L’Æncre, 526 pages, 41 €
Pourquoi et comment la France fut-elle amenée à se substituer à l’Amérique pour assumer la charge de protéger ses propres Prisonniers de Guerre ? Pourquoi et dans quelles conditions la Convention de Genève, constamment menacée, fut-elle parfois violée, parfois étendue et même éventuellement respectée ? Le Reich, incapable d’assumer le Service Sanitaire des Prisonnier de Guerre, pourquoi et comment les malades furent-ils dans l’ensemble soignés et rapatriés ?
Le Reich hors d’état de ravitailler 1 500 000 Prisonniers de Guerre français, pourquoi et comment, l’Armée fut-elle sauvée de la famine ? 70 000 Prisonniers de Guerre français s’étant évadés, pourquoi et comment n’y eut-il pas les représailles collectives et sanglantes qui endeuillèrent les camps britanniques ? Pourquoi et comment y eut-il environ 400 000 Prisonniers de Guerre libérés en cours de captivité ? Pourquoi et comment y eut-il une « Relève » ?
Pourquoi et comment, malgré les efforts de la propagande du Dr Goebbels, l’Armée est-elle rentrée intacte et saine ? Pourquoi et comment l’impitoyable antisémitisme du Reich ne fit-il pas de ravages à l’intérieur des barbelés et les Prisonniers de Guerre juifs français sont-ils rentrés dans leurs foyers sans dommage majeur ? Pourquoi et comment les règles du droit furent-elles appliquées dans les camps de Prisonniers de Guerre ?
Cet ouvrage apporte des réponses et des explications à toutes ces questions, mais celles-ci ne sont pas gratuites : les documents qui les appuient sont indiscutables et originaux. Certains d’entre eux seront peut-être lus avec quelque étonnement. Ils n’en sont pas moins rigoureusement authentiques.
Cet ouvrage souhaite aussi montrer le dévouement obscur et efficace de civils, d’officiers, d’Hommes de Confiance, de soldats, qui, en plein cœur de l’Allemagne et en France occupée, s’attelèrent opiniâtrement pendant quatre ans à prévenir des catastrophes toujours menaçantes. Il montrera aussi comment une Armée sans armes mena avec intelligence un combat particulier, difficile et dangereux. Le lecteur y trouvera enfin des récits vivants et vécus de Vichy en 1940, la mise en place de la Mission, la vie des prisonniers dans la tornade et la chute de Berlin.
Georges Scapini (1893-1976), est un avocat, deux fois blessés durant la Grande Guerre (dans laquelle il perdra un œil), il sera président de l’association des Aveugles de guerre. Membre du Comité France-Alllemagne dans l’entre deux-guerres, député de Paris de 1928 à 1940 (groupe des indépendants), il vote les pleins pouvoirs aux Maréchal Pétain. Il est nommé à la tête du Service diplomatique chargé des prisonniers de guerre français en Allemagne avec rang d’ambassadeur. Réfugié en Allemagne en 1945, condamné à cinq ans de travaux forcés par contumace, il rentrera en France en 1952 pour se constituer prisonnier et sera acquitté par le tribunal militaire de Paris.
Disponible sur la Boutique des nationalistes