L’avocate Sylvia Stolz a écopé d’une lourde peine de prison en Allemagne. Les juges antiallemands de Munich lui ont infligé vingt mois de prison. Si aucun mandat de dépôt n’a été demandé à l’audience, la lourdeur de la condamnation laisse peu de doute quant à son incarcération prochaine.
Elle était poursuivie pour des propos tenus lors d’un discours prononcé en novembre 2012 lors de la 8e conférence de la Coalition anti-censure (AZK, Anti-Zensur-Koalition), à laquelle elle avait été invitée par le prédicateur Ivo Sasek. Ce Suisse, fondateur de l’AZK, donne la parole lors de ses conférences à des personnalités très diverses, des complotistes comme des scientologues et d’autres membres de sectes, mais également des révisionnistes.
La conférence se déroulait à Chur, en Suisse, ce qui n’a pas empêché la justice « allemande » de poursuivre les « faits ». Sylvia Stolz avait défendu l’œuvre du national-socialisme et dénoncé divers mensonges historiques, comme elle le fait depuis plusieurs années, particulièrement depuis sa très lourde condamnation en 2008.
Le 14 janvier de cette année-là, elle avait écopé de trois ans et demi de prison, pour avoir défendu en tant qu’avocate le révisionniste Ernst Zündel. Arrêté en 2003 aux États-Unis, celui-ci avait ensuite été enfermé au Canada avant d’être déporté en Allemagne où il avait été condamné à cinq ans de prison. Il n’a été libéré qu’en 2010, après sept années de privation de liberté.
Sylvia Stolz avait effectué, comme Ernst Zündel, sa lourde peine jusqu’au dernier jour, peine infligée par la justice d’occupation allemande au motif de « sédition », « utilisation de symboles d’organisations anticonstitutionnelles » et « obstruction à la justice ». Elle a également été radiée du barreau de Bavière pour huit années.