Le 14 mars 2001, à Tetovo, région occupée par de larges populations albanaises en République de Macédoine, éclatait la première fusillade marquant le début d’un soulèvement et d’une guerre meurtrière.
Des sécessionnistes islamistes commettaient des attentats et des attaques avec le soutien de la tristement célèbre Armée de libération du Kosovo (UÇK, Ushtria Çlirimtare e Kosovës), dont ils se revendiquaient. Ils créèrent l’Armée de libération nationale [sic] (UÇK-M, Ushtria Çlirimtare Kombëtare), au nom de laquelle ils prirent le contrôle de plusieurs villes et de villages du nord du pays.
Le nombre d’individus participant aux actions du groupe criminel était estimé alors à environ 5 000, certains entraînés par les SAS britanniques ainsi que des officiers dans des unités parachutistes. Ils détenaient surtout des armes légères, mais également des armes lourdes, et accumulèrent durant la guerre de nombreuses armes notamment en provenance du Kosovo : missiles sol-air américains FIM-92 Stinger et russes 9K32 Strela-2, blindés pris à l’armée macédonienne, etc.
Comme son homologue ravageant le Kosovo, l’UÇK macédonienne, bien que la guerre n’ait duré que six mois, a multiplié les crimes de guerre. Plusieurs dizaines de Macédoniens ont été enlevés, dont certains n’ont jamais été retrouvés. Les criminels bombardèrent également le monastère orthodoxe Sveti Atanasij ; des soldats macédoniens furent assassinés en dehors de tout jugement et de toute action militaire. Même l’association Human Rights Watch a reconnu les nombreux viols, meurtres et attaques commis par les Albanais contre les autochtones.
La Macédoine ne reçut aucun réel soutien extérieur malgré la claire politique d’épuration raciale et religieuse de l’UÇK et les crimes commis par ces colons Albanais. Bien au contraire, la communauté internationale attaqua à l’inverse violemment la Macédoine après la mort de six étrangers (issus du sous-continent indien, soupçonnés d’appartenir à Al-Qaïda) et d’aider l’UÇK.
Malgré tout, le 26 mars 2001, après deux jours d’opérations, les unités de la police macédonienne sous la conduite du général Pande Petrovski reprenaient complètement la ville de Tetovo des mains des terroristes de l’UÇK qui étaient écrasés.
Néanmoins, après six mois de guerre, le faible État macédonien a été contraint de céder en partie devant les terroristes, accordant à l’occupant lors des accords de paix (sic) d’Ohrid des droits spécifiques aux colons islamistes.
Comme au Kossovo et comme dans tous les cas similaires, l’envahisseur démographique, qui représente aujourd’hui environ 30 % de la population, a réclamé des statuts particuliers, avant de demander l’autonomie et aujourd’hui l’indépendance.
Ces faits commis par des étrangers islamistes rappellent que tous les États multiculturels sont voués à connaître des tensions conduisant, sauf si l’une des parties élimine l’autre, à des situations de graves violences…