Citations choisies de Corneliu Zelea Codreanu
« Par notre attitude hardie nous nous désolidarisions de la mentalité qui domine le siècle. Nous tuions en nous-mêmes un monde pour en élever un autre, haut jusqu’au ciel. Le règne absolu de la matière était renversé, pour être remplacé par celui de l’esprit et des valeurs morales. Nous ne nions pas et ne nierons pas le rôle et la nécessité de la matière dans le monde, mais nous nions et nierons toujours son droit à la prééminence. »
« Le Mouvement Légionnaire, avant d’être un mouvement politique, théorique, financier, économique, etc. c’est-à-dire un mouvement de formules, est une école spirituelle, dans laquelle, s’il y entre un homme, à l’autre bout en sortira un héros »
« S’il ne me reste qu’une seule balle dans mon pistolet, elle n’est pas pour mon ennemi, elle est pour un traître ! »
« Moi, dans la misère et selon mes faibles moyens, je me défends comme je le peux avec la presse si nous en avons une, avec l’appui des autorités, si elles sont encore roumaines, avec la parole si les gens m’écoutent, avec la force s’il ne me reste plus d’autre moyen et si tout le monde se tait. Traître et indigne est celui qui s’est vendu ou qui par lâcheté ne défend pas son pays et ne réagit d’aucune manière. »
« Il n’y a pas de pays au monde – fût-ce une simple tribu sauvage – qui, devant l’invasion étrangère, ne se pose avec douleur le problème de la défense de sa terre. Toutes les nations du monde, dès le début de l’histoire et jusqu’à nos jours, ont lutté pour le sol de leur patrie. L’Histoire des autres peuples est pleine de luttes, comme la nôtre. Serait-ce par une anomalie maladive que la jeunesse roumaine se dresse pour défendre son pays menacé ? Ou bien l’anomalie ne serait-elle pas plutôt de ne pas défendre notre terre en danger ? Non, l’absurde serait de renoncer à nous défendre comme toutes les autres nations l’ont fait ; l’infériorité serait de nous mettre en contradiction avec le monde entier et avec notre propre histoire.
« Nous construirons un homme nouveau issu de l’école légionnaire. De hauts remparts de vertu le sépareront du reste du monde. Il restera à l’abri des souffles pernicieux de la lâcheté, de la corruption et des basses passions, qui tuent tant les individus et étouffent les nations. »
« Seule la domination absolue de l’esprit sur le corps est la condition normale et la prémisse de toute force vraie, de tout héroïsme véritable. »
« Les foules ont parfois un contact passager, une minute de vision avec le peuple du passé et ses morts. Elles ressentent alors l’instinct de la grandeur de la Nation. Et ce contact est si fort, les remuant comme un tremblement de terre, que les foules, bouleversées, pleurent .»
« Les guerres sont gagnées par ceux qui ont su attirer des cieux les forces mystérieuses du monde invisible, et s’assurer le concours de ces forces. Ces forces mystérieuses, ce sont les âmes de nos ancêtres qui furent liés à notre glèbe, qui sont morts pour la défense de cette terre et qui y sont liés aujourd’hui par le souvenir de leur vie d’ici-bas, et nous, leurs enfants, petits-enfants et arrière petits-enfants. Mais au-dessus des âmes des morts, il y a Dieu.
Une fois ces forces gagnées, elles viennent dans la balance, elles te protègent, elles te donnent du courage, de la volonté et tous les éléments nécessaires à la victoire : elles te font vaincre. Elles introduisent la peur et la panique chez l’ennemi, paralysent son activité. En dernière instance, les victoires ne dépendent pas des préparatifs matériels, des forces matérielles des belligérants, mais de leur capacité à s’assurer le concours des forces spirituelles. C’est ainsi que s’explique – dans notre histoire – les victoires miraculeuses de puissances matériellement inférieures. »
« Parfois, seuls des individus isolés, reniés par leur génération, suivent cette voie. Ce sont eux qui, à ces moments-là, représentent la nation et qui parlent en son nom. Ils ont pour soutien les millions de morts et de martyrs du passé et les générations futures.
