Le second siège de Vienne par l’Empire ottoman eut lieu du 14 juillet au 12 septembre 1683. Il ne doit pas être confondu avec le premier siège de Vienne de 1529, également par les Ottomans. La ville, fortifiée par l’ingénieur Georg Rimpler et commandée par le comte Ernst-Rüdiger von Starhemberg, résista à plusieurs semaines de siège, qui fut levé à la suite de la bataille du Kahlenberg alors que la dernière ligne de défense de la ville était déjà directement menacée.
L’attaque ottomane se concentra sur les bastions Burg et Löbel, et le ravelin situé entre ceux-ci. Ces ouvrages furent en partie détruits et occupés par les Turcs, et la courtine minée plusieurs fois. Les dernières attaques ottomanes furent cependant repoussées avant que la courtine ne fût totalement détruite. L’arrivée, le 12 septembre, de Jean III Sobieski avec ses troupes polonaises en sous nombre permet d’enfoncer les lignes turques fortes de 130 000 hommes. La bataille du Kahlenberg met fin au siège et sauve la ville. C’est pendant le siège de la ville qu’y mourut le compositeur et organiste de l’Empereur, Alessandro Poglietti. L’échec du siège de Vienne mettra fin aux ambitions ottomanes en Europe occidentale. De plus, la déroute de l’armée ottomane permit aux Autrichiens la conquête de la Hongrie et de la Transylvanie. Enfin, le siège de Vienne fut le point de départ de la guerre austro-turque de 1683-1699.
Conférence donnée le 18 février 2024 pour la section Tolbiac du mouvement Les Nationalistes.
Source : La nouvelle chevalerie
Mais quand on voit l’Allemagne aujourd’hui, on a plutôt l’impression que ce sont les Turcs qui ont gagné.
Disons quand même que cela a permis à Beethoven, Schubert et Brahms d’arriver, c’est déjà ça, malgré tout, on voit que la puissance de leur musique ne nous protège de rien, ça paraît incroyable, mais le constat est là.
Lors du siège de Vienne par les Turcs, en 1683, « Les Ottomans étaient prêts à attaquer la ville tôt le matin. Il avaient commencer à creuser des tunnels. Mais les boulangers, levés de bonne heure, ont entendu le bruit, et donné l’alerte, empêchant la prise de la ville ».
En souvenir, les boulangers de Vienne ont créé une pâtisserie en fore de croissant, en moquerie des Turcs
1. Il fut un temps où l’Europe se défendait contre les invasions.
2. L’invasion silencieuse de maintenant est plus efficace que les bruyantes armées d’antan.