L’annonce a fait l’effet d’un coup de tonnerre: Salvini soutient Draghi. Après la démission du premier ministre Giuseppe Conte le 26 janvier dernier, due à la perte du soutien au parlement du parti centriste Italia Viva, le président de la République, le démocrate-chrétien Sergio Matarella a choisi Mario Draghi comme nouveau premier ministre. Draghi est l’ancien vice-président de la branche européenne de la banque d’affaires judéo-américaine Goldman Sachs, qui avait trafiqué les comptes de la Grèce. Ensuite, comme président de la Banque d’Italie (2005-2011), il a constamment plaidé pour l’austérité, la baisse des salaires des fonctionnaires et les privatisations. Devenu ensuite patron de la BCE (de 2011 à 2019), il a poussé la Grèce à la même politique, soumettant le pseudo-révolutionnaire Alexis Tsipras, qui s’était fait élire sur un programme d’affranchissement de l’UE et de l’euro et qui a fini par vendre les ports grecs, notamment à la Chine. Il est navrant de constater que le vote protestataire des Italiens en 2018, propulsant au premier rang du parlement le parti de gauche antisioniste Cinq Etoiles et la Ligue, parti populiste de droite, aboutisse à la prise de pouvoir de Draghi, membre du groupe Bilderberg et…de l’Académie pontificale des sciences sociales, un mondialiste de premier plan. Même la presse du système ne cache pas son étonnement devant ces basses manœuvres, parlant du « putsch de velours » d’un homme « si peu italien dans son mode de vie ». Quelles turpitudes se cachent encore derrière cet euphémisme ?
Salvini a été au pouvoir durant un an seulement, de 2018 à 2019, comme ministre de l’intérieur dans une coalition hétéroclite avec le mouvement 5 Etoiles, faisant croire en l’émergence possible d’une union des populistes de droite et de gauche. Salvini n’est pas un nationaliste, c’est même un fervent sioniste, mais il demeure le seul homme d’Europe occidentale à avoir freiné significativement le flux de l’immigration, envoyant même en prison les passeurs d’extrême gauche. Durant cette période, le ministre des Affaires étrangères italien, issu du mouvement 5 Etoiles, envoyait des signaux amicaux aux Gilets jaunes, vexant terriblement le narcissique président français. Hélas, Salvini a fait voler en éclat la coalition à l’été 2019, au prétexte d’un obscur désaccord sur la ligne de TGV Lyon-Turin, en réalité parce qu’il espérait obtenir les rênes du gouvernement à la faveur d’élections législatives anticipées, les sondages le portant à l’époque au sommet. Le président de la république Matarella, adversaire de Salvini, ne lui a évidemment pas fait cette faveur, et a œuvré à l’émergence d’une nouvelle coalition de centre gauche.
Aujourd’hui que cette coalition a éclaté en raison de désaccords sur la gestion de la crise du Covid, Draghi se retrouve premier ministre, avec le soutien de Salvini, l’homme des discours très offensifs sur les pratiques spéculatives des banques italiennes ! Et il a reçu en dédommagement de ce baiser de Judas trois ministères subalternes: handicapés, développement et tourisme. Autant dire qu’il n’aura jamais l’influence d’imposer quoi que ce soit de significatif politiquement au gouvernement.
Au parlement italien, seul un parti désormais incarne la résistance au mondialisme, Fratelli d’Italia, qui a dédaigné les piécettes jetées à la Ligue et poursuit le combat de l’espérance fasciste.
Rien d’étonnant . Salvini est un canalisateur comme MLP , comme Kurz. S’est-il levé contre la dictature sanitaire ? Jamais . Contre la mort des petits entrepreneurs , commerces , artistes … jamais. Contre le port du masque , jamais . D’autres députés l’ont fait avec succès. la Cour de Rome l’a fait.
Un cheval de Troie comme les deux autres .
C’est un leurre, comme la traîtresse MLP en France occupée !
Des politiciens et élus intègres et fidèles au peuple, il n’y en a que très peu …. L’argent, les honneurs , la bonne chère et le sexe ont toujours détournés du bon chemin et exacerbé l’ego des élus … Le peuple se retrouve cocufié chaque fois !
Il faut attendre, peut-etre que il fera exploser ce gouvernement de l’interieur. Les cosmopolites c’est surtout le PD (gauche) et aussi Forza Italia (centre-« droite »). De l’Italie.