Il y a un an, les deux jeunes nationalistes Giorgos Fountoulis et Manos Kapelonis étaient assassinés à Athènes. Depuis plusieurs semaines, le système avait lancé une vaste opération de répression contre les patriotes, multipliant les arrestations arbitraires, les perquisitions. Ces attaques furent accompagnées d’une campagne de calomnies et de mensonges proférés au plus haut niveau de l’État et relayés par les médiats aux ordres, tant en Grèce qu’à l’étranger. C’est dans ce contexte que des tueurs de l’extrême gauche, véritable bras armé des basses œuvres de l’État capitaliste, étaient passés à l’attaque le 1er novembre 2013.
Giorgos et Manos, âgés de 27 et 22 ans, se trouvaient devant un local abritant une réunion de l’Aube dorée (XA, Χρυσή Αυγή) à Héraklion, dans la banlieue d’Athènes ce soir-là. Ils discutaient avec un troisième militant, Alexandros Gerontas, âgé lui de 29 ans, marié et père d’un enfant, quand deux tueurs sont arrivés à moto. Tous étaient des militants connus – c’est pour cela qu’ils auraient été ciblés par les assassins –, connus pour leur dévouement et leur gentillesse.
Tous trois étaient des Grecs qui avaient décidé de réagir contre le gouvernement kleptocrate, contre la mainmise des banques sur la Grèce, contre l’invasion du pays et plaçaient leur combat politique au-dessus de leur propre vie, dans une Grèce ruinée et attaquée de toute part.
Les trois militants ont fait face aux tueurs du système qui ont tiré à une douzaine de reprises. Giorgos et Manos ont été tués sur le coup. Alexandros a été très grièvement blessé ; il n’a rouvert les yeux que onze jours après l’attaque, après de multiples opérations.
Le terrorisme aveugle venait de frapper à nouveau en Grèce. Ces 35 dernières années, les assassins marxistes ont tué une cinquantaine de Grecs. Il n’est pas inutile de rappeler les actions menées par les tueurs depuis 2010 :
-Le 28 mars 2010, un enfant de 15 ans est tué dans l’explosion d’une bombe déposée devant un bâtiment public à Athènes. Sa sœur de 10 ans est grièvement blessée, et leur mère est mère est touchée également.
-Le 24 juin 2010, un colis piégé explose dans les bureaux du ministère de l’Intérieur, tuant le préposé à la réception du courrier, un fonctionnaire âgé de 52 ans.
-Le 19 juillet 2010, le journaliste d’investigation Sokatris Giolias est assassiné par des tueurs de la Secte des révolutionnaires d’une quinzaine de balles.
Des enfants, des fonctionnaires, des journalistes, des passants, des enfants de Grèce luttant contre la décadence : voilà les cibles des « révolutionnaires », des « combattants contre le système », qui, en 30 ans n’ont jamais tué le moindre banquier international, le moindre trafiquant de drogues, le moindre violeur.
Que nos camarades grecs reposent en paix. Nous les vengerons le moment voulu.