Les autorités ont fait fermer le centre éducatif (sic) fermé (sic) de la Gautrèche, à la Jubaudière, au nord de Cholet. Comme l’ensemble des centres de ce type, symboles de l’impuissance du régime à seulement mettre au pas des racailles mineures, les lieux ont été le théâtre d’innombrables débordements, sinon de crimes : vols, agressions, trafics de drogues – hélas courant sinon généralisés dans ce type d’établissement –, mais évasion et incendies de voitures, jusqu’à un incendie criminel dans l’internat il y a quelques jours.
« C’est un échec pour nous. Mais c’est aujourd’hui une nécessité pour la sécurité des adolescents et des équipes »,
a constaté la responsable communication (!) de l’association gérant les lieux.
« Il y a eu des fugues à répétition, des vols de voitures et l’incendie n’a fait que révéler quelque chose de connu »,
a constaté de son côté le sous-préfet de Cholet Christian Michalak.
Le régime n’a pas précisé où les individus multirécidivistes incarcérés sur place seraient placés ensuite, évoquant des « placements » à travers la France. Aucun plan national de contrôle de ces centres éducatifs (définitivement sic) fermés et ouverts.
Ces centres anti-éducatifs sont une invention de l’Union pour un mouvement populaire (UMP). Le premier gouvernement nommé par Jacques Chirac en 2002 s’était empressé de faire voter les lois mettant en place ces structures pour permettre aux pires racailles mineures d’échapper à la prison.
La France compte actuellement plus de 50 de ces centres, dont les coûts pour la société sont énormes. Financièrement, ils coûtent annuellement près de 100 millions d’euros (plus de 90 millions en 2014) aux contribuables. Cela représente pour chacun de ces environ 500 délinquants juvéniles détenus près de 600 euros par jour, environ 18 000 euros par mois, 214 255 euros par individu. Le coût social n’est pas moindre puisque les crimes commis par les racailles dans le cadre de leur « détention », souvent dans des zones relativement épargnées par l’invasion et ses conséquences sont tout aussi dramatiques.
Les aberrations et gabegies dans ces centres ne sont pas nouvelles et, bien que récents, plusieurs affaires ont été dévoilées ces dernières années, comme à Savigny. Pour exemple, le centre de la Gautrèche, prévu pour accueillir 12 individus, n’en accueillait que neuf. Pour ces neuf racailles mineures, l’État payait 27 salariés qui ont été incapables de les gérer.