La doxa pseudo scientifique imposant le diktat de l’inexistence des races est relativement récente. Qui contestera que huit siècles avant J.C., la Bible attribuait déjà aux trois fils du patriarche Noé l’origine d’une race Européenne (Japhet), d’une race Asiatique (Sem) et d’une race Africaine (Cham) ?
Plus près de nous, n’’est-ce pas en 1749 que Buffon utilisait ce terme, repris en 1756 par Voltaire dans son « Essais sur les mœurs et l’esprit des nations » : « La race des nègres est une espèce différente de la nôtre, comme la race des épagneuls l’est des lévriers »…
En 1768, le Suédois Carl von Linné, définit lui aussi quatre groupes : L’Homo sapiens Europaeus, L’Homo sapiens Americanus, l’Homo sapiens Asiaticus et l’Homo sapiens Afer…
Mais c’est au XIXe siècle qu’émerge une théorie scientifique hiérarchisant les populations, fondée sur la biologie et l’anthropologie, mais aussi sur la philosophie des religions et la linguistique.
Si l’on retient la publication d’Arthur de Gobineau «Essai sur l’inégalité des races humaines », on feint d’oublier que des célébrités nationales incontestées abondaient dans ce sens, telles que Georges Cuvier, Ernest Renan, Jules Soury et plus particulièrement Paul Broca, fondateur de la Société d’Anthropologie, démontrant que « la capacité crânienne des noirs de l’Afrique occidentale (1 372,12 cm3) est inférieure d’environ 100 cm3 à celle des races d’Europe »…
Tandis qu’à l’étranger, la « Genèse du XIXème siècle » d’Houston Stewart Chamberlain édité à Munich en 1899, faisait écho à l’essai de Gobineau…
Pourtant, dès les années 1930, le frère du célèbre Aldous Huxley, Julian Huxley, partisan de remplacer par « groupe ethnique » le terme de « race », jugé péjoratif, soutenait que la prétendue infériorité des peuples de couleurs n’avait aucun rapport avec l’hérédité, mais était imputable à « l’atmosphère sociale défavorable dans laquelle ils sont élevés » !
Une mise à l’index du mot « race » qui sera confirmée et imposée par l’UNESCO à partir de 1947, faisant un lien entre ce terme et la « shoah » : Race = discrimination = antisémitisme = génocide…
Il est depuis lors de bon ton de soutenir qu’au-delà de l’aspect culturel évoqué par l’expression « groupe ethnique », la « race » ne correspondrait à aucune réalité biologique, les capacités héréditaires n’ayant aucun rapport avec les capacités civilisationnelles des peuples, lesquels dépendraient de « l’atmosphère » évoquée par Julian Huxley…
Ce qu’avec une docilité de bon aloi, confirment encore aujourd’hui de « hautes consciences » de droite, tel Philippe de Villiers « Aucune civilisation n’est inscrite dans l’ordre biologique. Aucune n’est organiquement héréditaire » (page 341 de « Populicide ») ou tel Jean Sévillia « La nation Française n’est pas une réalité ethnique, mais une communauté de destin forgée par l’Histoire » (Page 141 de « Les habits neufs du terrorisme intellectuel »). Ce qui revient à postuler que ce ne sont pas les qualités ou défauts des peuples qui influent sur leur Histoire, mais que c’est ladite Histoire leur confère ces qualités et qui précède les évènements et en est la cause ! ! !
D’OU L’IDEE DE COMPARER LES « ATMOSPHERES » DE DEUX PEUPLES BIEN DISTINCTS, L’UN ASIATIQUE ET L’AUTRE AFRICAIN, ET DE DEFINIR CE QUI LES DIFFERENCIE…
LE JAPON
Une « atmosphère » sans équivalant au Monde…
Peut-on imaginer pire que le « l’atmosphère » Japonaise ?
- Considérons d’abord son implantation géographique : Situé au carrefour de plusieurs plaques tectoniques, Eurasie, Philippines, Pacifique) et plaque d’Okhotsk, l’archipel japonais subit depuis des siècles une activité sismique dévastatrice. Les probabilités de séismes majeurs dans les zones les plus exposées oscillent entre 80% et 85%. D’où l’application de normes antisismiques combinant des mécanismes d’absorption des chocs et des structures flexibles permettant de minimiser les dégâts.et de protéger les vies, mais suscitant un prix de revient de l’immobilier et des infrastructures à la limite de l’insoutenable.
