Quand Manuel Valls giflette un activiste du MJS trop remuant
« À droite [sic], dans des congrès de supporteurs, on siffle les dirigeants. À gauche, parce que ce sont des militants, on se respecte, on débat, on ne siffle jamais ! »,
lançait, peu avant le drame, Manuel Valls, à la tribune de l’université d’été du Parti socialiste. Aucun jeune, hélas, n’était là pour écouter et entendre son message.
Au Mouvement des jeunes socialistes (MJS), l’ardeur révolutionnaire consiste, entre un petit four et un – ou plusieurs – verres d’alcool, à siffler les ministres du gouvernement que l’on soutient, à huer son premier ministre, et exiger la nomination d’une Africaine antifrançaise membre… d’un autre parti. Samedi soir, les cadres du PS, après une journée de travail déjà bien remplie (marquée par un petit-déjeuner, un déjeuner, un apéritif et diverses collations intermédiaires), se réunissaient pour un dîner. Les jeunes du MJS ont abondamment sifflé Emmanuel Macron. Cela ne leur coûtait pas trop, puisque ce dernier n’était pas là. Ils ont hésité à acclamer Jean-Luc Mélenchon mais n’ont pas craint de scander « Taubira premier ministre ! » en présence de Manuel Valls.
Ce dernier – qui a été sifflé –et le corrompu condamné Jean-Christophe Cambadélis sont venus défendre le ministre de Rothschild. À l’issue d’un tête-à-tête avec l’un des siffleurs, Manuel Valls a montré tout son respect pour la personne humaine, pour la jeunesse et pour ceux qui ne pensent pas comme lui en tapotant puis en infligeant deux petites gifles à un jeune PS d’une manière particulièrement méprisante à défaut d’être autoritaire. Ce dernier, en bon jeune du PS émasculé, sans honneur et sans courage, n’a pas réagi.
(ou ici)
L’affaire est devenue sur les réseaux sociaux un scandale, une agression, certains socialistes présents – chez lesquels la mythomanie s’ajoute donc au déni de la réalité – évoquant une intervention du service d’ordre pour ceinturer Manuel Valls.
Énervé – encore plus que d’habitude – et ne souhaitant sans doute pas mal digérer son caviar, Manuel Valls a ensuite rapidement quitté le dîner auquel il devait pourtant rester jusqu’au bout.
Tous les croyaient vecteurs de toxicomanie, ils l’étaient (aussi) de dipsomanie
L’université d’été du Mouvement des jeunes socialistes (MJS) s’est déroulée dans un climat très tendu, les activistes d’extrême gauche manipulant en coulisse les jeunes excités du PS.
Nous pensions tous que les universités d’été des MJS, entre ultramarxisme à revendication hautement révolutionnaire et recherche d’un poste d’attaché parlementaire ou autre sinécure républicaine, étaient l’occasion pour les fils de Marisol Touraine et Christiane Taubira – cette dernière n’est pas au PS, mais que ne ferait-elle pas pour un peu de drogue ? – de partager joints, seringues et autres cachets.
Et pourtant, selon Jean-Marie Le Guen, c’est plutôt l’alcoolisme qui explique que les jeunes socialistes sont totalement déconnectés des réalités. Interrogé sur l’assemblée ayant scandé « Macron démission » sous les oreilles de son complice Jean-Christophe Cambadélis, le corrompu impliqué comme lui dans l’affaire de la Mutuelle nationale des étudiants de France (MNÉF), il a précisé :
Journaliste : –Pourquoi le temps de travail est-il un tabou chez les socialistes […] on le sent bien chez les jeunes socialistes qui crient « Macron démission ! » « Macron démission ! »
Jean-Marie Le Guen : -Oui, oui enfin… quelques-uns [sic] un peu éméchés. J’allais dire que je suis plus encore inquiet du fait qu’ils soient éméchés qu’autre chose.
Journaliste : –Ça picole un peu à La Rochelle quoi…
Jean-Marie Le Guen : -Bah ou… C’est un problème de temps en temps de notre jeunesse.
La même explication vaut-elle pour le grand patronat qui applaudit à tout rompre Emmanuel Macron ?
Si le corrompu Jean-Christophe Cambadélis – qui dirige le Parti socialiste, François Hollande, qui déteste les riches, aimant aussi s’entourer de gens irréprochables d’honnêteté – a affirmé qu’il s’agissait d’humour, si pour Jean-Marie Le Guen le MJS n’est qu’un ramassis d’alcooliques, Manuel Valls sombre lui dans les théories du complot rappelant les heures les plus sombres :
« Les Jeunes socialistes ne savent plus où ils habitent : la preuve, ils en sont même à critiquer la conférence sur le climat. C’est une organisation à la dérive, manipulée par Mélenchon »,
a-il analysé selon Canard enchaîné.