Une enquête de l’institut YouGov pour le journal Metro révèle que les Démocrates suédois (SD, Sverigedemokraterna) sont désormais le premier parti en Suède. C’est la première fois que le parti d’extrême droite arrive en tête dans un sondage dans le pays.
Les SD totalisent 25,2 % des intentions de vote, un chiffre en progression de 5,5 points par rapport à l’enquête réalisée en mai. Le parti de Jimmie Akesson devance les sociaux-démocrates (23,4 %, -2,7) et les libéraux-conservateurs du Parti modéré de rassemblement (M, Moderata samlingspartiet) (21 %, -1,9).
Ce résultat n’a rien d’étonnant dans le pays nordique le plus touché par l’invasion, où les crimes liés aux “migrants” se multiplient, jusqu’à l’assassinat sauvage il y a quelques jours d’une mère et de son fils dans un magasin Ikéa du sud du pays par l’un de ces “migrants” dont les autorités et les bonnes consciences ne cessent de prétendre qu’ils sont une chance pour le pays, pour l’Europe. Selon une autre enquête, 46 % des Suédois interrogés estiment que la question des prétendus “réfugiés” et de l’immigration est le plus important problème politique actuellement. En un mois, les intentions de vote pour les SD ont progressé de 3,1 points.
Très loin des trois grands partis, parmi lesquels celui d’extrême droite tend donc à devenir le principal, les autres partis totalisent moins de 7 % : 6,8 % pour le parti d’extrême gauche Vänsterpartiet, 6,4 % pour les « écologistes », 5,6 % pour le parti centriste, 4,4 % pour le parti libéral et 3,7 % pour les démocrates-chrétiens. Signe de la décadence sociale dans le pays, un parti féministe arrive à 2,8 % d’intentions de vote.
Au-delà de l’accession des Démocrates suédois au titre honorifique de premier parti de Suède, l’enquête démontre l’éclatement de l’électorat et l’impasse que constitue leur « démocratie » sous influence. Comme cela est le cas depuis les dernières élections générales de 2014, aucune majorité absolue n’est en mesure de gouverner en Suède.
C’est donc un gouvernement instable, actuellement dirigé par la gauche, qui est aux commandes du pays, soumis aux combinaisons et chantages politiques permanents alors que le pays doit faire face à une crise identitaire et migratoire jamais connue.