- Non moins défavorable, la géologie de l’archipel japonais offre moins de 14% de terres cultivables, d’où, là encore, des prodiges d’ingéniosité pour aboutir à une culture intensive.
- La densité de population y est l’une des plus importantes au monde, avec 347 habitants par km2 pour une moyenne mondiale de 59,9, La plus haute densité de population de tous les temps ayant été enregistrée en 1959 sur l’ile Japonaise de Ha-shima, avec environ 84 100 habitants par km2 !
- Enfin, à ces conditions de survie hors normes se sont ajoutées les conséquences de la seconde guerre mondiale, avec la destruction de soixante-quatre villes écrasées par plus de 150 000 tonnes de bombes… avant que deux bombes atomiques anéantissent Hiroshima et Nagasaki multipliant par deux, en quelques jours, le nombre de victimes civiles depuis le début de la guerre. Victimes continuant à agoniser pendant de longs mois, consumées par l’irradiation…
POURTANT…
Pourtant, en quelques décennies de travail acharné…
- Le Japon se hissait à la 4e place pour le montant de ses exportations, après la Chine, l’Allemagne et les Etats-Unis.
- Et à la 5e place pour ses importations (derrière les États-Unis, la Chine, l’Allemagne et le Royaume-Uni.
- Le taux d’emploi (75,3 % en 2017), est l’un des plus forts de l’OCDE.
- Le taux de chômage y étant en conséquence le plus bas du G20 et même l’un des plus bas au monde, s’établissant en 2017 à 2,9 % soit proche du plein emploi.
- Plus près de nous, en 2023, le Japon est classé 4e puissance économique mondiale, avec un PIB de 4 250 milliards de dollars, derrière les États-Unis, la Chine et l’Allemagne.
- Il est classé 2e au monde en termes de réserves de change (265 milliards de dollars en 2023).
- Son Revenu annuel par habitant est de 37 263 dollars, supérieur à la moyenne mondiale évaluée, par la banque mondiale, à 22 900 dollars.
- Selon le test PISA 2022, le Japon se classe parmi les meilleurs systèmes d’éducation du monde, et à la 2e place des pays participants pour ce qui est des matières scientifiques.
- Le Japon occupe la troisième place mondiale pour la qualité des soins de santé en 2025. Et l’espérance moyenne de vie, à 85 ans, y est l’une des plus élevées au monde.
LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
La plupart des observateurs se rejoignent dans une même analyse : La RDC, a tout pour être « le pays le plus riche du monde » compte tenu de ses ressources naturelles. Les très austères fonctionnaires français du Trésor Public évoquant même très sérieusement « un Scandale géologique » par la variété et la prodigieuse richesse de son sous-sol.
Peut-on imaginer une « atmosphère » plus favorable ?
- Ses gisements en exploitation, le cuivre, l’argent, l’uranium, le plomb, le zinc, le cadmium, le diamant, l’or, l’étain, le tantale, le tungstène, le manganèse et quelques métaux rares comme le cobalt, le coltan et la cassitérite, attirent les investisseurs du monde entier et sont indispensables aux nouvelles technologies.
- Le sous-sol congolais produit aujourd’hui 70% de la production mondiale de cobalt, indispensable pour la fabrication des batteries utilisées dans l’électronique et les voitures électriques. La cassitérite et le coltan servant à la production des écrans pour les téléphones et ordinateurs portables.
- Quant à ses gisements inexploités totalisant quarante variétés de minéraux bruts… Ils sont estimés à plus de 24 billions de dollars américains, soit 24 000 milliards USD !
- Les ressources énergétiques sont également pléthoriques, grâce à un potentiel hydroélectrique… en attente d’exploitation !
- Même pléthore inexploitée concernant la biodiversité, avec des terres arables en abondance, mais qui pourraient être gagnées encore sur la forêt tropicale congolaise, laquelle, par son étendue, est la deuxième au monde !