L’opinion de la majorité, fût-elle de 99 %, intéresse peu : ce n’est pas elle qui trace la voie que suivra un peuple. Les majorités, selon leur état de conscience et de vertu ou d’inconscience et de décadence peuvent seulement s’approcher ou s’éloigner de cette voie. Ce ne sont pas les millions de serfs, pliés sous le joug de l’étranger oppresseur, qui ont fait vivre notre Nation. Elle a vécu grâce à ceux qui ne s’inclinèrent pas devant la tyrannie étrangère, mais qui, le mousquet sur l’épaule, ont gagné les sentiers des montagnes en portant avec eux l’honneur et la flamme de la liberté. C’est par nos héros que notre peuple a parlé et non par les “majorités lâches et sages”. Qu’ils soient vainqueurs ou morts, peu importe. S’ils meurent, la Nation entière vit de leur immortalité et s’honore de leur grandeur. Leurs figures illuminent notre histoire comme ces statues dressées sur les hauteurs, qu’embrasent les rayons d’or du soleil couchant, tandis qu’au-dessous d’elles les vallées profondes sont déjà enveloppées par les ténèbres de l’oubli et de la mort. Appartient à l’histoire nationale, non celui qui, pour vivre ou triompher, sacrifie les destinées de son pays, mais celui qui, même vaincu, se sera maintenu dans les traditions d’honneur de son peuple. »
« La terre est la base, le support de la vie d’une nation. La nation a, comme un arbre, ses racines enfoncées dans la terre du pays, d’où elle tire les substances nécessaires à sa vie. Il n’existe pas de peuple qui puisse vivre sans terre, comme il n’existe pas d’arbre qui puisse vivre suspendu en l’air. Dieu a fait des lois qui règlent la vie des peuples: la loi du territoire en est une. Dieu a fixé à chaque peuple un territoire déterminé afin qu’il puisse y vivre, croître, s’y développer et s’y créer sa civilisation originale. »
« Au-delà de la nation, nous reconnaissons des principes éternels et immuables, au nom desquels on doit être prêt à combattre, à mourir et à tout subordonner, avec au moins la même détermination qu’au nom de notre droit de vivre et de défendre notre vie. La vérité et l’honneur, par exemple, sont des principes métaphysiques que nous mettons plus haut que notre nation elle-même. »
« Nous sommes nés sur cette terre dans la nuit des temps avec les chênes et les sapins de nos forêts. Nous sommes attachés à elle, non seulement par le pain et l’existence qu’elle nous assure, – grâce à notre labeur opiniâtre – mais aussi par les ossements de nos ancêtres qui y reposent. Tous nos parents sont ici, tous nos souvenirs, toute notre gloire guerrière. Dans cette terre, notre histoire entière est ensevelie. »
« Notre cœur, se brise de douleur, et nous, enfants du pays, l’âme déchirée, nous nous demandons comment il a pu se trouver des Roumains pour agir en ennemis vis-à-vis de leur peuple, pour vendre le patrimoine de leur nation. Comment est-ce possible qu’il y ait eu tant de traîtres? Comment ceux-ci n’ont-ils pas été collés au mur ou brûlés vifs à l’instant même de leur trahison? Qu’attend tout le monde? Qu’attendons-nous pour agir? Ces problèmes de conscience nous accablent, torturent nos âmes, troublent nos vies. Nulle part nous ne trouverons la paix, nous le savons, sinon dans la lutte, dans la souffrance ou dans la tombe. Notre silence nous couvre d’opprobre, chaque moment de retard nous tue. »
« Pendant des nuits entières, nous étions torturés par ces pensées et a certains moments dégoûtés et humiliés au-delà de toute mesure, envahis par le désespoir, nous nous demandions s’il ne valait pas mieux nous expatrier dans le vaste monde ou préparer une vengeance, dans laquelle tous périraient : les traîtres roumains, les têtes de l’hydre judaïque et nous, les pauvres victimes. »
« À la place de l’homme faible et abattu qui plie à chaque brise, un homme qui est bien trop commun dans la politique et dans d’autres domaines, nous devons créer pour cette nation un homme qui ne plie pas, qui soit inflexible. »
« Le problème juif ne naît pas de la “haine de race” mais d’un délit commis par les Juifs contre les lois et l’ordre naturel auquel sont soumis tous les peuples du monde. Comment résoudre le problème juif ? C’est simple : faire rentrer les délinquants dans l’ordre naturel universel, leur faire respecter les lois naturelles. »
