Les 10 réflexes essentiels à connaître et à appliquer pour se protéger face à la répression policière et politique.
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Garde toujours le silence face aux forces de l’ordre. En garde à vue, ta seule obligation est de décliner ton identité. Tout ce que tu diras, même le détail le plus insignifiant, pourra être utilisé contre toi et contre tes camarades.
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Demande la présence de ton avocat dès le début de ta garde à vue. Apprends son numéro de téléphone par cœur. Si ton avocat n’est pas disponible, exige l’avocat commis d’office : ton avocat pourra suivre le dossier à distance et communiquer avec lui. Tu peux aussi faire prévenir un proche.
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Relis attentivement tous tes procès-verbaux d’audition. En cas d’anomalie dans le procès-verbal, demande la modification. En cas de refus, écris tes observations sur le PV avant de signer.
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Signale toute anomalie ou violence subie, demande que tout soit noté dans le PV et donne le maximum de détail.
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Exige systématiquement un examen médical, même si tu ne présentes pas de blessure visible. En cas de violence, demande au médecin de bien tout noter sur le certificat médical.
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Prépare tes garanties de représentation en amont, et transmets-les à des proches de confiance qui pourront les donner à ton avocat. Elles permettront à ton avocat de défendre ta libération à chaque stade de la procédure.
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Refuse toujours la comparution immédiate sauf si un avocat ami estime que tu peux l’accepter. Méfiance : l’avocat commis d’office va souvent t’inciter à l’accepter par intérêt financier.
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Anticipe une éventuelle perquisition en ne conservant rien de compromettant chez toi. Confie un double de tes clés à une personne de confiance qui pourra se rendre rapidement chez toi en cas de besoin.
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Efface régulièrement tes traces numériques : messages, historiques, photos, applications sensibles. Sois conscient que tous les messages échangés par voir électronique peuvent être interceptés.
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Sépare toi de ton téléphone portable lors des manifestations ou réunions sensibles, pour limiter les risques de surveillance et pour éviter de te retrouver en garde à vue avec






























Jeune Nation TV










BOYS-SCOUTS OU MILITANTS… IL FAUT CHOISIR !
Ancien de l’OAS, ancien dirigeant de services d’ordre de droite et ayant été en conséquence exposé aux forces de répression pendant toute une vie de militant, au point de comptabiliser plus de huit ans d’incarcération sous divers prétextes, je juge nécessaire d’insister sur votre première recommandation : GARDER LE SILENCE FACE AUX FORCES DE L’ORDRE.
Recommandation essentielle pour éviter des suites judicaires désastreuses, MAIS A CONDITION DE CONSIDERER AVEC REALISME QU’IL N’Y A PAS UN PARTI QUI NE SOIT INFILTRE PAR LESDITES « FORCE DE L’ORDRE » sans qu’on puisse s’en indigner, cela existe depuis toujours et c’est la base même de leur métier !
C’est ainsi qu’avec le temps, les vérités finissent par émerger, tel ce « brave militant » d’Europe Action », dans les années 1960 à 1970, que l’on pouvait retrouver quelques décennies plus tard, commissaire aux Renseignement Généraux en Provence…
Tel cet autre « brave militant » ayant déposé une arme de poing dans les locaux de notre Service d’Ordre la veille d’une perquisition par la police… Et que nous retrouvions policier quelques années plus tard !
Cela pour conclure que les infractions à la règle du silence causant les pires conséquences au plan judicaires ne sont celles commises pendant la garde à vue. Ce sont les confidences imprudentes, les bavardages stupides et les vantardises irresponsables qui les ont précédées pour briller sottement devant les copains …
« Copains » parmi lesquels on ne compte pas que des amis, il faut en tenir compte, scoutisme et militantisme politique n’obéissant tout de même pas aux mêmes règles et n’exposant pas aux mêmes conséquences ! ! !