ET POURTANT…
Pourtant, malgré ce prodigieux potentiel…
- En RDC, depuis juin 1960 et la fin de la colonisation, le revenu par habitant a été divisé par 2,5 alors que la population a été multipliée par 7,5 !
- Revenu annuel moyen par habitant de la RDC : 681 dollars, à comparer à la moyenne mondiale de 22 900 dollars RDC (évaluation Banque mondiale 2025). Mais surtout 50 FOIS INFERIEUR aux 37 263 dollars par habitant du Japon !
- La misère éducative, c’est-à-dire la proportion d’enfants incapables de comprendre un texte adapté à leur âge, est estimée par l’UNESCO à 97% !
- Et si cette proportion est encore plus réduite pour les filles, c’est à cause DU MARIAGE D’ENFANTS et des grossesses précoces !
- Mariage d’enfants et grossesses précoces qui expliquent que, depuis la fin du XXe siècle, le taux de mortalité maternelle qui était alors de 800 décès pour 100 000 naissances, est passé à 2 000 actuellement.
- D’après une évaluation effectuée en 2012, la malnutrition est associée à 50 % des cas de décès chez le moins de 5 ans,
- Environ 750 000 enfants ont perdu au moins un de leurs parents en raison de maladies autrefois éradiquées mais qui ont resurgi, telle la trypanosomiase, la lèpre et la peste, Tandis que, dans certaines régions de la RDC, c’est jusqu’à 20% des 15 à 50 ans qui propagent le Sida.
- D’où une espérance de vie de 62 ans… inférieure de 23 ans à celle des Japonais !
Deux questions aux réponses évidentes sont suggérées par le comparatif qui précède :
– Quelle est la seule richesse du japon, pays démuni de tout, sinon le Japonais ?
– Et qui, sinon le Congolais, est associé à la faillite d’un des pays parmi les plus favorisés par la nature ?
Ce qui vérifie par l’expérience l’axiome de Benjamin Disraeli, l’un des hommes les plus puissants de son époque, Premier Ministre du Royaume Uni au fait de sa puissance : « LA RACE EST TOUT ! IL N’Y A PAS D’AUTRE VERITE ! »
NOTE ANNEXE
NON ! TOUT NE VA PAS AU MIEUX POUR LES ETHNIES EN APPARENCE LES PLUS CONCURRENTIELLES !
Car un différentiel – un seul ! – leur est défavorable. Mais un différentiel qui, depuis que l’on se penche sur l’Histoire des civilisations, a toujours conditionné les grands déplacements de populations vers les territoires les moins peuplés, que ce soit sous forme armée ou pacifique.
Ce différentiel démographique dévastateur ne pourra être inversé qu’à condition d’en identifier les fondements. Mais fondements d’autant plus paradoxaux que majoritairement imputables à ces mêmes spécificités intellectuelles éloignant les peuples en apparence les plus doués de la condition animale !
Des spécificités intellectuelles dont le Prix Nobel Alexis Carrel a en effet démontré que, contrairement aux facultés instinctives animales, elles laissaient coïncider les réalisations les plus bénéfiques avec les illusions les plus néfastes, dont le fantasme égalitaire, érodant la cohésion des hiérarchies sociales et s’opposant à la complémentarité des sexes qui conditionne le processus de continuité des espèces.
Dénoncer et combattre cette émanation de l’illusion égalitaire que l’on a dénommée « féminisme », Illustration caricaturale de ce que peut être une inversion sémantique poussée jusqu’à l’absurde, est donc le combat prioritaire à mener.
Cette inversion sémantique remettant en question au nom de la « défense de la féminité « la complémentarité des sexes qui, toutes ethnies confondues, conditionne la participation irremplaçable des femmes à la continuité de la vie, fondant ainsi leur caractère sacré, est bien plus que ce qu’on nous présente comme un choix de société : Cette arme de destruction définitive conditionne la seule défaite dont aucun peuple ne s’est jamais relevé : l’anéantissement démographique par remplacement ou métissage !





























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