« Je récuse la république. À la tête des ethnies, au-dessus de l’élite, il y a la monarchie. Si tous les rois n’ont pas été de bons monarques, la monarchie, par contre, a toujours été bonne. L’homme ne doit pas être confondu avec l’institution sinon l’on en tire des conclusions fausses. Il peut y avoir de mauvais prêtres, mais ce n’est pas une raison suffisante pour en conclure qu’il faut se séparer de l’Église et lapider Dieu. Il y a sans doute des rois faibles ou mauvais, cependant il est impossible de renoncer à la monarchie. Il existe une ligne de vie de la race. C’est lorsqu’il se maintient sur cette ligne que le monarque est grand et bon, et il est petit et mauvais dans la mesure où il s’éloigne de cette ligne de vie de la race – ou bien lorsqu’il s’y oppose. Nombreuses sont les autres ‘lignes’ qui peuvent tenter un monarque : il doit les écarter toutes pour ne suivre que celle de la race. Telle est la loi de la monarchie »
« Il ne suffit pas de lutter pour vaincre, mais il faut apporter, soutenir un esprit permanent de sacrifice au service de la nation, il faut se rappeler qu’à l’idée d’élite est attachée l’idée de sacrifice, de pauvreté, de vie stricte, et que là où l’idée de sacrifice prend fin, l’élite disparaît. »
« Regardez les droit dans les yeux, tous ces tyrans ! Subissez avec résignation tous les coups, supportez toutes tortures, parce que le sacrifice de nous tous sera la fondation de fer des vies sacrifiées et des âmes torturées pour notre victoire. Pour ceux d’entre nous qui tomberont, nous aurons leur gloire héroïque et leurs tombes! Mais ceux qui nous tueront porteront la marque des traîtres et seront accusés de génération en génération. »
« Il existe, parmi tous ceux qui servent leur peuple dans les diverses parties du monde, un lien de sympathie, de même qu’il existe un tel lien parmi ceux qui travaillent à la destruction des peuples. »
« Tout homme franchissant la porte d’un parti politique sera un traître à sa génération et à sa race »
« Pour la millième fois, le peuple de nos contrées menacées si souvent au cours des siècles jetait sa jeunesse en face du danger, afin de sauver son existence. […] Une véritable illumination collective comme un éclair dans la nuit ténébreuse : la jeunesse tout entière réclamait la vie et l’honneur pour la Nation.
Cette tradition de défense s’est vérifiée glorieuse durant le cours de notre histoire et elle se prolongera virtuellement dans l’avenir. C’est elle qui nous indiquera à nous-mêmes et indiquera à nos arrière-petits-fils la voie que nous devons suivre, si nous tenons à la vie et à l’honneur de notre Patrie. […] Parfois, seuls des individus isolés, reniés par leur génération, suivent cette voie. Ce sont eux qui, à ces moments-là, représentent la nation et qui parlent en son nom. Ils ont pour soutien les millions de morts et de martyrs du passé et les générations futures.
L’opinion de la majorité, fût-elle de 99 %, intéresse peu : ce n’est pas elle qui trace la voie que suivra un peuple. Les majorités, selon leur état de conscience et de vertu ou d’inconscience et de décadence peuvent seulement s’approcher ou s’éloigner de cette voie. Ce ne sont pas les millions de serfs, pliés sous le joug de l’étranger oppresseur, qui ont fait vivre notre Nation. Elle a vécu grâce à [ceux] qui ne s’inclinèrent pas devant la tyrannie étrangère, mais qui, le mousquet sur l’épaule, ont gagné les sentiers des montagnes en portant avec eux l’honneur et la flamme de la liberté. C’est par nos héros que notre peuple a parlé et non par les “majorités lâches et sages”. Qu’ils soient vainqueurs ou morts, peu importe. S’ils meurent, la Nation entière vit de leur immortalité et s’honore de leur grandeur. Leurs figures illuminent notre histoire comme ces statues dressées sur les hauteurs, qu’embrasent les rayons d’or du soleil couchant, tandis qu’au-dessous d’elles les vallées profondes sont déjà enveloppées par les ténèbres de l’oubli et de la mort. Appartient à l’histoire nationale, non celui qui, pour vivre ou triompher, sacrifie les destinées de son pays, mais celui qui, même vaincu, se sera maintenu dans les traditions d’honneur de son peuple. »
Codreanu et sa femme Elena, lors de leur séjour en France, à Pinet d’Uriage
Le programme et l’âme
Je me suis gardé de déployer un programme complet. Les grandes lignes en sont tracées et connues (avec le risque, évidemment, de les voir plagiées).
