Il y a deux ans, Pascal Houzelot, créateur de la chaîne communautariste pour déviants sexuels Pink, obtenait du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), donc de l’État, gratuitement, une fréquence pour la chaîne de télévision numérique en haute définition n° L23 et pour un minimum de deux années. L’affairiste ne tenait pas à conserver ce poids un jour de plus. Après avoir failli à sa mission – il devait notamment consacrer sa chaîne à la « minorité » des handicapés – et laissé une chaîne à la dérive, exactement le jour de la fin du bail, il a revendu la prétendue « chaîne de la diversité » (sic) pour 88,3 millions d’euros à NextRadioTV (BFMTV, RMC) d’Alain Weill.
Un chiffre stupéfiant au vu des 0,7 % de parts d’audience et des 10 millions d’euros de pertes annuelles de la chaîne – pour un chiffre d’affaires de 15 millions !
Le procédé, qualifié unanimement de fraude et d’escroquerie, avait reçu l’assentiment du gouvernement d’occupation. Il est vrai que Pascal Houzelot est proche du militant sioniste, homosexualiste et socialiste David Kessler, anciennement marié à une professeure d’hébreu avant de se rabattre sur Cyril1. À la période du « don » de fréquence, il était conseiller spécial de François Hollande à l’Élysée. Le président du CSA, Olivier Schrameck, n’avait rien retrouvé à redire à ce vol.
L’escroquerie était trop grosse : devant la polémique, le CSA avait finalement annoncé à la mi-octobre l’abrogation de l’autorisation de diffusion de la chaîne, rendant l’escroquerie inopérante.
Le conseil supérieur de l’audiovisuel a annoncé hier le rejet du recours qu’avait osé déposer Pascal Houzelot. Selon le CSA, la procédure de cession de la chaîne Numéro 23 est « constitutive d’un abus de droit entaché de fraude ».
1« Sophie Kessler-Mesguich nous a quittés brutalement le 8 février 2010, à l’âge de 52 ans. […] Et bien qu’un complot contre elle ait été fomenté pour la forcer à prendre un peu de repos – elle soupçonnait David, son époux, d’en être l’instigateur – elle avait bien l’intention de revenir à Jérusalem au plus vite » note Florence Heymann dans le Bulletin du Centre de recherche français à Jérusalem.