable d’assurer la continuité, la légitimité ou la simple capacité à gouverner.
Chaque fois qu’un Premier ministre échoue, hier encore on nous promettait que le suivant ferait mieux. Mais nous n’en sommes même plus là : désormais, le régime peine à trouver un successeur, et plus encore à former un gouvernement qui tienne debout. Les candidatures se raréfient, les tractations s’éternisent, les coalitions sont impossibles à bâtir. Ce n’est plus la promesse d’un avenir meilleur qui se présente, mais la constatation glaciale d’un système qui ne produit plus que le vide et l’impuissance.
Ce chaos a des conséquences concrètes. L’instabilité politique frappe directement l’économie : le CAC 40 a perdu 1,5 % le jour du vote de confiance, preuve de l’inquiétude des marchés, et comme la France apparaît plus risquée, elle doit désormais payer plus cher pour emprunter de l’argent, ce qui accroît encore la charge de la dette. Pendant ce temps, le peuple français s’enfonce dans le désespoir. Dans bien des territoires, l’on perçoit un désintérêt croissant pour la comédie parlementaire : beaucoup de Français ne voient plus dans ces votes qu’un spectacle inutile, d’autres disent vouloir « passer à autre chose », conscients que ce système ne répond plus à leurs besoins. Mais derrière ce désintérêt se cache une colère qui gronde. Les appels à la rébellion, aux blocages, aux grèves reconductibles se succèdent. L’extrême gauche, toujours prompte à investir la rue, se met en ordre de bataille et tente de canaliser cette exaspération. Le pays réel bout, tandis que le pays légal s’effondre dans ses intrigues.
Il faut rappeler que ces appels surviennent à un moment décisif : juste après la chute du gouvernement Bayrou, alors que la République est sans chef, sans cap, plus vulnérable que jamais. La colère populaire est désormais palpable, elle monte et s’exprime avec force. Quand un régime chancelle, quand l’autorité s’efface, quand le pouvoir se retrouve nu, surgissent inévitablement les forces prêtes à prendre le relais. L’histoire l’a montré : ces brèches ouvrent la voie aux ruptures, aux révolutions, aux basculements radicaux. Aujourd’hui, la République est faible, le peuple est en colère, et tout peut arriver. Nous sommes assurément dans une période révolutionnaire.
Ce ne sont pas les majorités qui font l’histoire, mais les minorités déterminées. Les révolutions, les sursauts nationaux, les renaissances ne naissent pas du vote moutonnier ou des foules indécises, mais de la volonté inébranlable de quelques-uns qui incarnent l’élan d’un peuple.
Les défenseurs du régime arguent que cette instabilité est conjoncturelle, fruit d’une dissolution ratée et d’une polarisation sans précédent. Ils prétendent que la République, malgré ses défauts, reste un rempart contre la tyrannie. Mais qu’est-ce qu’une tyrannie, sinon l’arbitraire d’une caste déconnectée qui impose ses choix à un peuple désabusé ? Aujourd’hui, ce ne sont pas des dictateurs qui oppriment la France, mais des élus vivant dans une bulle, protégés par leurs privilèges, qui dictent des politiques impopulaires comme le plan budgétaire de Bayrou. Ce n’est pas la liberté, c’est l’oppression par la médiocrité, l’impuissance institutionnalisée, le déni de la souveraineté nationale.
La chute de Bayrou n’est pas un simple épisode. Elle est le signe avant-coureur d’une crise plus profonde. Chaque effondrement de gouvernement creuse le fossé entre le pays légal et le pays réel. Chaque querelle parlementaire nourrit la colère des Français. Chaque dissolution annoncée ou redoutée accélère la perte de crédibilité des institutions. Le régime ne produit plus des hommes d’État, mais des marionnettes ballotées par des majorités de circonstance. Il ne décide plus par la volonté d’un chef, mais par des compromis sordides dans une Assemblée éclatée. Il ne protège plus la Nation, mais l’expose au déclin, à la désunion et au désordre. La République elle-même est devenue un danger pour la France.
La France a besoin d’un pouvoir fort, légitime, enraciné dans la Nation. Un pouvoir qui s’appuie sur un véritable soutien populaire, incarné par les corps intermédiaires de la Nation, et non sur les combines stériles d’une Assemblée éclatée. Un pouvoir qui restaure l’autorité de l’État, protège l’identité française et affronte les crises, qu’elles soient économiques, migratoires, sociales ou sécuritaires, avec détermination. Un pouvoir qui ne tremble pas devant les humeurs des partis ni devant les injonctions des coteries, mais qui agit pour le bien commun.
La République se délite sous nos yeux, et la chute de Bayrou n’est qu’un symptôme de cette décomposition. Mais dans ce chaos s’ouvre une opportunité. Le peuple français doit rompre avec le mensonge parlementaire, rejeter l’illusion démocratique, retrouver le sens de l’autorité. La France mérite mieux que ce cirque : elle mérite un État fort, juste, au service de son peuple et de son avenir. Le temps du sursaut est venu, et il ne viendra pas des urnes, mais d’une refondation radicale, où la Nation redeviendra souveraine.
Il faut dès lors suivre l’exemple des nationalistes du Var, qui ont créé un groupe Telegram servant de refuge à tous ceux qui ne se reconnaissent pas dans les mots d’ordre des partis et des syndicats de gauche. Un espace pour les patriotes, les résistants, les Français en colère qui refusent d’être récupérés. Cette initiative doit être multipliée : créons de tels groupes dans toutes les régions et dans tous les départements. Organisons-nous, structurons le pays réel, pour que la voix de la Nation résonne plus fort que le vacarme des appareils politiciens.
Et pour que ce sursaut prenne forme, il faut rejoindre « Les Nationalistes », le seul mouvement nationaliste authentiquement révolutionnaire, porteur d’un projet solide, basé sur une doctrine enracinée dans le passé et tournée vers l’avenir. C’est dans ce cadre que s’incarne l’espérance, que se construit l’alternative et que se prépare la victoire du pays réel sur le pays légal.
Hauts les coeurs !
https://www.les-nationalistes.com/