À la suite du 13 novembre dernier, la France est passée sous le régime de leur état d’urgence pour une période de trois mois, que leur République envisage déjà de prolonger. Ce régime d’exception permet d’émanciper les forces de l’ordre du contrôle de la justice, au nom de la lutte antiterroriste. Ce régime transitoire favorise une atmosphère du « tout sécuritaire » et prépare les esprits à recevoir sans s’en apercevoir, toute proposition de leur République autoritaire et policière. Nous sommes déjà d’ailleurs confrontés aux premières dérives de cette loi, qui sous prétexte de défendre les citoyens, restreint considérablement leurs libertés. Nos libertés, à nous nationalistes, sont pleinement visés !
Les voix des Français non-reniés commencent à se faire entendre afin d’alerter l’opinion sur les dangers que ferait courir la pérennisation de cette situation d’état d’urgence, car quoiqu’on en dise, cet état d’urgence signifie la mise en suspension de l’État de droit, ainsi que la mise à l’écart des principes constitutionnels et des mécanismes de contrôle qui le fondent. Pendant cette période d’état d’urgence, la loi permet des prérogatives offertes au pouvoir exécutif qui sont donc nombreuses et ne sont plus soumises à la tutelle de la justice française.
D’ailleurs, les premières dérives font déjà leurs apparitions et les témoignages abondent sur les dépassements constatés lors des opérations policières. Certains médias ont fait état d’assignations à résidence « abusives » de militants censés représenter un « danger pour la sûreté de l’État ».
Autant d’exemples qui inquiète une partie de la société civile et d’une certaine classe politique, qui soupçonnent l’état d’urgence, instauré au prétexte de combattre le terrorisme, de n’être qu’un instrument servant à museler les opposants à la politique du gouvernement ainsi qu’à criminaliser leurs différents mouvements ou partis.
Des interrogations concernant l’efficacité des voies de recours administratives pour éviter les abus de pouvoir, même à l’échelle européenne, comme le prouve la décision du gouvernement d’informer le conseil de l’Europe que la France allait « déroger à la convention européenne des droits de l’homme » du fait de l’état d’urgence : l’objectif de la démarche étant de se prémunir contre d’éventuelles condamnations devant la Cour européenne des droits de l’homme.
Les causes du terrorisme sont profondes et connues, et leur état d’urgence ne sera d’aucune utilité pour combattre ce fléau, qu’est l’islamisme, d’autant plus que l’arsenal législatif français en place est largement suffisant pour lutter contre le djihadisme sur notre territoire national.
Le gouvernement socialiste au pouvoir s’apparente à un « système totalitaire » fonctionnant comme un laboratoire, où s’expérimente une dérive autoritaire qui n’hésitera pas à sacrifier nos libertés individuelles. Leur état d’urgence favorise et facilite donc la répression à l’encontre des opposants au système dont nous, nationalistes, faisons partie, il convient donc d’observer la plus grande prudence lors de nos diverses opérations de militantisme.
Seul l’établissement d’un État nationaliste autoritaire, mis en place par une Révolution nationale permettra de combattre efficacement et sans concession ce poison qu’est l’islamisme établi dans notre pays grâce à plusieurs décennies de politique immigrationniste.