Les programmes sont basés sur les réalités nationales, et s’il y a des réalités qui demeurent, il y en a d’autres, fort nombreuses, qui changent de jour en jour.
Un programme ne peut être une combinaison de théories tirées des nuages. Il doit être basé sur les réalités douloureuses de notre Nation roumaine. Ce sont ses blessures qui doivent être guéries. Vous cherchez des programmes ?
Ils sont sur toutes les lèvres des foules. Il vaudrait mieux que vous cherchiez des hommes. Car en une seule nuit, n’importe qui peut faire un programme, et ce ne sont pas les programmes qui manquent dans le pays, mais des hommes et des volontés pour les exécuter. Il y a des mouvements qui n’ont aucun programme : ils vivent de la spéculation sur différents problèmes qui surgissent dans la vie. Par exemple : l’usure. Ils l’épuisent puis meurent. À moins qu’une autre proie ne leur apparaisse.
D’autres ont un programme. D’autres ont plus qu’un programme : une doctrine, une religion. C’est quelque chose qui est d’une nature spirituelle supérieure et qui rassemble d’une manière mystérieuse des milliers d’hommes décidés à changer leur destin.
Si l’homme d’un programme ou d’une doctrine sert avec un certain intérêt, les légionnaires eux sont des hommes d’une grande foi, prêts à se sacrifier pour elle à chaque instant.
Cette foi, ils la serviront jusqu’au bout.
Le programme des lupistes, des tzaranistes, des libéraux, si beaux et si complets soient-ils, soyez certains qu’aucun lupiste, aucun géorgiste, n’est prêt à mourir pour lui.
C’est pourquoi j’attache moins de valeur à des hommes rassemblés autour d’un programme et qui vous abandonnent dans les moments difficiles, qu’à des hommes que rassemblent une foi profonde et qui ne vous quittent pas jusqu’à la mort.
Notre mouvement légionnaire a davantage le caractère d’une grande école spirituelle. Il tend à allumer des croyances insoupçonnées, à transformer, à révolutionner l’âme roumaine. Dites-le bien haut, que le mal, la misère, la ruine nous viennent de l’âme.
L’âme est le point cardinal sur lequel on doit travailler en ce moment. L’âme de l’individu et celle de la masse.
Mensonges, tous les nouveaux programmes et systèmes sociaux, fastueusement étalés pour le peuple, si la même âme de fripon, le même manque de conscience dans l’accomplissement du devoir, le même esprit de trahison à l’égard de tout ce qui est roumain, la même débauche, le même esprit de gaspillage et de luxe – si tout cela se profile en arrière-plan.
Appelez l’âme de la Nation à une vie nouvelle. Ne cherchez pas les succès électoraux s’ils ne signifient pas en même temps la victoire des forces organisées de l’âme nouvelle.
Programmes ? Comment donc ? Ne croyez-vous pas que nous pourrions aussi assécher des marais ? Capter de l’énergie dans les montagnes et électrifier le pays ? Ne pouvons-nous pas bâtir des villes roumaines ? Ne pouvons-nous pas faire produire à nos cultures quatre fois ce qu’elles produisent ? Assurer par les fruits de notre sol le pain de chaque Roumain ? Ne pourrions-nous faire des lois qui assureraient le bon fonctionnement d’un mécanisme d’État approprié spécifiquement à notre Nation ? Ne pourrions-nous établir des plans quinquennaux ? Ne pourrions-nous établir ici, au sommet des Carpathes, une Patrie qui brille comme un phare au milieu de l’Europe ? Et qui soit l’expression du génie roumain ? Nous le pouvons. Mais la grande erreur de bien des hommes politiques, c’est d’avoir étalé des programmes dans leurs moindres détails avant même d’être en situation de les réaliser.
Nous avons aussi des programmes en poche. Ils sont continuellement étudiés mais réservés au moment venu.
Vous demande-t-on ce que vous allez faire ? Dites que des hommes comme vous peuvent faire beaucoup de choses.
Pour l’instant, notre programme est :
1) créer la force ;
2) mener cette force de façon à vaincre toutes les forces adverses ;
3) et appliquer ensuite les mesures du programme proprement dit.
Nos voies sont légales. En tout cas, les détails tactiques ou programmatiques font partie du secret d’opération des forces de combat.
Un discours de Codreanu, sous-titré en français
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